Dr. Steve Pieczenik, chez Alex
Jones, 16 Septembre 2012, sur Benghazi, Israël, le 11 septembre 2001,
Netanyahou, l’AIPAC, le Sionisme.
Alex Jones [Présentation de Steve Pieczenik] :
M.D, PhD, Psychiatre, ancien Officier du Département d’État, créateur, écrivain
et éditeur des livres de et/ou en coopération avec Tom Clancy (Op Centre, Net
Force), consultant pour des films à Hollywood, auteur encensé par la critique
pour ses livres d’intrigues psycho-politiques ; formé en psychiatrie à
Harvard, en relations internationales au MIT. Ses nouvelles se basent sur une
expertise de 20 ans en tant que colonel dans des opérations noires [Black Ops], a écrit des livres
sur la guerre psychologique, pour le
Département d’État, notamment un Manuel adopté par la CIA ; a contribué à
renverser des gouvernements, aussi à des assassinats qu’il ne détaillera pas… Il
s’agit de comprendre que c’est un homme très sérieux ; membre du Council on Foreign Relations
(CFR), il m’a dit il y a un mois et demi de cela (l’entrevue peut être
retrouvée sur Infowars.com) :
« j’ai vu le Général Dempsey en
face-à-face, le Chef d’Etat-Major [chairman of the Joint Chieff of
Staff], Dempsey disant que les États-Unis seraient derrière [soutiendraient]
une attaque contre l’Iran, [car] nous ne
voulons pas être blâmés [grondés par Israël] », c’est paru entre-temps
dans la presse[1] :
NB : en fait il s’agissait d’une mise sous pression
de Dempsey par Netanyahu, la position israélienne étant relayée par les réseaux
sionistes américains jusqu’au CFR, largement dénoncés par Pieczenik[2] :
« Time to Attack
Iran - Why a Strike Is the Least Bad Option [Il est] temps d’attaquer
l’Iran - pourquoi une frappe est la moins mauvaise option] » (CFR, Matthew
Kroenig, paru dans Foreign
Affairs, janvier février 2012). Par la suite le Général Dempsey a qualifié
l’Iran d’« acteur rationnel » devant
le Sénat américain, relayé sur MSNBC[3], ce qui
lui attira les foudres de Netanyahu, relayées par les milieux sionistes
américains que dénonce Pieczenik[4].
Voilà la situation : les
Israéliens font des pieds et des mains pour obtenir une frappe contre l’Iran
avec toute la Marine américaine, les Britanniques et une coalition de 25
nations convergeant vers le détroit d’Ormuz[5].
Parallèlement vous avez l’assassinat de l’Ambassadeur américain à
Benghazi, et mes sources disent, incluant Pieczenik : la “surprise
d’octobre [octobre surprise][6]“
a pour but de forcer la main d’Obama (et en passant Pieczenik a travaillé
pour les Présidents Carter, George Bush Sr., et d’autres, il est assez bipartite
[non limité au service d’un seul parti], il s’agit plutôt en fait du service de
l’État avant tout [au-delà des partis]).
Nous demandons donc au Doc.
Pieczenik : Où en sommes-nous,
géopolitiquement ? Je sais que vous avez pris position contre Obama concernant
l’affaire de la soi-disant capture de Ben Laden, il ne s’agit pas
de le blâmer ici, mais clairement il semble que les médias sont en train de [mettre sous pression] Obama.
Qu’est-ce qui est derrière tout cela, en termes géopolitiques ?
SP : Ce qu’il y a derrière
tout ça, géopolitiquement, c’est l’extension
[de sujets dont nous avons déjà parlé auparavant : Ben Laden & Cie] et nous allons être assez braves pour les
inclure, comme vous avez été auparavant assez brave pour comprendre ce qui est
donc ici une expansion du 11 septembre
2001, et au passage une confirmation de ce en quoi cet épisode fut un faux
drapeau [Coup Monté (ou “laissé faire“ sous Faux Drapeau – CMDP / Stand Down and False Flag].
Pour continuer, il s’agit d’une confrontation entre la CIA et nos militaires
[auprès du] Président des États-Unis, menant/continuant une activité
couverte [camouflée], permettant à chacun de se repositionner dans le cadre du
Moyen-Orient : nos militaires avec
le général Pétraeus [qui était alors DCI en septembre 2012], et sous d’autres
généraux qui sont en train de démêler la situation au Moyen-Orient.
En vue globale : nous avons une puissance chiite, l’Iran,
combattant des sunnites avec l’Arabie Saoudite. Mais au Moyen-Orient il y a
surtout Israël qui est dans une fuite/tromperie perpétuelle vis-à-vis de tous
les autres acteurs, incluant l’Arabie Saoudite, et particulièrement les juifs
de la diaspora aux États-Unis, [qui sont utilisés]en tant qu’un moyen d’exercer
une pression sur Obama[7],
sur le Général Dempsey, et le Général Petraeus, afin de dire : « nous
voulons poser une “ligne rouge“, afin d’être en mesure d’attaquer l’Iran si l’Iran
la dépasse ».
Et la réponse a été donnée et répétée par le général Dempsey :
« NON : nous n’allons pas vous donner [l’autorisation de mettre] une
“ligne rouge“. Et le général Petraeus
a dit : « non seulement nous n’allons pas vous donner une ligne rouge, mais nous
voulons que vous sachiez que dans aucune circonstance (et j’ai une grande admiration pour général
Petraeus, même si je ne travaille pas directement avec lui, je sais ce qu’il a
fait) il a déclaré de manière répétée
que d’un point de vue géopolitique, Israël est un handicap stratégique, l’a été
depuis de plus de 20 ans »
Et en effet depuis 1968 nous n’avons plus besoin d’Israël, hormis le
fait qu’ils ont été utiles durant l’Union Soviétique, sur notre flanc Est, Sud
et Nord : pour la première fois depuis 1948, géopolitiquement, Israël est
à la fois mis en difficulté par le Hezbollah, en tant que combattant par
procuration [proxy] pour le compte de l’Iran, par le Hamas et dans la bande de
Gaza et sur leur Sud par la Confrérie des Frères musulmans ou Al Qaïda : mais dans chacun de ces acteurs Israël a eu
une parcelle [d’influence]. Israël n’est innocent dans aucune de leurs
activités, et contrairement au discours de Netanyahu aujourd’hui, à CNN où
il souhaite à tout le monde une bonne année, en retour je souhaite à Bibi Netanyahu et aux Israéliens une
bonne année, mais surtout je souhaite
que tout d’abord il [Bibi] commence par dire la vérité : [au sujet de] l’implication
d’Israël dans le 11 septembre 2001, [attentats] à l’occasion desquels plus de
134 opérationnels du Mossad ont étécueillis : c’est le FBI qui les a
attrapés, les à débrieffés et ils ont été clairement impliqués, aux côtés de
l’ISI pakistanaise, et du Renseignement de l’Arabie Saoudite.
Ensuite nous revenons au vieux
problème d’Oussama Ben Laden, dont Obama a dit de manière incorrecte en ayant
menti au public, qu’il avait été tué par l’équipe 6 des SEAL [Seal team 6] : l’Amiral McRaven[8] a menti de manière répétée, malheureusement
il s’agit d’un amiral décent mais pour je ne sais quelle raison : il a
répété cette insanité de l’équipe 6 des SEAL ayant tué Oussama Ben Laden. Alors que j’avais dit à votre émission
radio il y a 10 ans de cela [avril 2002], qu’Oussama Ben était déjà mort :
l’équipe 6 des Navy SEAL va certainement subir une sanction disciplinaire par
le Général Pétraeus et d’autres au sein des Forces Spéciales [pour cela/avoir
menti/participé au mensonge].
Donc ce que nous avons à présent [affaire
de Benghazi] : un Ambassadeur, qui était un homme très
honorable et travaillait au Département d’État sous l’excellente Secrétaire
d’État Hillary Clinton, qui a fait un excellent travail en gardant toute
l’affaire secrète[9],
de même qu’un certain nombre de diplomates incluant Mark Grossman, et
un Président [Obama] qui était en train d’essayer de maintenir sa contenance à
l’étranger d’une façon très efficace[10] :
mais ils ont été sapés par les personnes suivantes, qui une fois encore on
surgit des suis du 11 septembre 2001, des “amis“ à moi : des néocon[servateurs]
faucon-poulets de guerre [Chicken-Hawks] : Paul Wolfowitz, se cachant une fois encore cette fois
derrière Mitt
Romney [candidat aux élections
Présidentielles contre Obama en 2012]; Elliott Abrams se cachant lui aussi derrière Mitt Romney ; [Michael] Chertoff, l[‘ancien] chef de la Sécurité Intérieure
[Homeland Security], et ont formé le groupe Chertoff [Chertoff
Group], qui n’est rien d’autre qu’une couverture pour la CIA et le FBI, menée
par Charles Allen, un ancien opérationnel de la CIA. Tous
ceux-là se cachent derrière Mitt Romney, qui lui-même n’a aucune idée de ce
dont il parle en matière de politique étrangère. Donc vous avez un candidat
présidentiel [Mitt Romney], qui ne peut même pas écrire un mot, avec derrière
lui une équipe entière composée de Robert Zoellick, Roger Ailes [Fox News], Rupert Murdoch : il n’a aucune idée claire sur notre politique
étrangère, il a par exemple dit que la Russie est notre plus grand ennemi. Non,
la Russie n’est pas non plus notre plus grand ennemi, nous sommes une
Superpuissance comme Colin Powell l’a dit à plusieurs reprises, alors Mitt
Romney devrait se calmer et clarifier ses idées.
Mitt Romney a été cornaqué et pas un homme
nommé […7’19’’…], un
protégé des vautours néoconservateurs Paul Wolfowitz, Richard Perle. Une fois
encore nous avons cette lutte d’influence
entre les juif néoconservateur Israël d’un côté et le fait que nous avons un
Service de Renseignement qui s’est divisé sous le général Pétraeus, essayant de
maintenir la stabilité au Moyen-Orient, un Département d’État qui essaye de
maintenir la paix et la stabilité, et une situation [Benghazi] qui a été
provoqué par une agitation propagandaire ayant visé les Libyens locaux, mais
aussi [par l’utilisation d’]étrangers : des mercenaires et autres, et que
cette agitation propagandaire visait à déstabiliser la Libye, et en particulier
à assassiner notre Ambassadeur.
Pourquoi cet Ambassadeur là en particulier ? Je pense qu’il
est très important pour votre audience de comprendre ce qu’était Christopher
Stevens : il était considéré comme ce qui doit être un mot-clé ici :
un arabisant [arabist] : c’est un mot qu’il est réellement rare d’utiliser
pour décrire ce remarquable Officier du Service Diplomatique [FSO – Foreign
Service Officer] : un arabisant est
un terme qui a été utilisé par les néoconservateurs, les Israéliens et les
autres qui n’aiment pas les experts,[un expert – l’Ambassadeur Stevens] qui
était spécialement formé en arabe, qui parlait arabe, qui était sensible à la
culture Arabe, qui avait été entraîné spécifiquement dans ce qui est considéré
comme le développement de l’Université protestante fondée dans les années 1800
par les missionnaires presbytériens, et qui est devenu l’Université du Liban à
Beyrout, et où des hommes braves
comme M. [8 :59]
ont été formés, un [autre] arabisant avec lequel j’ai eu à travailler, sur le
seul traité de paix qui a été atteint [les accords de Camp David], et qui
faisait partie de l’équipe de Christopher Stevens
[segment interrompu]
AJ : je sais que vous
parlez à la Communauté [Américaine] du Renseignement, que vous n’êtes pas un
fan d’Obama, mais vous m’avez parlé au sujet du Renseignement Israélien, en
collusion avec le Renseignement saoudien, qui fut derrière l’assassinat de
notre Ambassadeur [à Benghazi], s’agit là d’une grosse nouvelle…
[2e segment] :
Alex Jones : Retour avec le Doc. Pieczenik, qui fut le
principal psychiatre pour la guerre psychologique sous Jimmy Carter, qui mena
la négociation des accords de Camp David, parvenant à un accord, en parlant directement
aux acteurs, donc il sait de quoi il parle ici, et ce qu’il dit c’est que cet
Ambassadeur… il s’agit d’amener à la guerre par l’assassinat d’un Ambassadeur,
via des djihadistes, de faire sauter tout ça [l’équilibre local Lybien] puis de
blâmer Obama pour cela. Soyons clairs : je n’aime pas Obama
(anti-armes), ni Mitt Romney… Mais le
Doc. Pieczenik a travaillé pour Bush Sr. sous Brent Scowcroft :
il n’est pas un politicien lui-même, il nous livre juste ici ce qu’il croit
qu’il s’est réellement passé sur place.
Mais avant d’aller plus loin je
vous le demande à tous : pensez-vous
donc vraiment qu’un groupe de djihadistes a pu passer à travers nos forces
spéciales qui gardaient notre Ambassadeur, avec seulement 4 gardes de sécurité
sur zone ? Je veux dire : Al Quaïda peut maintenant se vanter : « nous connaissons votre dispositif de
sécurité ! », C’est édifiant. [à Pieczenik] : Redites-moi
ce que vous m’avez dit en privé à l’occasion de cette conversation de trois
quarts d’heure que nous avons eue hier : où en sommes-nous vraiment, avec l’Iran
notamment, ou tout ceci va-t-il mener ?
SP : ce que nous avons ici, c’est
une tentative de début de guerre qui est précipitée par deux pays majeurs : le
premier c’est Israël de bibi Netanyahu, dont le pays est en perte de vitesse
économique, politique, sociale, isolé par les États-Unis avec le Général
Pétraeus ayant énoncé il y a deux ans qu’Israël représente pour nous un
handicap[11],
et en retour Netanyahu a immédiatement
mobilisé la communauté juive aux États-Unis et [de puissants lobbys au premier
desquels] l’AIPAC, les sionistes et les néoconservateurs soutenant des gens
comme Mitt Romney et d’autres derrière.
AJ : mais Doc. Pieczenik,
vous-même êtes juif…
SP : je suis juif en effet,
[d’une famille] rescapée de l’Holocauste, mais
souvenez-vous : Netanyahu n’est pas lui-même rescapé de l’Holocauste, et
contrairement à tout ce que Netanyahu dit à l’Amérique, à Obama… ce ne sont que
des mensonges, incluant ce que son père était : il a dit que son père
était un enseignant à [l’Université Médicale
de] Cornell, ce qu’il répète continuellement. Et je dis qu’il s’agit d’un
« juif de
la veille de vacances [jew of eve of holyday]» : [l’argument selon lequel] Israël aurait été
la fondation [d’un Etat pour] le sauvetage des juifs persécutés. Rien ne
pourrait être un plus grand mensonge, que le fait qu’Israël ou la Palestine, à
cette époque l’époque où elle n’avait aucune valeur pour les Israéliens.
Je suis le contraire d’un juif :
quand […12 :06] est venu en 1927, il y eut une offre formulée par Hitler
visant à envoyer des milliers de juifs […] en échange de camions, et […] a
dit/répondu : je préférerais avoir 400 vaches plutôt qu’un celui de la
diaspora. De façon répétée, Israël a rejeté toute aide en vue d’aider les juifs
de la diaspora, ils n’ont pourtant en 1933 en Palestine, il s’agissait
d’exporter 36 000 juifs allemands en échange d’argent[12] ;
a travaillé avec Heydrich qui était lui-même juif (de la diaspora). Il y avait
165.000 soldats juifs sous les drapeaux allemands, dans les armées de Hitler,
de cela Netanyahu ne veut pas entendre parler…
AJ : la c’est de l’histoire
très profonde/sensible que vous évoquez.
SP : mais laissez-moi juste
dire quelque chose : ce que Bibi dit, ce sont des mensonges,
cette arrogance typique des juifs américains, ce n’est qu’un absolu tissu de
mensonges. Depuis 1968, Israël a toujours été intéressé à l’activation
des juifs de la diaspora sous prétexte d’holocauste, puis [Israël] a créé une machinerie
consistant à utiliser l’holocauste comme un moyen de mobiliser les juifs par
l’anxiété et la culpabilité [culpabilité mobilisatrice – mobilizing guilt]
partout dans le monde[13].
Mais voici ici uniquement le premier coupable.
Le deuxième coupable, c’est l’Arabie
Saoudite, et […], c’est la femme du [roi Mahmoud …]. Laissez-moi
énoncer les choses comme ceci, très simplement : le fait est que la famille des
Saoud n’est pas une héritière légitime pour l’Arabie Saoudite. Ce pays fut créé
par l’Angleterre : les Anglais l’ont créée selon un concept appelé « diviser
et conquérir (diviser pour mieux régner) [divide
& conquer] » : une
famille qui est sortie de rien, des suites de l’histoire de Lawrence d’Arabie :
elle n’existe même pas, ce sont avant tout des wahhabites :
ils distordent le Coran. Le message du Coran à travers l’histoire a toujours
été un message de paix et d’amour, et travaillant avec toutes les religions. Ils
[les wahhabites] étaient redoutables et les copies wahhabites du Coran sont une
distorsion totale. Les vrais descendants
légitime à la Mecque et à Médine ne sont pas le Roi Fayçal d’Arabie Saoudite,
mais ce sont les Hachémites [et les Chérifiens]. Mais les Britanniques les
ont emmenés plus loin afin de laisser la voie libre aux Saoud : ils en ont
mis un en Irak qui avait 40 ans [Fayçal Ier], et l’autre en Jordanie [Abdallah
bin al-Hussein], afin qu’ils ne puissent plus du tout être de vrais chefs
pour le monde musulman, en pouvant se revendiquer du prophète Mohammed.
Donc ce que nous avons là,
c’est une collusion entre l’Arabie Saoudite et les juifs néoconservateurs
d’Amérique, et avec Israël évidemment, contre le Président [Obama] (indépendamment
de savoir si je l’aime ou non) : ils
ont aussi menti au sujet de Oussama Bin Laden, lui-même est le fils d’un
opérationnel de la CIA, le petit-fils d’un opérationnel de la CIA, qui comprend
très bien les enjeux relevant du Renseignement, [ils ont aussi menti au sujet de] l’Ambassadeur des États-Unis qui
comprenait très bien ce qui était en train de se passer.
AJ : en effet, expliquez s’il vous plaît en des termes compréhensibles par
tous, l’intention derrière cet
assassinat de notre ambassadeur.
SP : Il s’est agi de tuer notre Ambassadeur
afin de précipiter une guerre dans laquelle Israël pourrait finalement
s’engouffrer : une guerre contre l’Iran afin de
d’essayer de détruire l’Iran. Ce serait le début de la fin pour Israël, son
Armageddon : ils veulent qu’Israël s’engage dans cette
guerre, mais il veut surtout que l’Amérique s’engage dans cette guerre afin
qu’Israël puisse sortir de ce merdier, parce qu’Israël n’a aucune chance de
réussir un quelconque combat contre l’Iran : c’est une
impossibilité logistique autant que stratégique.
Israël a perdu toutes ses
guerres depuis 1968, il n’y a pas une seule guerre dans laquelle ils ont
réussi, quoi qu’ils puissent en dire à qui que ce soit. Et la dernière qui a
été menée [Liban 2006], lorsqu’ils ont perdu des milliers d’hommes, doit être
considérée comme un rappel pour les mères israéliennes : à chaque fois
qu’elles envoient leurs enfants à la guerre, ils vont mourir en nombre et aucun Américain ne viendra pour les
aider. Petraeus [CIA] ne viendra pas, Dempsey [U.S.Army] ne viendra pas, ni
aucun de nos soldats ni aucuns n’opérationnel du Renseignement.
Ce que nous avons donc ici,
c’est une lutte interne contre l’Arabie
Saoudite, attaquant les États-Unis pour tuer l’un de leurs Ambassadeurs
[américain], au nom du fait qu’il représentait là-bas les États-Unis, et qu’il
était un arabisant.
Laissez-moi vous dire encore une fois rapidement ce qu’était un arabisant : ils ont été des gens
célèbres qui ont aidé à développer des traités, et notamment le seul traité qui a jamais été conclu entre
Israël et les pays musulmans, l’Égypte en tête : ce furent les accords de camp
David, au sein desquels j’ai eu le privilège d’être l’un des membres
[négociateurs], et parmi les plus fameux personnage là-bas il y avait Hermann F. Eilts, Ambassadeur américain au Caire ; un
autre nom fut Franck Wiesner[14], un
grand Officier du Service Diplomatique [Foreign Service Officers]; une
autre personne du nom de "Chas" [Charles
W.] Freeman, qui a été accusé
par les néoconservateurs d’être anti-Israël, parce qu’il parle arabe ! Il
est un érudit ! Au sein des officiers du service diplomatique…
Donc ce que vous voyez ici,
c’est une division au sein même des États-Unis, ourdie par les sionistes, non
pas par les juifs seulement mais par les sionistes, par les opérationnels du
Mossad israélien, et par les financements saoudiens, afin de dénigrer la valeur
de nos Officiers du Service Diplomatique qui sont justement formés en étudiant
culture arabe, incluant April Glaspie.
[Sachez qu’]un Président qui
s’est débarrassé de tous ses arabisants, sous la pression des néoconservateurs,
fut Bill Clinton[15].
Or ironiquement, [c’est sa femme]Hillary
Clinton qui était en train d’essayer de maintenir un semblant de paix pour
son époux, [mais elle] fut
totalement intimidée par les juifs néoconservateurs, afin de se débarrasser de
chaque arabisant au sein du Département d’État, pour les remplacer
par des gens comme Martin
indyk[16], qui
fut Ambassadeur [des États-Unis] en Israël, mais qui n’était rien d’autre qu’un
espion australien qui devint tout d’un coup citoyen américain, et fut nominé
par Dennis Ross, un
autre néoconservateur qui travailla avec
Paul Wolfowitz, et qui fut fait Ambassadeur de l’OTAN en Israël.
AJ [un peu dépassé par
le propos]) : Doc, vous allez avoir un segment de temps plus long cette
semaine puisque que vraisemblablement vous devez pouvoir déballer cette histoire
tout entière, mais là est l’enjeu [d’aujourd’hui]
: la flotte britannique est en train de se masser, nous avons une vingtaine de nations qui s’amassent ainsi, ça
transparaît dans les médias, nous avons des “assouplissement quantitatif“ [QE] sans limite qui commence, nous avons
notre Gouvernement qui mendie [de la dette] comme si c’était la fin du monde..
tous ces éléments me font voir que ceci pourrait mener à une troisième guerre
mondiale en octobre, ne suis-je pas dans le vrai ?
SP : c’est juste, et ça pourrait être plus tôt
qu’octobre, parce que nous avons le Yom Kipour, je l’ai déjà prédit à votre
émission et en privé à destination de nos personnels à la Sécurité Nationale,
que Bibi Netanyahu pourrait lancer quelque chose pour Rosh Hashana, c’était
il y a déjà un an que je l’ai énoncé. C’était
aussi prévisible qu’une horloge : les Israéliens sont très, près
prévisibles : ils vont tenter quelque chose pour le prochain Yom Kipour, à moins que des opérationnels du Mossad
ou du Shin Bet ne sortent Netanyahu du jeu, qu’ils ne fassent à Netanyahu ce
qui est arrivé à Rabin, ils comprendront ce dont je parle ici… autrement,
ces gens [Netanyahu et les sionistes/néoconservateurs américains] vont abattre
Israël [en le précipitant dans la guerre] et ce serait une troisième guerre
mondiale. La Turquie essaye de nous aider, la Russie essaye de nous aider, la
Syrie essaye aussi de nous aider…
AJ [pause]
l’interrompt : les gens savent de quoi vous parlez ici ce, ce sont des
choses très sérieuses. Je veux la paix, je ne veux pas de guerre mondiale, et
je vois la police et chacun comprenant que la fin potentielle des États-Unis
est en jeu et je n’aime pas ça. Je n’aime pas ou ceci est en train de nous
amener, qu’un petit groupe de gens
veuille la fin du monde, déjà en Israël, en Iran, et même des chrétiens
dont je ne crois pas qu’il soit vraiment chrétiens[17]…
[3e Segment]
AJ : je suis
littéralement sonné par les choses que le Dr. Pieczenik a évoquées. Clairement, les médias PC[18] se
précipitent après [contre] Obama, c’est tellement clair… [je précise que]
je n’aime pas Obama, son socialisme, son hystérie anti-armes… j’aimerais que
Romney soit une alternative, je ne suis pas en train de dire « votez pour
l’un ou pour l’autre ». Mais là, Pieczenik sait de quoi il parle en
matière politique… Il a balancé quelques bombes là, mais la plupart des analystes disent que ceci pourrait en effet mener
facilement à une troisième guerre mondiale, et parallèlement les
néoconservateurs tentent de déstabiliser la Russie et même de renverser [le
gouvernement là-bas[19]], les prédateurs lancent une nouvelle course
aux armements. Est-ce que le complexe militaro-industriel ce qu’ils sont en train
de lancer la troisième guerre mondiale, et qu’ils ne vont pas être en mesure au
final diviser l’argent qu’ils auront ainsi gagné ?
SP : bien, rendus à ce
point-là, le complexe
militaro-industriel est complètement hors du débat [“à l’Ouest“]. Ce dont ils
sont apeurés, ce sont les 2000 milliards de dollars de baisses des subsides qu’ils
vont obtenir des militaires. Mais
les militaires à ce stade, sont divisés : ce que vous avez, ce sont des généraux militaires qui ont eu des
expériences du combat et ne veulent plus partir en guerre en Irak, en Afghanistan,
et qui ont dit au Président et aux autres que c’est assez, nous devons « sortir
du bac à
sable [get out of the sandbox]»,
comme le général Pétraeus l’a dit. Mais nous avons un plus gros enjeu, bien
plus important pour nous que le Moyen-Orient, c’est la cyber-guerre comme
l’a dit Keith Alexander. Et notre gros enjeu est en
Extrême-Orient : Asie du Sud-Est Pacifique et Chine…
AJ : les
États-Unis ont perdu tout leur espoir, en s’engageant de façon hasardeuse de
plein de façons différentes pour aider Israël. Et pourtant tout ceci n’a pas aidé Israël, Israël n’a jamais été autant
en état d’insécurité.
SP : correct,
du fait de leur propre paranoïa annuelle et de ce sentiment d’insécurité qu’ils
n’arrêtent jamais de nourrir en eux-mêmes. Et ce qu’il se passe,
c’est que leurs soldats ne sont même plus équipés. Souvenez-vous que nous ce ne
sont pas les mêmes sionistes, qui sont venus en 1948, [dans ce] qui fut en
passant une campagne de génocide comme l’ont plus tard admis des hauts gradés
israéliens[20] contre
les palestiniens…
AJ :
ils ont aussi tué des tas de juifs séfarades avec des radiations, le
savez-vous ?
SP :
oui j’ai su aussi qu’ils ont créé un grand nombre d’agitations propagandaires au Maroc afin de forcer les juifs marocains à quitter
le roi Hassan II du Maroc qui était un vrai ami des juifs, donc les
Israéliens et les sionistes ont institutionnalisé une utilisation des juifs de
la diaspora : les juifs polonais, russe, les juifs séfarades, en tant qu’une
arme afin de manipuler l’opinion du monde entier, afin de créer de l’agitation
propagandaire, de la même façon que l’Arabie Saoudite utilise ses propres
salafistes [wahhabites], afin d’être les “vilains [sadmen]“ contre les
États-Unis, et de les utiliser sous la forme [labellisée] “Al-Qaida“,
ou sous n’importe quelle forme depuis l’Arabie
Saoudite : un pays qui est en train de s’effondrer parce que nous en
sommes à la seconde ou à la troisième génération d’une classe dirigeante illégitime,
depuis un roi illégitime, tout ceci est
à présent dans un processus
d’effondrement : les deux Etats, Israël et l’Arabie
Saoudite, sont dans une situation désespérée et ils sont en train d’essayer de
forcer l’Amérique à reprendre pied au Moyen-Orient, or Barack Obama a dit NON
et il a été correct en cela, et le général Petraeus a dit NON également, et
Dempsey a dit clairement : « nous n’allons pas entrer en guerre pour vous
protéger ».
AJ :
[remercie] conclusions, vous nous avez dit que vous avec confronté directement
Dempsey puis après il est sorti pour dire « ne blâmez pas l’Armée
américaine ou moi-même pour des attaques israéliennes »…
je crois que la [seule] réponse à ce dont vous étiez en train de parler, c’est
d’avoir notre gouvernement et nos militaires unifiés, afin de pouvoir dire
clairement : « nous n’avons pas fait
ça, arrêtez », parce que si on ne gueule pas [la vérité]… ceci me semble être un coup monté sous faux
drapeau [CMFD] : cette arrogance israélienne juste maintenant, il serait
tout à fait susceptible de mettre en place un CMFD.
SP :
ils
en piaffent ! Bien sûr que c’est un CMFD, nos militaires m’ont clairement
montré [personnellement] qu’ils avaient besoin d’un préavis de deux jours pour
être engagés…
AJ :
[rappel du CV de Pieczenik] : négociation lors de prise d’otages, guerre
psychologique… le personnage de Jack Ryan de Tom Clancy, dont Tom Clancy a dit
qu’il s’agissait en fait d’un personnage composite entre Pieczenik et d’autres,
il a été l’un des experts auprès de Tom Clancy, quelqu’un de très sérieux… en communiquant avec les Agences de Renseignement
du monde entier à travers cette émission aujourd’hui (au public), donc
j’amène ce genre d’invité de haut niveau évoquant des discussions qui se déroulent
derrière la scène, en coulisses : au Pentagone, lors des réunions de haut
gradé, dans les réunions du CFR à haut niveau. Cet homme a travaillé pour Henry
Kissinger ou George Bush Sr., il est qualifié pour parler des structures de
pouvoir, et il est en train de nous dire ce type de choses… Il a déjà été dans
cette émission il y a 10 ans[21].
Il ne se joue pas, le Doc. Pieczenik « sait
où les corps sont enterrés ».
Parlezs’il
vous plaît de cette affaire de Benghazi et de l’assassinat de notre Ambassadeur,
et développez le point que vous avez initié : des “djihadistes moyens“ n’auraient pas pu réaliser cela, et [développez]
le message qui a été envoyé, via vos sources au sein du Pentagone : ils savent
qui a réellement tué cet homme, et le message a été envoyé… [ce qui doit
comprendre en compris]
SP :
le fait est que cette Ambassade dans laquelle travaillait notre Ambassadeur,
était tellement excentrée, à deux jours en termes de délai de réponse. Pour
avoir fait ça, il s’agissait de professionnels, prêts à “cueillir“ notre
ambassadeur qui était un arabisant, et la raison pour laquelle je dis qu’il
s’agissait d’un arabisant, c’est qu’en fait ils voulaient le tuer parce qu’il
était trop influent dans le monde arabe, il était trop dangereux pour les
intérêts Israéliens et pour les intérêts saoudiens, et pour certains intérêts
relevant de Sécurité Nationale gouvernés par les néoconservateurs.
À
présent, quand je parle d’Obama étant en
train de se faire « Carteriser »,
c’est parce que j’ai travaillé pour Carter : Jimmy Carter fut le seul Président
des États-Unis ayant mené un accord de paix à Camp David, le seul Président
américain à l’avoir mis en œuvre concernant les enjeux relevant des droits de
l’homme, et le seul Président des États-Unis à avoir viré 4000, écoutez-moi
très attentivement, 4000 opérationnels humains de la CIA : il
a réalisé le désastre que la CIA était devenue, ce contre quoi le Général
Eisenhower avait averti bien avant en évoquant [le risque d’]une « légende de cendres »
qui
pourrait aboutir à « détruire notre pays », à moins d’être en
mesure de contenir et de restreindre la CIA. Et c’est ce que Jimmy Carter a fait, et il fut en cela un grand
Président, rétrospectivement. Et je pense qu’Obama devrait être très fier que
les néoconservateurs [lui aient donné le] statut de Jimmy Carter : Jimmy Carter fut le seul président qui
réussit à conclure un accord de paix avec Israël : j’ai eu à travailler
avec Anouar al Sadate, avec Menachem Begin, avec […], avec Chase Freeman, des
grands hommes.
AJ : et vous
avez été arrêté par [Bachar Al-] Assad ?! Un jour il faudra que vous
reveniez parler de toutes ces choses mêmes si certaines peuvent être
classifiées. Mais [concernant l’affaire de Benghazi] : comment pensent-ils s’en tirer malgré
autant de mensonges ?
SP : ils ne vont pas s’en tirer avec ça,
parce que comme je vous l’ai dit durant la dernière émission, il y a un réel
problème que Dempsey nous a présenté, et au sujet face auquel notre appareil
militaire est vraiment préoccupé : il s’agit du délai de quelques minutes nécessaires pour prépositionner
[un vecteur nucléaire], qu’Israël ne va pas nous donner un ou les États-Unis,
et qu’il va préférer lancer cette attaque, vraisemblablement par Nétanyahou et
les Forces de Défense Israélienne.
Leur
stratégie va être de nous forcer à les sauver d’une destruction totale, et la
réponse c’est que Nétanyahou n’a aucune idée du fait que Petraeus ne va pas les
sauver,
Dempsey ne va pas les sauver, notre Marine [US NAvy] ne va pas les sauver, pas
plus que [l’Amiral] McRAven ni Obama : il [Nétanyahou] ne parvient
pas à comprendre [accepter] ce message, jusqu’à [oser] tuer notre Ambassadeur,
afin de mettre en place ce que l’on appelle de l’agitation propagandaire,
seulement [/ce qui n’a pu être fait qu’]avec l’approbation de l’Arabie
Saoudite.
L’Arabie
Saoudite et Israël sont deux jumeaux : des Doppelgänger. Il n’est pas
possible de les séparer car en termes d’analyse, ils évoluent de conserve
depuis le 11 septembre 2001 surtout, mais ça remonte en fait à l’époque où
Jimmy Carter a viré les 4000 opérationnels, parce que ces gens sont allés vers
l’Arabie Saoudite :ces gens qui étaient des laissés-pour-compte de
l’Agence, et alors l’Arabie Saoudite et le Mossad, et ISI pakistanaise ont
reconstitué un Service de Renseignement qui était totalement illégal, pour
beaucoup de ceux qui étaient entrés dans l’Administration Carter : des juifs comme Dennis Ross, ou Martin
Indyk, un opérationnel agissant au nom du gouvernement australien, qui devint
ensuite un citoyen américain et qui à peine un jour après fut nommé ambassadeur
en Israël, sous Dennis Ross, le néoconservateur qui le contrôle…
AJ : nous
reviendrons là-dessus, mais un dernier
mot sujet de la flotte qui converge vers le détroit d’Ormuz. Ce qui ne
s’est jamais passé à l’occasion de ces cinq dernières années. Mes renseignements
évoquent qu’Israël a donné le feu vert à
présent pour une attaque à n’importe quel moment, dans le prochain mois et
demi, contre l’Iran, et l’Iran qui en retour attaquerait les bases américaines
partout dans le Moyen-Orient, avec leurs missiles dessinés aux [forces des] États-Unis,
et par des groupes liés à Al Qaïda
partie Arabie Saoudite, commençant à attaquer les installations américaines.
Ainsi
les Israéliens ont pensé qu’il créeraient ainsi une réponse "“sympathique“[22]
au niveau domestique, aux États-Unis, permettant de lancer un grand appel à l’attaque
des arabes : ils
[les israéliens] nous considère comme politiquement et politiquement totalement
ignorants, acéphales, et que dans ce cas il suffirait de cliquetis de sabre et
de répéter « bombarder les Arabes !!! »… Vous pouvez voir cette
manipulation qui s’adresse à des mentalités d’enfants de cinq ans, brièvement
quelle est votre analyse là-dessus :
SP : oui.
Et je le résumerais brièvement comme suit : de la même manière que Hitler
a créé le premier holocauste des juifs, Nétanyahou va être responsable du
second holocauste des juifs, au XXIe siècle. Il va être le Hitler
du XXIe siècle par ce qu’il aura fait aux juifs, et à ce nouvel an c’est ce que
j’ai dit au sujet de Nétanyahou : il a été impliqué dans
le 11 septembre 2001, il a été un une partie de la conspiration, de l’agitation
propagandaire et de l’assassinat de cet Ambassadeur, et à présent il créée de
l’agitation en vue de la participation à cette guerre. Mais nous n’allons pas y
aller et nous allons avoir un pogrom en forme d’holocauste, de la même ampleur
que celui que nous avons vu sous Hitler…
AJ (sonné)
: bien, merci doc…
[1] « Will America Help Israel Attack Iran? » (CFR blog, Micah Zenko, 15 août 2012).
[3]« Gen. Dempsey: Iran rational actor, not after nukes [Gen Dempsey : Iran est un acteur rationnel, [ne le serait] pas après une frappe nucléaire]» (Infowars, 20 février 2012), « US, Britain urge Israel not to attack Iran » (MSNBC, 2/20/2012) ; « Qui a peur de l’Homme perse? Déconstruction de la psychose autour du nucléaire iranien » (Tristan Irschlinger, Victor Santos Rodriguez, 8 octobre 2012, Partie 1-6)
« Le Gen. Dempsey a aussi répété une évaluation
datant de 2008 concernant la république islamique, déclarant : « nous
sommes de l’opinion que l’Iran est un acteur rationnel » cette remarque mit en colère le patron juif sioniste
du puissant laboratoire d’idées juif, le Council on Foreign Relations (CFR), le
Dr. Richard N. Haass, qui a dit chez MSNBC aujourd’hui : « appeler
l’Iran un acteur rationnel est un message codé. Laissez-moi juste le
clarifier : si vous les appelez “rationnels“, ça signifie que la
dissuasion fonctionne et cela signifie que vous voulez vivre avec un Iran qui
aurait l’arme nucléaire » apparemment, les sionistes conservateurs [con-Zionist]
veut que les Américains croient qu’Israël ne possède pas entre 240 et 400 têtes
nucléaires »
[5] « Armada
of British naval power massing in the Gulf as Israel prepares an Iran
strike » (Telegraph, 15 septembre 2012) : Une source de la
Défense [britannique] a raconté au Sunday Telegraph hier soir : « si il y
a la guerre, ça sera un carnage. Les pertes iraniennes seraient énormes mais
elles pourraient infliger des coups sévères contre les États-Unis et les
Britanniques. La Garde républicaine iranienne est bien versée dans la guerre
asymétrique et utiliserait des attaques en essaim pour couler ou endommager
gravement des navires. C'est un conflit dont personne ne veut, mais
la rhétorique d'Israël est implacable. »
« Iran
responds to Massive U.S. Armada gathering in the Persian Gulf » (Infowars,
16 septembre 2012) ; comparer quatre ans plus tard : « Another Iran-US
Showdown in Persian Gulf » (Fars News, 27 janv. 2016).
[6] En
jargon politique américain, une « surprise d'octobre [October
surprise] » est une nouvelle délibérément créée ou minutée, apparaissant en
apparence spontanément pour influencer le résultat d'une élection en termes de
vote, spécialement d’une élection présidentielle américaine (ayant lieu début
novembre). Depuis l'élection présidentielle de 1972, au cours de laquelle
l'expression fut utilisée pour la première fois, le terme « surprise d'octobre », a été utilisé
volontiers durant les campagnes électorales, par tous les partis qui voulaient
discréditer une campagne d'information tardive, déclenchée par un parti ou par
un autre.
Wikipedia : La
Surprise d'Octobre fait référence à une hypothèse en rapport avec la
libération des 66 otages américains détenus à l'ambassade
de Téhéran, et selon laquelle l'entourage de Ronald
Reagan aurait négocié secrètement avec les Iraniens pour empêcher la
libération des otages avant la défaite de son rival Jimmy
Carter, qui dans le cas inverse aurait bénéficié de cette heureuse surprise
en ce dernier mois avant les élections : octobre. La prise d'otages a en
effet commencé le 4 novembre 1979. Un an plus tard, jour pour jour, Ronald
Reagan était élu président des États-Unis. Enfin, le
20 janvier 1981, jour de son adresse
inaugurale, l'ensemble des otages est libéré, douze minutes après le premier
discours du nouveau président Reagan. L'accord passé entre l'ayatollah Khomeiny et
Reagan aurait porté sur une reprise de la livraison d'armements à l'Iran en
échange d'une libération tardive des otages, afin de désavantager Jimmy
Carter, qui avait essuyé un revers cuisant lors de l'opération commando pour les délivrer. Quelques
années plus tard, le scandale de l'Affaire Iran-Contra, lié aux Contras du Nicaragua,
éclatait.
[7] [to deep-six = détruire/se débarrasser
de].
[9] NB : Pieczenik s’est ravisé ensuite… il
s’est agit vraisemblablement à l'époque de préserver les apparences.
[10] Sur H.
Clinton comme B. Obama, il est clair que Pieczenik était à cette époque-là ou
bien simplement poli, plus vraisemblablement, préserver les instituts
(Président, Secrétaire d'État), pour ne cibler que prioritairement les vrais
responsables commanditaires derrière l'affaire de Benghazi.
[11]« U.S.
General: Israel-Palestinian Conflict Foments anti-U.S. Sentiment »
(Haaretz, 17.03.2010) ; « Petraeus
On Israel » (The Atlantic, 14-3-2010) ; « Petraeus’s Israel Problem »
(National Review, 8-4-2010) ; « Israel:
Petraeus was unfaithful to us » (Gilad Atzmon, 15 novembre
2012) ; « General
Petraeus’s leaked emails about Israel » (NewStatesMan ;
5-7-2010) ; « STEPHEN
SNIEGOSKI: RICHARD COHEN –ISRAEL LIABILITY FOR US » (Veteran Today,
17-9-2010) ; « Petraeus
Sets the Record Straight on Israel » (spectator, 25 mars 2010) ;
« Ex-US
general: We pay a price for backing Israel » (Time of Israel,
25-7-2013) ; « Washington
Asks: What to Do About Israel? » (NYT, 5-6-2010) ; « When
former CIA chief David Petraeus enraged the Israel lobby » (Electronic Intifada, Ali Abunimah Lobby Watch, 10 Novembre 2012).
Comparer : « Israel:
Not Just a Strategic Asset, But a Strategic Bonanza » (Robert Satloff,
colloque “Israel: Asset or Liability?” de l’AIPAC, tenu au Nixon Center Debate
le 20 juillet 2010).
[12]
Voir : « Le
pacte germano sioniste - 7 août 1933 » (Jean-Claude Valla, Librairie Nationale, 2001).
[13]
Rappr : Norman Finkelstein : « L’industrie
de l’holocauste » (Verso Books, 2000).
[14] Semble
être un homonyme de Franck
Wisner (1909-1965), Directeur des opérations de l'Office of Strategic Services (OSS) en Europe
du Sud, devenu ensuite Directeur de la planification lorsque l'OSS devint la CIA,
ce qui faisait de lui de facto le chef des réseaux stay-behind de l'OTAN. Ce
fut l'un des principaux fondateurs, aux côtés d'Allen Dulles et de Richard
Helms de la doctrine d'action clandestine de la CIA des années 1950.
[15] Un cas ici tout à fait époustouflant, qui
explique à lui seul ce dont se plaignait l'ancien agent de la CIA Robert Baer dans
« La chute de la CIA »,
concernant la façon dont fut artificiellement sabotée expertise de la CIA en
matière de renseignement humain, spécialement dans les pays musulmans.
[16]
Rappr : « Clinton
Hopes Indyk Appointment Will Appease Jewish Leaders » (Washington
Report on Middle East Affairs, Mars 1993) ; « Scoring
Obama's Foreign Policy » (Foreign Affairs, Mai-Juin 2012, par Martin IndykKenneth LieberthalMichael E. O'Hanlon
[17]
Références aux courants évangéliques, millénaristes, dispensationnalistes, etc…
qui de façon extrêmement malsaine, poussent également Israël à son
autodestruction.
[18]
Principaux Courants/Politiquement Corrects [Mainstream].
[19] Tentative
de révolution dite « des rubans blancs »… fin 2011 avec des suites en
2012 (élections présidentielles).
[20] Dayan
notamment.
[21] Avril
2002.
[22] [étymologiquement : « souffrir
avec »]