Tryptique+remember Yorktown / réddition / Cheesapeake

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...SOUVENEZ-VOUS DE LA VIEILLE REPUBLIQUE... HISTORIQUEMENT : LE MEILLEUR DE LA VIEILLE EUROPE...PAS DE CIVILISATION SANS LIBERTE+INITIATIVE..."QUE ROME PRENNE GARDE A LA COLERE DES LEGIONS... --- ... REMEMBER THE OLD REPUBLIC --- HISTORICALLY : THE BEST OF THE OLD EUROPE --- NO CIVILISATION WITHOUT LIBERTY + INITIATIVE --- "LET ROME BEWARE THE LEGION'S WRATH"...

21 septembre 2012

Vendredi 21 septembre 2012 : un jour de honte.

Vendredi 21 septembre 2012: un jour de honte.

Il y a une semaine, quatre héros américains ont été assassinés en Libye. Il y a 40 ans, presque jour pour jour, c'était deux fois ce nombre de diplomates américains, opérationnels du Renseignement et Officiers du Service Diplomatique [Foreign Service Officers - FSO[1]] qui était brutalement tués à Téhéran, Iran, par un groupe terroriste appelé les Mujahideen-e-Khalq (MEK). Ce nom signifiant les "guerriers sacrés du peuple d'Iran".
Comment est-ce que je le sais? J'y étais. J'étais présent durant l'assassinat, au côté de mon chef INR [Bureau of Intelligence and Research (INR)[2]], qui m'avait informé (briefé) quant à tous les aspects des activités des MEK en matière d'assassinats. En tant qu'Assistant du Secrétaire d'Etat Adjoint [Deputy Assistant Secretary of State], j'avais aidé à développer une stratégie et des tactiques pour le Bureau du contre-terrorisme [Office of counter terrorism). À cette époque, je croyais vraiment que je servais mon pays et sauvais des vies américaines.  À présent, je dois admettre que j'ai été défait et avalé par la propagande monstre incroyable qui était et est toujours gorgée de mensonges, distorsions, pleine de cupidité et d'autopromotion [self-aggrandizement[3]].
Bien des années plus tard, cette machine de propagande à réussi à "délister" le MEK en tant qu'organisation terroriste. Je suis outré que notre commandement militaire et civil, de concert avec le cabinet de lobbying de Washington D.C. DiGenova & Toensing, soit parvenu à faire passer le MEK comme n'étant plus une menace aujourd'hui... et d'après Victoria Toensing, « le MEK a abandonné la violence ». Ironiquement, c'est sous le règne de la Secrétaire d'État [Hillary] Clinton[4], que le MEK fut ainsi "délisté", alors que c'était son mari le Président [Bill] Clinton, qui avait mis le MEK sur cette liste des Organisations Terroristes Etrangères [Foreign Terrorist Organization List - FTO].  
Voilà ce que beaucoup d'argent et des amis puissants en haut lieu peuvent faire... : effacer des meurtres.
           
Comme la plupart des Américains, je me sens trahi par nos politiciens corrompus, nos systèmes financiers, militaires et de Renseignement qui semblent avoir été balayés, bien sûr au moins depuis l'époque du 11 septembre 2001.
Je pose une fois encore la question qui fut posée à l'infâme Sénateur  Joseph McCarthy[5] : « vous n'avez pas honte? »


[1] Officier du Service Diplomatique [Foreign Service Officer, FSO] : membre (on dirait plutôt "agent" ou "fonctionnaire") commissionné du Service Extérieur/Diplomatique des États-Unis [United States Foreign/Diplomatic Service], qui constitue  une partie importante du corps diplomatique des États-Unis (ne pas confondre avec la traduction littérale qui pourrait faire penser aux "Services Extérieurs", c'est à dire le Renseignement extérieur comme la DGSE française ou le SVR russe).
Ils sont considérés comme "généralistes" [Generalists] et passent l'essentiel de leurs carrières à l'étranger, rattachés aux Ambassades, Consulats et autres Missions des États-Unis.
Certains reçoivent leurs assignations au sein du Commandement de Combat Unifié [(Unified) Combatant Command - UCC], dont dépendent les forces militaires américaines, ou au Congrès (Parlement américain) ou bien encore au sein des institutions d'instruction, comme les différentes Universités Militaires américains [U.S. War Colleges].
Il y a cinq différents types/voies de carrière ["cones" = cône] pour ces "généralistes" au sein du Service Diplomatique du Département d'Etat [ State Department Foreign Service] :
Officiers Consulaires (Consular Officers) : chargés principalement des rapports avec les citoyens américains concernant des activités comme l'adoption, ou en charge des évacuations en cas de désastre.
–Officiers Economiques (Economic Officers) : qui travaillent avec les agences économiques étrangères, facilitant les dossiers économiques et les arrangements de politique étrangère concernant la technologie et la science.
–Officiers de Gestion (Management Officers) : régissant le personnel et les affaires budgétaires de l'Ambassade/Consulat.
–Officiers Politiques (Political Officers) : responsables des interactions avec les gouvernements étrangers sur les dossiers politiques et les négociations.
–Officiers Diplomatiques Publics (Public Diplomacy Officers) : informe les citoyens de leurs pays respectifs, concernant les actions de l'Ambassade, incluant les conférences de presse et autres événements éducatifs.
Aux côtés des Officiers "généralistes" du Service Diplomatique, volontiers surnommés "pousseurs de cookies" ["cookies pushers"], opèrent d'autres catégories d'employés du Service Extérieur/Diplomatique [Foreign Service employees] : les Nationaux [Foreign Service Nationals], citoyens des pays où opèrent les structures diplomatiques américaines, les "Spécialistes" [Foreign Service Specialist], pour des missions variées dans huit catégories principales : administration, génie civil, gestion des installations, technologies de l'information, informations internationales et programmes d'enseignement de l'anglais, santé et médical, gestion des bureaux, sécurité et application des lois. Parmi ces derniers opèrent les "agents spéciaux" du Service de Sécurité Diplomatique américains [Special Agents of the U.S. Diplomatic Security Service - DSS], bras armé du Département d'État (Ministère des Affaires Etrangères) américains. Ils peuvent aussi participer aux investigations antiterroristes à l'étranger.

[2] Bureau de Renseignement et de Recherche [Bureau of Intelligence and Research (INR)] : bureau de renseignement du Département d'État des États-Unis, chargé de fournir du renseignement issu de toute source au soutien des diplomates américains, et analysant ces informations. Fondé à l'origine en tant que "Branche Recherche & Analyse" [Research and Analysis Branch] de l'OSS (Office of Strategic Services, ancêtre de la CIA entre 1942 et 1945), elle fut transférée au Département d'État à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le Bureau of Intelligence and Research est présidé par le Secrétaire d'Etat Adjoint pour le Renseignement et la Recherche [Assistant Secretary of State for Intelligence and Research] et fait partie de la U.S.I.C. :  U.S. Intelligence Community [Communauté Américaine du Renseignement - CAR / Communauté du Renseignement des États-Unis - CREU].

[3] "Self-aggrandizement" : terme qui reviendra souvent dans les écrits et entrevues de Steve Pieczenik. Traduit ici par "Autopromotion/autoglorification", nous comprenons dès à présent qu'elle induit un agrandissement toujours plus grand du Renseignement américain, devenant également toujours moins efficace, notamment par l'abus de cocontractants privés civils et d'Agences multipliant ainsi les possibilités de fuites.

[4]Hillary Clinton fut Secrétaire d'État du 21 janvier 2009 au 1er février 2013.

[5]Joseph McCarthy : célèbre sénateur américain connu pour sa campagne contre l'infiltration du Gouvernement fédéral des États-Unis par les communistes entre 1950 et 1954, connue sous le nom de « Peur rouge » [Red Scare] (on dit plus spontanément aujourd'hui le "maccarthysme"). On appela alors la « Chasse aux Sorcières », les  nombreuses enquêtes qui furent déclenchées contre tous ceux qui étaient soupçonnés de sympathies communistes, voire accusés d'être des espions à la solde des soviétiques : notamment dans les médias, le cinéma, accusés de relayer la propagande "rouge", mais aussi au sein du Gouvernement et de l'Armée. Par extension, le terme de "maccarthysme" désigne des manœuvres gouvernementales contre les milieux et idées gauchistes ou gauchisantes, pouvant aller jusqu'à leur élimination politique au nom de la Sécurité Nationale [National Security].

Si les enquêtes de McCarthy furent longtemps caricaturées, nombre d'informations rendues récemment publiques ont indiqué que certains des personnes qui furent ainsi soupçonnées, purent effectivement être coupables, par exemple les "époux Rosenberg", techniciens nucléaires condamnés à mort en 1953, bien qu'ayant toujours clamé leur innocence.  Les historiens reconnaissent aujourd'hui leur culpabilité (Marc Nouschi : « La démocratie aux États-Unis et en Europe (1918-1989) », Paris, Armand Colin,‎ p. 286;  Herodote.net : « 19 juin 1953, Les Rosenberg sont exécutés » ; Stéphane Courtois : « La vérité sur l’affaire Rosenberg »  rappelle en 2003 que les Rosenberg étaient coupables d’espionnage. La culpabilité d'Ethel Rosenberg ou la réalité de l'espionnage atomique restent cependant contestés : voir la conférence vidéo  « L'affaire Rosenberg, un problème historique en suspens », École Normale-Supérieure, 24 mars 2005).
Voir surtout les éléments qui furent donnés par les Services du Contre-espionnage français (DST) à travers Pierre Faillant de Villemarest : « Exploits et bavures du Renseignement américain » (Famot, 1978), ainsi que d'autres documents qui lui furent transmis par l'entremise de patriotes américains. Concernant par exemple l'action subversive de personnages comme Henry Kissinger dès la fin de la Seconde Guerre mondiale : il fut en effet considéré dès cette époque comme un traître prosoviétique alors qu'il était officier américain (voir : « La face cachée d'Henry Kissinger », in « Faits et chroniques interdits au public », précité, Tome I, p.21). D'autres personnages américains de premier plan comme les généraux MacArthur et Patton le puissant directeur du FBI John Edgar Hoover, posèrent très nettement la question d'un grand complot procommuniste interne au sein des États-Unis, non sans raison.
Ainsi, cette question adressée à McCarthy (« vous n'avez pas honte? ») laisse l'observateur averti songeur, qui saura la rapprocher avec des affaires beaucoup plus actuelles...

16 septembre 2012

[Infowars] Dr. Steve Pieczenik chez Alex Jones, sur Benghazi, Israël, le 11 septembre 2001, Netanyahou, l’AIPAC, le Sionisme.

Dr. Steve Pieczenik, chez Alex Jones, 16 Septembre 2012, sur Benghazi, Israël, le 11 septembre 2001, Netanyahou, l’AIPAC, le Sionisme.

Alex Jones [Présentation de Steve Pieczenik] : M.D, PhD, Psychiatre, ancien Officier du Département d’État, créateur, écrivain et éditeur des livres de et/ou en coopération avec Tom Clancy (Op Centre, Net Force), consultant pour des films à Hollywood, auteur encensé par la critique pour ses livres d’intrigues psycho-politiques ; formé en psychiatrie à Harvard, en relations internationales au MIT. Ses nouvelles se basent sur une expertise de 20 ans en tant que colonel dans des opérations noires  [Black Ops], a écrit des livres sur la guerre psychologique, pour le Département d’État, notamment un Manuel adopté par la CIA ; a contribué à renverser des gouvernements, aussi à des assassinats qu’il ne détaillera pas… Il s’agit de comprendre que c’est un homme très sérieux ; membre du Council on Foreign Relations (CFR), il m’a dit il y a un mois et demi de cela (l’entrevue peut être retrouvée sur Infowars.com) : « j’ai vu le Général Dempsey en face-à-face, le Chef d’Etat-Major  [chairman of the Joint Chieff of Staff], Dempsey disant que les États-Unis seraient derrière [soutiendraient] une attaque contre l’Iran, [car] nous ne voulons pas être blâmés [grondés par Israël] », c’est paru entre-temps dans la presse[1] :

NB : en fait il s’agissait d’une mise sous pression de Dempsey par Netanyahu, la position israélienne étant relayée par les réseaux sionistes américains jusqu’au CFR, largement dénoncés par Pieczenik[2] : « Time to Attack Iran - Why a Strike Is the Least Bad Option [Il est] temps d’attaquer l’Iran - pourquoi une frappe est la moins mauvaise option] » (CFR, Matthew Kroenig, paru dans Foreign Affairs, janvier février 2012). Par la suite le Général Dempsey a qualifié l’Iran d’« acteur rationnel » devant le Sénat américain, relayé sur MSNBC[3], ce qui lui attira les foudres de Netanyahu, relayées par les milieux sionistes américains que dénonce Pieczenik[4].

Voilà la situation : les Israéliens font des pieds et des mains pour obtenir une frappe contre l’Iran avec toute la Marine américaine, les Britanniques et une coalition de 25 nations convergeant vers le détroit d’Ormuz[5].
Parallèlement vous avez l’assassinat de l’Ambassadeur américain à Benghazi, et mes sources disent, incluant Pieczenik : la “surprise d’octobre [octobre surprise][6] a pour but de forcer la main d’Obama (et en passant Pieczenik a travaillé pour les Présidents Carter, George Bush Sr., et d’autres, il est assez bipartite [non limité au service d’un seul parti], il s’agit plutôt en fait du service de l’État avant tout [au-delà des partis]).

Nous demandons donc au Doc. Pieczenik : Où en sommes-nous, géopolitiquement ? Je sais que vous avez pris position contre Obama concernant l’affaire de la soi-disant capture de Ben Laden, il ne s’agit pas de le blâmer ici, mais clairement il semble que les médias sont en train de [mettre sous pression] Obama.
Qu’est-ce qui est derrière tout cela, en termes géopolitiques ?

SP : Ce qu’il y a derrière tout ça, géopolitiquement, c’est l’extension [de sujets dont nous avons déjà parlé auparavant : Ben Laden & Cie] et nous allons être assez braves pour les inclure, comme vous avez été auparavant assez brave pour comprendre ce qui est donc ici une expansion du 11 septembre 2001, et au passage une confirmation de ce en quoi cet épisode fut un faux drapeau [Coup Monté (ou “laissé faire“ sous Faux Drapeau – CMDP / Stand Down and False Flag].
Pour continuer, il s’agit d’une confrontation entre la CIA et nos militaires [auprès du] Président des États-Unis, menant/continuant une activité couverte [camouflée], permettant à chacun de se repositionner dans le cadre du Moyen-Orient : nos militaires avec le général Pétraeus [qui était alors DCI en septembre 2012], et sous d’autres généraux qui sont en train de démêler la situation au Moyen-Orient.
En vue globale : nous avons une puissance chiite, l’Iran, combattant des sunnites avec l’Arabie Saoudite. Mais au Moyen-Orient il y a surtout Israël qui est dans une fuite/tromperie perpétuelle vis-à-vis de tous les autres acteurs, incluant l’Arabie Saoudite, et particulièrement les juifs de la diaspora aux États-Unis, [qui sont utilisés]en tant qu’un moyen d’exercer une pression sur Obama[7], sur le Général Dempsey, et le Général Petraeus, afin de dire : « nous voulons poser une “ligne rouge“, afin d’être en mesure d’attaquer l’Iran si l’Iran la dépasse ».
Et la réponse a été donnée et répétée par le général Dempsey : « NON : nous n’allons pas vous donner [l’autorisation de mettre] une “ligne rouge“. Et le général Petraeus a dit : « non seulement nous n’allons pas vous donner une ligne rouge, mais nous voulons que vous sachiez que dans aucune circonstance (et j’ai une grande admiration pour général Petraeus, même si je ne travaille pas directement avec lui, je sais ce qu’il a fait) il a déclaré de manière répétée que d’un point de vue géopolitique, Israël est un handicap stratégique, l’a été depuis de plus de 20 ans »
Et en effet depuis 1968 nous n’avons plus besoin d’Israël, hormis le fait qu’ils ont été utiles durant l’Union Soviétique, sur notre flanc Est, Sud et Nord : pour la première fois depuis 1948, géopolitiquement, Israël est à la fois mis en difficulté par le Hezbollah, en tant que combattant par procuration [proxy] pour le compte de l’Iran, par le Hamas et dans la bande de Gaza et sur leur Sud par la Confrérie des Frères musulmans ou Al Qaïda : mais dans chacun de ces acteurs Israël a eu une parcelle [d’influence]. Israël n’est innocent dans aucune de leurs activités, et contrairement au discours de Netanyahu aujourd’hui, à CNN où il souhaite à tout le monde une bonne année, en retour je souhaite à Bibi Netanyahu et aux Israéliens une bonne année, mais surtout je souhaite que tout d’abord il [Bibi] commence par dire la vérité : [au sujet de] l’implication d’Israël dans le 11 septembre 2001, [attentats] à l’occasion desquels plus de 134 opérationnels du Mossad ont étécueillis : c’est le FBI qui les a attrapés, les à débrieffés et ils ont été clairement impliqués, aux côtés de l’ISI pakistanaise, et du Renseignement de l’Arabie Saoudite.
Ensuite nous revenons au vieux problème d’Oussama Ben Laden, dont Obama a dit de manière incorrecte en ayant menti au public, qu’il avait été tué par l’équipe 6 des SEAL [Seal team 6] : l’Amiral McRaven[8] a menti de manière répétée, malheureusement il s’agit d’un amiral décent mais pour je ne sais quelle raison : il a répété cette insanité de l’équipe 6 des SEAL ayant tué Oussama Ben Laden. Alors que j’avais dit à votre émission radio il y a 10 ans de cela [avril 2002], qu’Oussama Ben était déjà mort : l’équipe 6 des Navy SEAL va certainement subir une sanction disciplinaire par le Général Pétraeus et d’autres au sein des Forces Spéciales [pour cela/avoir menti/participé au mensonge].
Donc ce que nous avons à présent [affaire de Benghazi] :  un Ambassadeur, qui était un homme très honorable et travaillait au Département d’État sous l’excellente Secrétaire d’État Hillary Clinton, qui a fait un excellent travail en gardant toute l’affaire secrète[9], de même qu’un certain nombre de diplomates incluant Mark Grossman, et un Président [Obama] qui était en train d’essayer de maintenir sa contenance à l’étranger d’une façon très efficace[10] : mais ils ont été sapés par les personnes suivantes, qui une fois encore on surgit des suis du 11 septembre 2001, des “amis“ à moi : des néocon[servateurs] faucon-poulets de guerre [Chicken-Hawks] : Paul Wolfowitz, se cachant une fois encore cette fois derrière Mitt Romney [candidat aux élections Présidentielles contre Obama en 2012]; Elliott Abrams se cachant lui aussi derrière Mitt Romney ; [Michael] Chertoff, l[‘ancien] chef de la Sécurité Intérieure [Homeland Security], et ont formé le groupe Chertoff [Chertoff Group], qui n’est rien d’autre qu’une couverture pour la CIA et le FBI, menée par Charles Allen, un ancien opérationnel de la CIA. Tous ceux-là se cachent derrière Mitt Romney, qui lui-même n’a aucune idée de ce dont il parle en matière de politique étrangère. Donc vous avez un candidat présidentiel [Mitt Romney], qui ne peut même pas écrire un mot, avec derrière lui une équipe entière composée de Robert Zoellick, Roger Ailes [Fox News], Rupert Murdoch : il n’a aucune idée claire sur notre politique étrangère, il a par exemple dit que la Russie est notre plus grand ennemi. Non, la Russie n’est pas non plus notre plus grand ennemi, nous sommes une Superpuissance comme Colin Powell l’a dit à plusieurs reprises, alors Mitt Romney devrait se calmer et clarifier ses idées.
Mitt Romney a été cornaqué et pas un homme nommé […7’19’’…], un protégé des vautours néoconservateurs Paul Wolfowitz, Richard Perle. Une fois encore nous avons cette lutte d’influence entre les juif néoconservateur Israël d’un côté et le fait que nous avons un Service de Renseignement qui s’est divisé sous le général Pétraeus, essayant de maintenir la stabilité au Moyen-Orient, un Département d’État qui essaye de maintenir la paix et la stabilité, et une situation [Benghazi] qui a été provoqué par une agitation propagandaire ayant visé les Libyens locaux, mais aussi [par l’utilisation d’]étrangers : des mercenaires et autres, et que cette agitation propagandaire visait à déstabiliser la Libye, et en particulier à assassiner notre Ambassadeur.
Pourquoi cet Ambassadeur là en particulier ? Je pense qu’il est très important pour votre audience de comprendre ce qu’était Christopher Stevens : il était considéré comme ce qui doit être un mot-clé ici : un arabisant [arabist] : c’est un mot qu’il est réellement rare d’utiliser pour décrire ce remarquable Officier du Service Diplomatique [FSO – Foreign Service Officer] : un arabisant est un terme qui a été utilisé par les néoconservateurs, les Israéliens et les autres qui n’aiment pas les experts,[un expert – l’Ambassadeur Stevens] qui était spécialement formé en arabe, qui parlait arabe, qui était sensible à la culture Arabe, qui avait été entraîné spécifiquement dans ce qui est considéré comme le développement de l’Université protestante fondée dans les années 1800 par les missionnaires presbytériens, et qui est devenu l’Université du Liban à Beyrout, et où des hommes braves comme M. [8 :59] ont été formés, un [autre] arabisant avec lequel j’ai eu à travailler, sur le seul traité de paix qui a été atteint [les accords de Camp David], et qui faisait partie de l’équipe de Christopher Stevens
[segment interrompu]
AJ : je sais que vous parlez à la Communauté [Américaine] du Renseignement, que vous n’êtes pas un fan d’Obama, mais vous m’avez parlé au sujet du Renseignement Israélien, en collusion avec le Renseignement saoudien, qui fut derrière l’assassinat de notre Ambassadeur [à Benghazi], s’agit là d’une grosse nouvelle…

[2e segment] :
Alex Jones : Retour avec le Doc. Pieczenik, qui fut le principal psychiatre pour la guerre psychologique sous Jimmy Carter, qui mena la négociation des accords de Camp David, parvenant à un accord, en parlant directement aux acteurs, donc il sait de quoi il parle ici, et ce qu’il dit c’est que cet Ambassadeur… il s’agit d’amener à la guerre par l’assassinat d’un Ambassadeur, via des djihadistes, de faire sauter tout ça [l’équilibre local Lybien] puis de blâmer Obama pour cela. Soyons clairs : je n’aime pas Obama (anti-armes), ni Mitt Romney… Mais le Doc. Pieczenik a travaillé pour Bush Sr. sous Brent Scowcroft : il n’est pas un politicien lui-même, il nous livre juste ici ce qu’il croit qu’il s’est réellement passé sur place.
Mais avant d’aller plus loin je vous le demande à tous : pensez-vous donc vraiment qu’un groupe de djihadistes a pu passer à travers nos forces spéciales qui gardaient notre Ambassadeur, avec seulement 4 gardes de sécurité sur zone ? Je veux dire : Al Quaïda peut maintenant se vanter : « nous connaissons votre dispositif de sécurité ! », C’est édifiant. [à Pieczenik] : Redites-moi ce que vous m’avez dit en privé à l’occasion de cette conversation de trois quarts d’heure que nous avons eue hier : où en sommes-nous vraiment, avec l’Iran notamment, ou tout ceci va-t-il mener ?

SP : ce que nous avons ici, c’est une tentative de début de guerre qui est précipitée par deux pays majeurs : le premier c’est Israël de bibi Netanyahu, dont le pays est en perte de vitesse économique, politique, sociale, isolé par les États-Unis avec le Général Pétraeus ayant énoncé il y a deux ans qu’Israël représente pour nous un handicap[11], et en retour Netanyahu a immédiatement mobilisé la communauté juive aux États-Unis et [de puissants lobbys au premier desquels] l’AIPAC, les sionistes et les néoconservateurs soutenant des gens comme Mitt Romney et d’autres derrière.

AJ : mais Doc. Pieczenik, vous-même êtes juif…

SP : je suis juif en effet, [d’une famille] rescapée de l’Holocauste, mais souvenez-vous : Netanyahu n’est pas lui-même rescapé de l’Holocauste, et contrairement à tout ce que Netanyahu dit à l’Amérique, à Obama… ce ne sont que des mensonges, incluant ce que son père était : il a dit que son père était un enseignant à [l’Université Médicale de] Cornell, ce qu’il répète continuellement. Et je dis qu’il s’agit d’un « juif de la veille de vacances [jew of eve of holyday]» : [l’argument selon lequel] Israël aurait été la fondation [d’un Etat pour] le sauvetage des juifs persécutés. Rien ne pourrait être un plus grand mensonge, que le fait qu’Israël ou la Palestine, à cette époque l’époque où elle n’avait aucune valeur pour les Israéliens.
Je suis le contraire d’un juif : quand […12 :06] est venu en 1927, il y eut une offre formulée par Hitler visant à envoyer des milliers de juifs […] en échange de camions, et […] a dit/répondu : je préférerais avoir 400 vaches plutôt qu’un celui de la diaspora. De façon répétée, Israël a rejeté toute aide en vue d’aider les juifs de la diaspora, ils n’ont pourtant en 1933 en Palestine, il s’agissait d’exporter 36 000 juifs allemands en échange d’argent[12] ; a travaillé avec Heydrich qui était lui-même juif (de la diaspora). Il y avait 165.000 soldats juifs sous les drapeaux allemands, dans les armées de Hitler, de cela Netanyahu ne veut pas entendre parler…

AJ : la c’est de l’histoire très profonde/sensible que vous évoquez.

SP : mais laissez-moi juste dire quelque chose : ce que Bibi dit, ce sont des mensonges, cette arrogance typique des juifs américains, ce n’est qu’un absolu tissu de mensonges. Depuis 1968, Israël a toujours été intéressé à l’activation des juifs de la diaspora sous prétexte d’holocauste, puis [Israël] a créé une machinerie consistant à utiliser l’holocauste comme un moyen de mobiliser les juifs par l’anxiété et la culpabilité [culpabilité mobilisatrice – mobilizing guilt] partout dans le monde[13]. Mais voici ici uniquement le premier coupable.
Le deuxième coupable, c’est l’Arabie Saoudite, et […], c’est la femme du [roi Mahmoud …]. Laissez-moi énoncer les choses comme ceci, très simplement : le fait est que la famille des Saoud n’est pas une héritière légitime pour l’Arabie Saoudite. Ce pays fut créé par l’Angleterre : les Anglais l’ont créée selon un concept appelé « diviser et conquérir (diviser pour mieux régner) [divide & conquer] » : une famille qui est sortie de rien, des suites de l’histoire de Lawrence d’Arabie : elle n’existe même pas, ce sont avant tout des wahhabites : ils distordent le Coran. Le message du Coran à travers l’histoire a toujours été un message de paix et d’amour, et travaillant avec toutes les religions. Ils [les wahhabites] étaient redoutables et les copies wahhabites du Coran sont une distorsion totale. Les vrais descendants légitime à la Mecque et à Médine ne sont pas le Roi Fayçal d’Arabie Saoudite, mais ce sont les Hachémites [et les Chérifiens]. Mais les Britanniques les ont emmenés plus loin afin de laisser la voie libre aux Saoud : ils en ont mis un en Irak qui avait 40 ans [Fayçal Ier], et l’autre en Jordanie [Abdallah bin al-Hussein], afin qu’ils ne puissent plus du tout être de vrais chefs pour le monde musulman, en pouvant se revendiquer du prophète Mohammed.
Donc ce que nous avons là, c’est une collusion entre l’Arabie Saoudite et les juifs néoconservateurs d’Amérique, et avec Israël évidemment, contre le Président [Obama] (indépendamment de savoir si je l’aime ou non) : ils ont aussi menti au sujet de Oussama Bin Laden, lui-même est le fils d’un opérationnel de la CIA, le petit-fils d’un opérationnel de la CIA, qui comprend très bien les enjeux relevant du Renseignement, [ils ont aussi menti au sujet de] l’Ambassadeur des États-Unis qui comprenait très bien ce qui était en train de se passer.

AJ : en effet, expliquez s’il vous plaît en des termes compréhensibles par tous, l’intention derrière cet assassinat de notre ambassadeur.

SP : Il s’est agi de tuer notre Ambassadeur afin de précipiter une guerre dans laquelle Israël pourrait finalement s’engouffrer : une guerre contre l’Iran afin de d’essayer de détruire l’Iran. Ce serait le début de la fin pour Israël, son Armageddon : ils veulent qu’Israël s’engage dans cette guerre, mais il veut surtout que l’Amérique s’engage dans cette guerre afin qu’Israël puisse sortir de ce merdier, parce qu’Israël n’a aucune chance de réussir un quelconque combat contre l’Iran : c’est une impossibilité logistique autant que stratégique.
Israël a perdu toutes ses guerres depuis 1968, il n’y a pas une seule guerre dans laquelle ils ont réussi, quoi qu’ils puissent en dire à qui que ce soit. Et la dernière qui a été menée [Liban 2006], lorsqu’ils ont perdu des milliers d’hommes, doit être considérée comme un rappel pour les mères israéliennes : à chaque fois qu’elles envoient leurs enfants à la guerre, ils vont mourir en nombre et aucun Américain ne viendra pour les aider. Petraeus [CIA] ne viendra pas, Dempsey [U.S.Army] ne viendra pas, ni aucun de nos soldats ni aucuns n’opérationnel du Renseignement.
Ce que nous avons donc ici, c’est une lutte interne contre l’Arabie Saoudite, attaquant les États-Unis pour tuer l’un de leurs Ambassadeurs [américain], au nom du fait qu’il représentait là-bas les États-Unis, et qu’il était un arabisant. Laissez-moi vous dire encore une fois rapidement ce qu’était un arabisant : ils ont été des gens célèbres qui ont aidé à développer des traités, et notamment le seul traité qui a jamais été conclu entre Israël et les pays musulmans, l’Égypte en tête : ce furent les accords de camp David, au sein desquels j’ai eu le privilège d’être l’un des membres [négociateurs], et parmi les plus fameux personnage là-bas il y avait Hermann F. Eilts, Ambassadeur américain au Caire ; un autre nom fut Franck Wiesner[14], un grand Officier du Service Diplomatique [Foreign Service Officers]; une autre personne du nom de "Chas" [Charles W.] Freeman, qui a été accusé par les néoconservateurs d’être anti-Israël, parce qu’il parle arabe ! Il est un érudit ! Au sein des officiers du service diplomatique…
Donc ce que vous voyez ici, c’est une division au sein même des États-Unis, ourdie par les sionistes, non pas par les juifs seulement mais par les sionistes, par les opérationnels du Mossad israélien, et par les financements saoudiens, afin de dénigrer la valeur de nos Officiers du Service Diplomatique qui sont justement formés en étudiant culture arabe,  incluant April Glaspie.
[Sachez qu’]un Président qui s’est débarrassé de tous ses arabisants, sous la pression des néoconservateurs, fut Bill Clinton[15]. Or ironiquement, [c’est sa femme]Hillary Clinton qui était en train d’essayer de maintenir un semblant de paix pour son époux,  [mais elle] fut totalement intimidée par les juifs néoconservateurs, afin de se débarrasser de chaque arabisant au sein du Département d’État, pour les remplacer par des gens comme Martin indyk[16], qui fut Ambassadeur [des États-Unis] en Israël, mais qui n’était rien d’autre qu’un espion australien qui devint tout d’un coup citoyen américain, et fut nominé par Dennis Ross, un autre néoconservateur qui travailla avec Paul Wolfowitz, et qui fut fait Ambassadeur de l’OTAN en Israël.

AJ [un peu dépassé par le propos]) : Doc, vous allez avoir un segment de temps plus long cette semaine puisque que vraisemblablement vous devez pouvoir déballer cette histoire tout entière, mais là est l’enjeu [d’aujourd’hui] : la flotte britannique est en train de se masser, nous avons une vingtaine de nations qui s’amassent ainsi, ça transparaît dans les médias, nous avons des “assouplissement quantitatif“  [QE] sans limite qui commence, nous avons notre Gouvernement qui mendie [de la dette] comme si c’était la fin du monde.. tous ces éléments me font voir que ceci pourrait mener à une troisième guerre mondiale en octobre, ne suis-je pas dans le vrai ?

SP : c’est juste, et ça pourrait être plus tôt qu’octobre, parce que nous avons le Yom Kipour, je l’ai déjà prédit à votre émission et en privé à destination de nos personnels à la Sécurité Nationale, que Bibi Netanyahu pourrait lancer quelque chose pour Rosh Hashana, c’était il y a déjà un an que je l’ai énoncé. C’était aussi prévisible qu’une horloge : les Israéliens sont très, près prévisibles : ils vont tenter quelque chose pour le prochain Yom Kipour, à moins que des opérationnels du Mossad ou du Shin Bet ne sortent Netanyahu du jeu, qu’ils ne fassent à Netanyahu ce qui est arrivé à Rabin, ils comprendront ce dont je parle ici… autrement, ces gens [Netanyahu et les sionistes/néoconservateurs américains] vont abattre Israël [en le précipitant dans la guerre] et ce serait une troisième guerre mondiale. La Turquie essaye de nous aider, la Russie essaye de nous aider, la Syrie essaye aussi de nous aider…

AJ  [pause] l’interrompt : les gens savent de quoi vous parlez ici ce, ce sont des choses très sérieuses. Je veux la paix, je ne veux pas de guerre mondiale, et je vois la police et chacun comprenant que la fin potentielle des États-Unis est en jeu et je n’aime pas ça. Je n’aime pas ou ceci est en train de nous amener, qu’un petit groupe de gens veuille la fin du monde, déjà en Israël, en Iran, et même des chrétiens dont je ne crois pas qu’il soit vraiment chrétiens[17]

[3e Segment]
AJ : je suis littéralement sonné par les choses que le Dr. Pieczenik a évoquées. Clairement, les médias PC[18] se précipitent après [contre] Obama, c’est tellement clair… [je précise que] je n’aime pas Obama, son socialisme, son hystérie anti-armes… j’aimerais que Romney soit une alternative, je ne suis pas en train de dire « votez pour l’un ou pour l’autre ». Mais là, Pieczenik sait de quoi il parle en matière politique… Il a balancé quelques bombes là, mais la plupart des analystes disent que ceci pourrait en effet mener facilement à une troisième guerre mondiale, et parallèlement les néoconservateurs tentent de déstabiliser la Russie et même de renverser [le gouvernement là-bas[19]], les prédateurs lancent une nouvelle course aux armements. Est-ce que le complexe militaro-industriel ce qu’ils sont en train de lancer la troisième guerre mondiale, et qu’ils ne vont pas être en mesure au final diviser l’argent qu’ils auront ainsi gagné ?

SP : bien, rendus à ce point-là, le complexe militaro-industriel est complètement hors du débat [“à l’Ouest“]. Ce dont ils sont apeurés, ce sont les 2000 milliards de dollars de baisses des subsides qu’ils vont obtenir des militaires. Mais les militaires à ce stade, sont divisés : ce que vous avez, ce sont des généraux militaires qui ont eu des expériences du combat et ne veulent plus partir en guerre en Irak, en Afghanistan, et qui ont dit au Président et aux autres que c’est assez, nous devons « sortir du bac à sable [get out of the sandbox]», comme le général Pétraeus l’a dit. Mais nous avons un plus gros enjeu, bien plus important pour nous que le Moyen-Orient, c’est la cyber-guerre comme l’a dit Keith Alexander. Et notre gros enjeu est en Extrême-Orient : Asie du Sud-Est Pacifique et Chine

AJ : les États-Unis ont perdu tout leur espoir, en s’engageant de façon hasardeuse de plein de façons différentes pour aider Israël. Et pourtant tout ceci n’a pas aidé Israël, Israël n’a jamais été autant en état d’insécurité.

SP : correct, du fait de leur propre paranoïa annuelle et de ce sentiment d’insécurité qu’ils n’arrêtent jamais de nourrir en eux-mêmes. Et ce qu’il se passe, c’est que leurs soldats ne sont même plus équipés. Souvenez-vous que nous ce ne sont pas les mêmes sionistes, qui sont venus en 1948, [dans ce] qui fut en passant une campagne de génocide comme l’ont plus tard admis des hauts gradés israéliens[20] contre les palestiniens…

AJ : ils ont aussi tué des tas de juifs séfarades avec des radiations, le savez-vous ?

SP : oui j’ai su aussi qu’ils ont créé un grand nombre d’agitations propagandaires au Maroc afin de forcer les juifs marocains à quitter le roi Hassan II du Maroc qui était un vrai ami des juifs, donc les Israéliens et les sionistes ont institutionnalisé une utilisation des juifs de la diaspora : les juifs polonais, russe, les juifs séfarades, en tant qu’une arme afin de manipuler l’opinion du monde entier, afin de créer de l’agitation propagandaire, de la même façon que l’Arabie Saoudite utilise ses propres salafistes [wahhabites], afin d’être les “vilains [sadmen]“ contre les États-Unis, et de les utiliser sous la forme [labellisée] “Al-Qaida“, ou sous n’importe quelle forme depuis l’Arabie Saoudite : un pays qui est en train de s’effondrer parce que nous en sommes à la seconde ou à la troisième génération d’une classe dirigeante illégitime, depuis un roi illégitime, tout ceci est à présent dans un processus d’effondrement : les deux Etats, Israël et l’Arabie Saoudite, sont dans une situation désespérée et ils sont en train d’essayer de forcer l’Amérique à reprendre pied au Moyen-Orient, or Barack Obama a dit NON et il a été correct en cela, et le général Petraeus a dit NON également, et Dempsey a dit clairement : « nous n’allons pas entrer en guerre pour vous protéger ».

AJ : [remercie] conclusions, vous nous avez dit que vous avec confronté directement Dempsey puis après il est sorti pour dire « ne blâmez pas l’Armée américaine ou moi-même pour des attaques israéliennes »… je crois que la [seule] réponse à ce dont vous étiez en train de parler, c’est d’avoir notre gouvernement et nos militaires unifiés, afin de pouvoir dire clairement : « nous n’avons pas fait ça, arrêtez », parce que si on ne gueule pas [la vérité]… ceci me semble être un coup monté sous faux drapeau [CMFD] : cette arrogance israélienne juste maintenant, il serait tout à fait susceptible de mettre en place un CMFD.

SP : ils en piaffent ! Bien sûr que c’est un CMFD, nos militaires m’ont clairement montré [personnellement] qu’ils avaient besoin d’un préavis de deux jours pour être engagés…

AJ : [rappel du CV de Pieczenik] : négociation lors de prise d’otages, guerre psychologique… le personnage de Jack Ryan de Tom Clancy, dont Tom Clancy a dit qu’il s’agissait en fait d’un personnage composite entre Pieczenik et d’autres, il a été l’un des experts auprès de Tom Clancy, quelqu’un de très sérieux… en communiquant avec les Agences de Renseignement du monde entier à travers cette émission aujourd’hui (au public), donc j’amène ce genre d’invité de haut niveau évoquant des discussions qui se déroulent derrière la scène, en coulisses : au Pentagone, lors des réunions de haut gradé, dans les réunions du CFR à haut niveau. Cet homme a travaillé pour Henry Kissinger ou George Bush Sr., il est qualifié pour parler des structures de pouvoir, et il est en train de nous dire ce type de choses… Il a déjà été dans cette émission il y a 10 ans[21]. Il ne se joue pas, le Doc. Pieczenik « sait où les corps sont enterrés ».
Parlezs’il vous plaît de cette affaire de Benghazi et de l’assassinat de notre Ambassadeur, et développez le point que vous avez initié : des “djihadistes moyens“ n’auraient pas pu réaliser cela, et [développez] le message qui a été envoyé, via vos sources au sein du Pentagone : ils savent qui a réellement tué cet homme, et le message a été envoyé… [ce qui doit comprendre en compris]

SP : le fait est que cette Ambassade dans laquelle travaillait notre Ambassadeur, était tellement excentrée, à deux jours en termes de délai de réponse. Pour avoir fait ça, il s’agissait de professionnels, prêts à “cueillir“ notre ambassadeur qui était un arabisant, et la raison pour laquelle je dis qu’il s’agissait d’un arabisant, c’est qu’en fait ils voulaient le tuer parce qu’il était trop influent dans le monde arabe, il était trop dangereux pour les intérêts Israéliens et pour les intérêts saoudiens, et pour certains intérêts relevant de Sécurité Nationale gouvernés par les néoconservateurs.
À présent, quand je parle d’Obama étant en train de se faire « Carteriser », c’est parce que j’ai travaillé pour Carter : Jimmy Carter fut le seul Président des États-Unis ayant mené un accord de paix à Camp David, le seul Président américain à l’avoir mis en œuvre concernant les enjeux relevant des droits de l’homme, et le seul Président des États-Unis à avoir viré 4000, écoutez-moi très attentivement, 4000 opérationnels humains de la CIA : il a réalisé le désastre que la CIA était devenue, ce contre quoi le Général Eisenhower avait averti bien avant en évoquant [le risque  d’]une « légende de cendres » qui pourrait aboutir à « détruire notre pays », à moins d’être en mesure de contenir et de restreindre la CIA. Et c’est ce que Jimmy Carter a fait, et il fut en cela un grand Président, rétrospectivement. Et je pense qu’Obama devrait être très fier que les néoconservateurs [lui aient donné le] statut de Jimmy Carter : Jimmy Carter fut le seul président qui réussit à conclure un accord de paix avec Israël : j’ai eu à travailler avec Anouar al Sadate, avec Menachem Begin, avec […], avec Chase Freeman, des grands hommes.

AJ : et vous avez été arrêté par [Bachar Al-] Assad ?! Un jour il faudra que vous reveniez parler de toutes ces choses mêmes si certaines peuvent être classifiées. Mais [concernant l’affaire de Benghazi] : comment pensent-ils s’en tirer malgré autant de mensonges ?

SP : ils ne vont pas s’en tirer avec ça, parce que comme je vous l’ai dit durant la dernière émission, il y a un réel problème que Dempsey nous a présenté, et au sujet face auquel notre appareil militaire est vraiment préoccupé : il s’agit du délai de quelques minutes nécessaires pour prépositionner [un vecteur nucléaire], qu’Israël ne va pas nous donner un ou les États-Unis, et qu’il va préférer lancer cette attaque, vraisemblablement par Nétanyahou et les Forces de Défense Israélienne.
Leur stratégie va être de nous forcer à les sauver d’une destruction totale, et la réponse c’est que Nétanyahou n’a aucune idée du fait que Petraeus ne va pas les sauver, Dempsey ne va pas les sauver, notre Marine [US NAvy] ne va pas les sauver, pas plus que [l’Amiral] McRAven ni Obama : il [Nétanyahou] ne parvient pas à comprendre [accepter] ce message, jusqu’à [oser] tuer notre Ambassadeur, afin de mettre en place ce que l’on appelle de l’agitation propagandaire, seulement [/ce qui n’a pu être fait qu’]avec l’approbation de l’Arabie Saoudite.
L’Arabie Saoudite et Israël sont deux jumeaux : des Doppelgänger. Il n’est pas possible de les séparer car en termes d’analyse, ils évoluent de conserve depuis le 11 septembre 2001 surtout, mais ça remonte en fait à l’époque où Jimmy Carter a viré les 4000 opérationnels, parce que ces gens sont allés vers l’Arabie Saoudite :ces gens qui étaient des laissés-pour-compte de l’Agence, et alors l’Arabie Saoudite et le Mossad, et ISI pakistanaise ont reconstitué un Service de Renseignement qui était totalement illégal, pour beaucoup de ceux qui étaient entrés dans l’Administration Carter : des juifs comme Dennis Ross, ou Martin Indyk, un opérationnel agissant au nom du gouvernement australien, qui devint ensuite un citoyen américain et qui à peine un jour après fut nommé ambassadeur en Israël, sous Dennis Ross, le néoconservateur qui le contrôle…

AJ : nous reviendrons là-dessus, mais un dernier mot sujet de la flotte qui converge vers le détroit d’Ormuz. Ce qui ne s’est jamais passé à l’occasion de ces cinq dernières années. Mes renseignements évoquent qu’Israël a donné le feu vert à présent pour une attaque à n’importe quel moment, dans le prochain mois et demi, contre l’Iran, et l’Iran qui en retour attaquerait les bases américaines partout dans le Moyen-Orient, avec leurs missiles dessinés aux [forces des] États-Unis, et par des groupes liés à Al Qaïda partie Arabie Saoudite, commençant à attaquer les installations américaines.
Ainsi les Israéliens ont pensé qu’il créeraient ainsi une réponse "“sympathique“[22] au niveau domestique, aux États-Unis, permettant de lancer un grand appel à l’attaque des arabes : ils [les israéliens] nous considère comme politiquement et politiquement totalement ignorants, acéphales, et que dans ce cas il suffirait de cliquetis de sabre et de répéter « bombarder les Arabes !!! »… Vous pouvez voir cette manipulation qui s’adresse à des mentalités d’enfants de cinq ans, brièvement quelle est votre analyse là-dessus :

SP : oui. Et je le résumerais brièvement comme suit : de la même manière que Hitler a créé le premier holocauste des juifs, Nétanyahou va être responsable du second holocauste des juifs, au XXIe siècle. Il va être le Hitler du XXIe siècle par ce qu’il aura fait aux juifs, et à ce nouvel an c’est ce que j’ai dit au sujet de Nétanyahou : il a été impliqué dans le 11 septembre 2001, il a été un une partie de la conspiration, de l’agitation propagandaire et de l’assassinat de cet Ambassadeur, et à présent il créée de l’agitation en vue de la participation à cette guerre. Mais nous n’allons pas y aller et nous allons avoir un pogrom en forme d’holocauste, de la même ampleur que celui que nous avons vu sous Hitler…

AJ (sonné) : bien, merci doc…


[1] « Will America Help Israel Attack Iran? » (CFR blog, Micah Zenko, 15 août 2012).

[3]« Gen. Dempsey: Iran rational actor, not after nukes [Gen Dempsey : Iran est un acteur rationnel, [ne le serait] pas après une frappe nucléaire]» (Infowars, 20 février 2012), « US, Britain urge Israel not to attack Iran » (MSNBC, 2/20/2012) ; « Qui a peur de l’Homme perse? Déconstruction de la psychose autour du nucléaire iranien » (Tristan Irschlinger, Victor Santos Rodriguez, 8 octobre 2012, Partie 1-6)

[4] « Bibi: ‘Gen. Dempsey is servant of Iran’ » (Réseau Voltaire, 24 février 2012) :
« Le Gen. Dempsey a aussi répété une évaluation datant de 2008 concernant la république islamique, déclarant : « nous sommes de l’opinion que l’Iran est un acteur rationnel » cette remarque mit en colère le patron juif sioniste du puissant laboratoire d’idées juif, le Council on Foreign Relations (CFR), le Dr. Richard N. Haass, qui a dit chez MSNBC aujourd’hui : « appeler l’Iran un acteur rationnel est un message codé. Laissez-moi juste le clarifier : si vous les appelez “rationnels“, ça signifie que la dissuasion fonctionne et cela signifie que vous voulez vivre avec un Iran qui aurait l’arme nucléaire » apparemment, les sionistes conservateurs [con-Zionist] veut que les Américains croient qu’Israël ne possède pas entre 240 et 400 têtes nucléaires »
[5] « Armada of British naval power massing in the Gulf as Israel prepares an Iran strike » (Telegraph, 15 septembre 2012) : Une source de la Défense [britannique] a raconté au Sunday Telegraph hier soir : « si il y a la guerre, ça sera un carnage. Les pertes iraniennes seraient énormes mais elles pourraient infliger des coups sévères contre les États-Unis et les Britanniques. La Garde républicaine iranienne est bien versée dans la guerre asymétrique et utiliserait des attaques en essaim pour couler ou endommager gravement des navires. C'est un conflit dont personne ne veut, mais la rhétorique d'Israël est implacable. »
« Iran responds to Massive U.S. Armada gathering in the Persian Gulf » (Infowars, 16 septembre 2012) ; comparer quatre ans plus tard : « Another Iran-US Showdown in Persian Gulf » (Fars News, 27 janv. 2016).
[6] En jargon politique américain, une « surprise d'octobre [October surprise] » est une nouvelle délibérément créée ou minutée, apparaissant en apparence spontanément pour influencer le résultat d'une élection en termes de vote, spécialement d’une élection présidentielle américaine (ayant lieu début novembre). Depuis l'élection présidentielle de 1972, au cours de laquelle l'expression fut utilisée pour la première fois, le terme « surprise d'octobre », a été utilisé volontiers durant les campagnes électorales, par tous les partis qui voulaient discréditer une campagne d'information tardive, déclenchée par un parti ou par un autre.
Wikipedia : La Surprise d'Octobre fait référence à une hypothèse en rapport avec la libération des 66 otages américains détenus à l'ambassade de Téhéran, et selon laquelle l'entourage de Ronald Reagan aurait négocié secrètement avec les Iraniens pour empêcher la libération des otages avant la défaite de son rival Jimmy Carter, qui dans le cas inverse aurait bénéficié de cette heureuse surprise en ce dernier mois avant les élections : octobre. La prise d'otages a en effet commencé le 4 novembre 1979. Un an plus tard, jour pour jour, Ronald Reagan était élu président des États-Unis. Enfin, le 20 janvier 1981, jour de son adresse inaugurale, l'ensemble des otages est libéré, douze minutes après le premier discours du nouveau président Reagan. L'accord passé entre l'ayatollah Khomeiny et Reagan aurait porté sur une reprise de la livraison d'armements à l'Iran en échange d'une libération tardive des otages, afin de désavantager Jimmy Carter, qui avait essuyé un revers cuisant lors de l'opération commando pour les délivrer. Quelques années plus tard, le scandale de l'Affaire Iran-Contra, lié aux Contras du Nicaragua, éclatait.
[7] [to deep-six = détruire/se débarrasser de].
[8] « L'homme qui a éliminé Ben Laden » (Paris Match, 27/06/2013).
[9] NB : Pieczenik s’est ravisé ensuite… il s’est agit vraisemblablement à l'époque de préserver les apparences.
[10] Sur H. Clinton comme B. Obama, il est clair que Pieczenik était à cette époque-là ou bien simplement poli, plus vraisemblablement, préserver les instituts (Président, Secrétaire d'État), pour ne cibler que prioritairement les vrais responsables commanditaires derrière l'affaire de Benghazi.
[11]« U.S. General: Israel-Palestinian Conflict Foments anti-U.S. Sentiment » (Haaretz, 17.03.2010) ; « Petraeus On Israel » (The Atlantic, 14-3-2010) ; « Petraeus’s Israel Problem » (National Review, 8-4-2010) ; « Israel: Petraeus was unfaithful to us » (Gilad Atzmon, 15 novembre 2012) ; « General Petraeus’s leaked emails about Israel » (NewStatesMan ; 5-7-2010) ; « STEPHEN SNIEGOSKI: RICHARD COHEN –ISRAEL LIABILITY FOR US » (Veteran Today, 17-9-2010) ; « Petraeus Sets the Record Straight on Israel » (spectator, 25 mars 2010) ; « Ex-US general: We pay a price for backing Israel » (Time of Israel, 25-7-2013) ;  « Washington Asks: What to Do About Israel? » (NYT, 5-6-2010) ; « When former CIA chief David Petraeus enraged the Israel lobby » (Electronic Intifada, Ali Abunimah Lobby Watch, 10 Novembre 2012).
Comparer : « Israel: Not Just a Strategic Asset, But a Strategic Bonanza » (Robert Satloff, colloque “Israel: Asset or Liability?” de l’AIPAC, tenu au Nixon Center Debate le 20 juillet 2010).
[12] Voir : « Le pacte germano sioniste - 7 août 1933 » (Jean-Claude Valla, Librairie Nationale, 2001).
[13] Rappr : Norman Finkelstein : « L’industrie de l’holocauste » (Verso Books, 2000).
[14] Semble être un homonyme de Franck Wisner (1909-1965), Directeur des opérations de l'Office of Strategic Services (OSS) en Europe du Sud, devenu ensuite Directeur de la planification lorsque l'OSS devint la CIA, ce qui faisait de lui de facto le chef des réseaux stay-behind de l'OTAN. Ce fut l'un des principaux fondateurs, aux côtés d'Allen Dulles et de Richard Helms de la doctrine d'action clandestine de la CIA des années 1950.
[15] Un cas ici tout à fait époustouflant, qui explique à lui seul ce dont se plaignait l'ancien agent de la CIA Robert Baer dans « La chute de la CIA », concernant la façon dont fut artificiellement sabotée expertise de la CIA en matière de renseignement humain, spécialement dans les pays musulmans.
[16] Rappr : « Clinton Hopes Indyk Appointment Will Appease Jewish Leaders » (Washington Report on Middle East Affairs, Mars 1993) ; « Scoring Obama's Foreign Policy » (Foreign Affairs, Mai-Juin 2012, par Martin Indyk, Kenneth Lieberthal, and Michael E. O'Hanlon)

[17] Références aux courants évangéliques, millénaristes, dispensationnalistes, etc… qui de façon extrêmement malsaine, poussent également Israël à son autodestruction.
[18] Principaux Courants/Politiquement Corrects [Mainstream].
[19] Tentative de révolution dite « des rubans blancs »… fin 2011 avec des suites en 2012 (élections présidentielles).
[20] Dayan notamment.
[21] Avril 2002.
[22] [étymologiquement : « souffrir avec »]