« OPUS 168 Boris
Badenov Johnson »
« Boris Badenov Johnson »[1]
Sur Boris Johnson et son incapacité
à mener à bien le Brexit en suspend depuis trois ans, après le départ de Theresa
May qui n’a pas su renégocier réellement un accord multilatéral pour
l’Angleterre afin de quitter l’UE.
Le sujet comporte plusieurs
variables, mais le point principal c’est que nous avons pour enjeux la
frontière physique avec l’Irlande, l’indépendantisme écossais et la signification
économique d’une sortie de l’UE pour l’Angleterre.
Or ces trois enjeux n’ont pas
été traités proprement. Au lieu de cela, Boris Johnson a été nommé Premier
ministre du parti conservateur. Apparemment, cela semble être une bonne chose :
il est un personnage assez emblématique, il est écrivain, nouvelliste,
journaliste, ancien Maire de Londres et ancien Secrétaire aux Affaires
Etrangères.
Mais le vrai problème est
pour moi qu’il est un menteur pathologique, parce que ce dont il n’a
réellement pas parlé, c’est le fait qu’il n’est pas réellement né en
Angleterre : il est né à New York, dans l’East Side de New York, d’un
père qui a fait ses études à l’université de Columbia et a travaillé pour la Banque
Mondiale, ce qui n’est pas exactement une institution première/fondamentale, et
ne sert qu’à héberger une bande d’opérationnels du Renseignement, qui siègent
tous là-bas, de même qu’à l’ONU, pour n’y rien faire.
2e problème :
la mère de Boris Johnson, Fawcett, nom de jeune fille Lowi. Qui
est-elle, une question plus importante que quoi que ce soit d’autre : elle
est petite fille et fille de Rabbins juifs orthodoxes de Lituanie. Or ce que
les journaux n’écrivent pas, c’est que Boris Johnson, outre le fait/de la même
façon qu’il a pu se livrer à la prévarication, outre toutes les choses dénuées
de sens qu’il a pu dire ou faire, n’a pas mentionné le fait qu’il a été élevé
en tant que Juif. À présent, je n’ai pas de problème avec, excepté ce que
disent nos rapports de renseignement : en 1984, il a passé beaucoup de
temps si dans un kibboutz ou plutôt un Moshav, en Israël.
À présent, la plupart du temps
les Juifs anglais ne sont pas un problème, et parmi eux l’un des plus fameux
Premiers ministres anglais qui était également juif, Disraeli (1804-1881) :
Premier ministre de la Reine Victoria, il réussit notamment à acheter les parts
du canal de Suez, grâce à Lionel-Nathan de
Rothschild.
Mais là où je vais en venir,
c’est que je ne suis pas convaincu de la loyauté de Boris Johnson :
si cette loyauté va à l’Angleterre, aux États-Unis ou à Israël. La
préoccupation qui m’anime au sujet de Boris Johnson, outre le fait qu’il soit
un sociopathe et un menteur, est sensiblement la même que j’ai pu évoquer au
sujet de Jeffrey Epstein. [À mon avis,] il ne fait pas l’ombre d’un doute
que Boris Johnson a été coopté par le Mossad : quand vous vous rendez
dans un kibboutz en 1984, vous êtes complètement impliqués avec le Renseignement
israélien, particulièrement si vous n’appartenez pas à Israël, où que vous ne
vivez pas en Israël à plein temps. Ils vont vous utiliser comme un
opérationnel/atout et comme un agent. Aucune mention n’a jamais été fait de
cela dans son histoire, j’ai dû compulser les dossiers du renseignement, afin
de me renseigner réellement concernant à quel point il était proche d’Israël.
Et bien :
-
il en est assez proche, à tel point que Bibi
[Netanyahu] a pu lui écrire « Mazel Tov », en yiddish en en hébreux (quand
nous [juifs] souhaitons à un autre juif Mazeltov, [c’est un marque de sympathie]),
-
[Ernest] Herzog, l’un des responsables du Congrès Juif
Mondial,[2] a dit
[de lui] : « nous avons un ami très proche ici en Boris Johnson. »
Et ceci me préoccupe, parce que je
ne suis pas sûr que les intérêts de l’Angleterre soient totalement servis par
Boris Johnson : il n’est pas honnête/sincère/fidèle, pas très efficace
pour autant que l’on sache, et pas non plus efficient. Par nature il a une
carrière polymathe
sociopathe, c’est-à-dire qu’il veut sans cesse faire plein de choses mais
aucune menée à son terme ou sérieusement.
Or avec le Brexit, vous
avez besoin d’une capacité à la fois stratégique et tactique. Vous avez aussi
besoin de connaître la Haute finance et d’avoir la capacité à rassembler tous
les types d’enjeux en un seul ensemble, à savoir : qu’est-ce que l’UE, quels
enjeux vont être impliqués [dans le contexte d’un Brexit], avec qui de l’UE
vous allez devoir traiter, allez-vous traiter réellement avec Bruxelles, ou
bien avec le vieil ennemi de l’Angleterre, nommément l’Allemagne.
Pour résumer, j’ai des doutes
sujets du Brexit : je ne veux pas que l’Angleterre s’y engage [à la légère].
Permettez-moi de citer un
proverbe juif qui « la vérité est très lourde, c’est pourquoi très peu la portent
avec eux »…
Additifs/Rappr :
« Boris Johnson’s Sister
Reveals His Little-known Past as a Volunteer on an Israeli Kibbutz »
(Haaretz, 8-8-16)
« After
Netanyahu, Johnson meets Pence amid Brexit crisis » (Times of Israel,
5-9-19)
https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/after-netanyahu-johnson-meets-pence-amid-brexit-crisis/
« Netanyahu
arrives at 10 Downing Street for talks with Johnson » (Times of
Israel, 5-9-19)
[1] Référence
au personnage de dessin animé des années 1950-60, Boris Badenov, sorte d’agent
de renseignement mais prenant parfois des libertés avec ses devoirs…
[2]
(Président du Département à la Sécurité de la Communauté Juive Mondiale du CJM
[Head of the WJC Global Jewish Community Security Department] https://www.worldjewishcongress.org/en/bio/ernest-herzog