Une Présidente américaine au
cerveau endommagé, le doigt sur le bouton nucléaire ?
Par F.
William Engdahl 22
août 2016
Original publié dans New Eastern Outlook.
Hillary
Rodham Clinton nous donne l’impression ces derniers temps que plus on la
secoue, plus il en sort de nouveaux scandales. Nous avions déjà les scandales
de Mena, Arkansas, là où son mari,”Bubba”,
était aussi connu en tant que William (“Bill“) Jefferson Clinton, Procureur
Général et ensuite Gouverneur. Ambrose Evans Pritchard, le fameux journaliste
d’investigation du Telegraph
britannique, produisit une documentation magistrale au sujet de la vie secrète
de Bill Clinton, quand Bill était président et faisait face à une menace
d’impeachment dans les années 1990[1].
Il y eut ensuite les scandales de la Fondation Clinton, documentés dans le
livre de Peter Schweitzer en 2015 : « L’argent
des Clinton : l’histoire non racontée de comment les gouvernements étrangers et
autres affairistes aidèrent à rendre Bill et Hillary riche[2]»,
racontant la façon dont Hillary abusa de son poste de Secrétaire d’État
pour orienter d’énormes « donations »
de la part des saoudiens et consorts, vers la Fondation Clinton au Conseil
de laquelle elle siégeait, à peine venait-elle de quitter son poste de
Secrétaire d’État. Il y a évidemment le scandale de son serveur de courriels
relevant de la sécurité nationale, qu’un procureur général corrompu et un autre
directeur du FBI aussi corrompu ont fini par escamoter en douce. Mais le
dernier scandale en date relègue tout les autres à l’arrière-plan. Il s’agit du
refus d’Hillary de rendre public ses antécédents médicaux, détaillant ses
prises de traitement et son vrai état de sa santé, des suites de sa commotion
cérébrale de 2012. La candidate Démocrate semble en effet souffrir médicalement
d’une démence irréversible.
Le 8 août
2016, une radio du New Jersey a hébergé sur son blog ce qu’il alléguait être
des copies ayant fuité des antécédents médicaux d’Hillary Clinton datant de
2004, provenant de sa doctoresse, Lisa Bardack, du Groupe Médical du Mt. Kisco,
sis au nord de l’État de New York.
D’après ces documents, le Dr. Bardack écrivit que Clinton souffrait de
l’ « apparition d’une démence
vasculaire subcorticale », née après sa sérieuse commotion cérébrale
dont elle souffrit des suites d’une chute lorsqu’elle était Secrétaire d’État,
le 7 décembre 2012. Après cette chute, elle passa six mois en soins
hospitaliers constants, d’après Bill Clinton qui révéla à ABC News en 2014 que cette
blessure « nécessita six mois de
traitement très sérieux afin de s’en remettre[3]».
Le 1er février 2013, la Secrétaire d’État et future candidate à la Présidence
Hillary Clinton, démissionna abruptement de son poste de Secrétaire d’État,
sans qu’il ne soit fait mention de son état de santé.
En mai
2014, ABC News citait l’extrait suivant provenant de ses docteurs, dont l’un
deux était en effet le Dr. Lisa Bardack : « à l’occasion d'une IRM de suivi routinier ce dimanche, l'analyse a
révélé [...] un caillot dans la veine qui se trouve dans l'espace entre le
cerveau et le crâne derrière l'oreille droite. Il n'a pas donné lieu à un
accident vasculaire cérébral, ni à des dommages neurologiques. Pour aider à dissoudre
ce caillot, son équipe médicale a commencé à traiter la Secrétaire d’Etat avec
des anticoagulants. » - Dr Lisa Bardack, Groupé Médical du Mt. Kisco, et Dr
Gigi El-Bayoumi, Université George Washington[4].
D’après l’Institut National de la Santé de Bethesda, Maryland, la démence
vasculaire [ischémique] sous-corticale [DVISC] « est
une maladie dégénérative ; il n'y a pas de remède. Les symptômes comprennent
l'oubli, les changements dans la parole, une démarche instable, la maladresse
ou des chutes fréquentes, des changements de personnalité ou de l'humeur ». Or la candidate Clinton a
été filmée trébuchant et tombant fréquemment sans raison apparente, par les
médias au cours des dernières semaines. Elle apparaît souvent sur le podium
avec un homme dont la fonction semble d’être là au cas où elle perdrait
l'équilibre. La copie de l’Examen de suivi du 5 Février 2014 par le Dr Bardack,
si elle est authentique, affirme que Mme Clinton lui a rapporté à elle que les
« trous de mémoire, étourdissements
et contractions incontrôlables se sont empirés […] les scores de la patiente se
sont significativement détériorés dans le test d’aujourd’hui, par rapport au
test de 2013 […] la patiente montre
aussi des signes plus fréquents de crises épileptiques complexes»[5].
La Centre Clinique Lou Ruvo pour la
santé mentale de Cleveland,
un centre renommé mondialement pour ses recherches sur Alzheimer et d’autres
maladies du cerveau, définit la DVISC comme suit : « aussi
appelée la maladie de Binswanger, est
causé par des zones microscopiques mais répandues de dommages au cerveau,
résultant d’épaississement et de rétrécissement (athérosclérose) des artères
qui irriguent les régions sous-corticales du cerveau[6] ».
À présent,
le 17 août, les quartiers Généraux de la campagne de Clinton ont rendu public
une déclaration alléguée comme étant celle du Dr. Bardack, et fournie au site FactCheck.org [vérification des faits]. Dans cette déclaration, le Dr. Bardack est
cité, déclarant que les documents de santé fuités ne sont pas authentiques,
ajoutant qu’ils sont « faux, n’ont
pas été écrites par moi et ne sont basés sur aucun fait médical ».[7]
Étant
donné le degré de gravité des problèmes que la véritable situation de santé
d’une candidate qui deviendrait possiblement la prochaine Présidente
américaine, pourtant, il n’est pas satisfaisant que la déclaration ayant été
produite par la campagne de Clinton pour le site FactCheck.org, n’ait pas été
rendue directement par la Dr Bardack elle-même, afin de dissiper toute rumeur. A
présent cette dernière se refuse à répondre aux questions de la presse. Dès
lors, les dénégations citées ne sont pas du tout suffisante, étant donné les
enjeux extrêmement élevés pour la Nation et le monde. Quelque soit la vérité,
quant à ce rapport médical du Dr Bardack allégué comme étant une fuite, il
demeure indéniable que Clinton a été filmé de manière répétée durant la
campagne, trébuchante et tombante. Un mauvais équilibre est généralement
associée en effet, à des Accidents Vasculaires Cérébraux [AVC] ou à des
traumatismes crâniens[8].
A-t-elle subi un Accident Vasculaire Cérébral en Décembre 2012, qui aurait pu provoquer
sa chute et engendrer par suite une commotion cérébrale, ou bien serait-ce la commotion
cérébrale qui aurait pu provoquer l’AVC? Est-ce que ses sévères et fréquentes
quintes de toux sont le résultat de médicaments contre ces attaques
épileptiques ? Si oui, de quels type sont-elles ?
Est
également significatif le rapport mené par le site d’information en ligne, Infowars, mené par le journaliste Paul
Joseph Watson, rapportant une information fournie par son associé lors de la
récente Convention nationale républicaine de Cleveland par un « lanceur
d’alerte » au sein des services secrets, qui est rapporté avoir déclaré,
basées sur des observations réalisées par d’autres agents des services secrets
à l’occasion de la campagne de Clinton que :
« –Hillary souffre d’une très sérieuse
dégénérescence neurologique qui pourrait être la maladie de Parkinson ;
–autour d’un demi million de
dollars a été dépensé afin d’adapter spécialement trois véhicules spéciaux pour
les voyages d’Hillary, afin de fournir des planchers surbaissés et des accès modifiés
empêchant Hillary de trébucher.
–L’équipe d’Hillary est tellement
fébrile en tentant d’éloigner les journalistes le plus possible de Clinton,
parce qu’elle est assujettie au risque d’attaque épileptiques qui peuvent être
déclenchées par les flashs des caméras ;
–Hillary souffre de problèmes
majeurs d’équilibre, de difficultés de marche et ne cesse de tomber ;
–La Campagne d’Hillary va être
forcée de faire une grosse annonce bientôt, au sujet de sa condition médicale »[9]
Ceci a été
rapporté sur le site Internet d’Infowars
le 15 août. Deux jours plus tard, ce n’était pas le Dr. Bardack mais [le
personnel de] la Campagne de Clinton qui produisait les dénégations alléguées
concernant l’authenticité des documents de santé futés. S’agissait-il là de
l’annonce majeure que l’on attendait ? Si c’est le cas, elles semblerait
bien pauvre.
Que révèlent
alors les vraies pièces attribuées au Dr. Bardack? Que signifient quant à sa
condition de santé, les rapport concernant les antécédents médicaux de Hillary
Rodham Clinton, lorsqu’elle dut passer les six mois de traitement intensif
rapportés par les médias dans le centre médical de l’Université de Columbia, à
New York ? Et quel traitement prend-elle aujourd’hui, le cas
échéant ? Est-ce qu’elle est encore sous anticoagulants ? Des
antidépresseurs ? De l’aspirine ? Si c’est le cas, lesquels et à
quelle dose, ces informations devant servir à des experts médicaux compétents susceptibles
de commenter les risques réels de santé qui pèsent sur Hillary.
Il est en
tout cas clair qu’un candidat à un poste public, et spécialement pour le plus
haut poste de la nation, n’est plus vraiment dans ce cas une personne privée.
Elle a la responsabilité de se montrer transparente quant à sa condition
médicale réelle. Jusqu’à présent, Hillary Clinton l’a refusé. Ce n’est pas
uniquement irresponsable, c’est alarmant, c’est même effrayant. Les médias de
gauche PC[10]
aux États-Unis n’évoquent pas ces enjeux de façon sérieuse. Nous avons le droit
d’accéder à une analyse complète est non biaisée de son état de santé et de ses
traitements médicaux. Elle est candidate à la Présidence américaine,
c’est-à-dire qu’elle va avoir le doigt sur le bouton nucléaire. Elle n’est pas
en train de concourir pour le Conseil municipal de Mt. Kisco ou pour la
présidence d’une association locale de parents-profs. Si son propre mari a été
capable de déclarer aux médias en 2014 qu’elle avait soufferts d’une « terrible concussion qui avait nécessité six
mois de traitement très sérieux pour en venir à bout » , il ne
s’agit pas là d’un événement mineur.
[1] “The
Secret Life of Bill Clinton”,
Regnery Publishing, 1997.
[3] Mary Bruce, Hillary Clinton Took 6 Months to Get Over Concussion
Bill Says of Timeline, ABCNews, May 14, 2014,http://abcnews.go.com/blogs/politics/2014/05/hillary-clinton-took-6-months-to-get-over-concussion-bill-says-of-timeline/.
[4] Ibid.
[5] Vol. News Staff, 8 August 2016, Hillary Clinton Medical Records
Leaked: "Dementia, Seizures, Black-outs," http://halturnershow.com/index.php/news/world-news/198-hillary-clinton-medical-records-leaked-dementia-seizures-black-outs.
[6] Ibid. NDT : voir ici « Les démences vasculaires », Bull. Acad. Natle Méd., 2012, 196,
no 2, 409-430, séance du 21 février 2012.
[7] Ibid.
[8] NDT : détresse neurologique dans les deux cas. A défaut, ce
pourrait être des troubles de l'oreille interne, mais qui ne produiraient pas
des symptômes proches de la crise d'épilepsie et autre pertes de mémoire, de
connaissance et autre phénomène de désorientation (typique des détresses
neurologiques).
[9] Traduit en français
ici: « Le comportement étrange d’Hillary Clinton -
Info ou intox du camp Trump ? » (E&R,
8 août 2016) ; voir aussi « Karma
imprévu : Le Système sera-t-il “victime“ de la santé déclinante d’Hillary ? » (Chroniques de la Vieille République, 8 août
2016).
[10] Principaux Courants [Mainstream]/ Politiquement Corrects.