Note au FBI et aux Procureurs
Fédéraux : aucun doute que l’ex-Secrétaire d’État Hillary Clinton « n’a pas suivi des procédures requises ».
Vous n’avez qu’à demander au
Sous-Secrétaire d’État Patrick Kennedy : il n’a pas arrêté de mentir afin de
couvrir cette mendiante invétérée d’Hillary, depuis le début de son mandat.
Depuis quelques temps déjà, nous,
Américains, avons été exposé à la propension pathologique d’Hillary au
mensonge. À présent, comment puis-je savoir que le Sous-Secrétaire d’État à
la gestion [Under Secretary of State for
Management] Patrick Kennedy, couvre ses mensonges et a commis à cette occasion
une infraction pénale ? Pat a travaillé pour moi (sous le Secrétaire
d’État Lawrence Eagleburger [1992-1993]) tandis que j’ai été
moi-même Assistant Sous-secrétaire d’État à la gestion [Deputy Assistant Secretary of State for Management], sous les
Secrétaires d’État [Sec. States] Henry Kissinger puis Cyrus Vance.
Or, lorsque j’étais à l’étranger
pour des affaires officielles, Pat était un administrateur extrêmement
consciencieux, qui voulait toujours que les traces de mes dépenses lui soient
transmises aussi vite que possible dès mon retour. Je me souviens d’une fois en
particulier, lorsque j’étais affecté au Panama, où je fus “traqué [hunted down]“ par
les soldats des Forces de Défense du Panama (FDP) du Général Noriega. J’avais eu à me cacher et à me démener au Panama[1], afin
de créer les conditions nécessaires pour permettre à Noriega de partir
involontairement. Mais lorsqu’au retour je présentais les traces de mes
dépenses officielles pour une faible somme d’argent, Pat fut correct en me
déniant un quelconque remboursement, parce que je ne pouvais pas produire de
reçus. Cette nécessité m’était sortie de la tête tandis que j’étais pourchassé
par les FDP… Voilà ce qu’était Pat Kennedy : un Officier du Service
Diplomatique (OSD[2]) professionnel, qui avait
alors agi en accord avec les règles du département d’État : pas de reçu, pas de remboursement.
Mais vous souvenez-vous des suites
de l’affaire de Benghazi, lorsque deux OSD eurent à démissionner avec
indemnités ? Il s’agissait d’Eric Boswell (Sécurité
Diplomatique [Diplomatic Security]) et
de Pat Kennedy (Gestion [Management]). J’avais alors averti
que si le personnel du Département d’État ressentait le besoin d’enfreindre les
règles afin de suivre Hillary, alors ces OSD [qui avaient été poussés à
démissionner] devaient en être tenus pour co-responsables.
Comme tout bon bureaucrate, Pat est
un individu décent et travaillant dur, pour un salaire gouvernement hâtivement
moindre que ce qu’il pourrait gagner dans le secteur privé. Pourtant, Pat sait
très bien que personne n’envoie des documents non classifiés au Secrétaire
d’État, toutes les correspondances relèvent par nature du niveau « confidentiel [confidential]».
Certainement, n’importe quelle
information relative à la CIA, doit être marquée de la désignation de sécurité
appropriée. Or comme elle le fait habituellement, Hillary créée une toile de
couvertures et de dissimulations sur toutes ces activités mécréantes
(irrégulières) passées, et par ce procédé elle compromet le système tout
entier, dont elle est supposée être la dirigeante effective [en tant que
Secrétaire d’État].
Hillary tend à n’être rien d’autre
qu’un « désastre ambulant », s’insinuant elle-même aux places et
positions pour lesquelles elle n’a ni les compétences, ni les connaissances
pour agir de manière professionnelle et transparente.
Pat Kennedy, aux côtés de Hillary,
devrait passer quelque temps en prison, sinon cela signifierait que les
accréditations de sécurité ne signifieraient absolument plus rien à l’avenir.
D’un autre côté, quelles valeurs ont-elles eu, quand les Chinois et les Russes
pouvaient tranquillement pénétrer nos systèmes cybernétiques pour révéler
l’identité et l’arrière-plan de millions de fonctionnaires civils américaine et
d’espions ?[3].
Laissez-moi terminer dans le
philosophe et mathématicien britannique, Alfred North
Whitehead, au sujet du
savoir et de l’ignorance :
« Non pas l’ignorance, mais l’ignorance de l’ignorance, est la mort de la
connaissance »
[1] NDT :
nous parlons bien d’action
clandestine ici.
[2] Foreign Service officer, voir ici : « Vendredi 21 septembre 2012 : un jour de honte. » (CVR, 21 septembre 2012).
[3] Allusion
à l'utilisation par Hillary Clinton de son serveur privé, qui a compromis très
gravement la sécurité des activités du Département d'État mais également des
Services américains. Rappel : « Assange,
Snowden, Manning pourchassés/en prison pour viol de la Sécurité Nationale... et
quid d'Hillary? » (CVR, 21 janvier 2016) ; « Message
du Renseignement Militaire (DIA) à Hillary Clinton : "retirez-vous de la
course présidentielle pour cause d'investigation du FBI... » (CVR, 14
février 2016).