...SOUVENEZ-VOUS DE LA VIEILLE REPUBLIQUE... HISTORIQUEMENT : LE MEILLEUR DE LA VIEILLE EUROPE...PAS DE CIVILISATION SANS LIBERTE+INITIATIVE..."QUE ROME PRENNE GARDE A LA COLERE DES LEGIONS... --- ... REMEMBER THE OLD REPUBLIC --- HISTORICALLY : THE BEST OF THE OLD EUROPE --- NO CIVILISATION WITHOUT LIBERTY + INITIATIVE --- "LET ROME BEWARE THE LEGION'S WRATH"...
Quand la gauche antifasciste biberonnée
par l’Université de Berkeley nourrie prend sa branlée face à des pro-Trump bien
contents de trouver contre qui exercer leur excès de testostérone.
Il est à parier que sous Obama
ou Hillary Clinton, on n’aurait pas tant laissé faire ce rétablissement de la
hiérarchie naturelle.
Quand la Contre-culture vide de
sens rencontre le bon sens : « L’éternel
retour du concret », séquence castagne dans une ambiance “summer
break“ :
Avec des personnages hauts en
couleur !
Éloquence contre éloquence ?
La provocation de roquet d’un
côté, la force tranquille de l’autre… qui gagne ?
Pour reprendre Al Capone « On
obtient toujours davantage avec un sourire un revolver, qu’avec seulement
sourire »
L’ennui c’est qu’avec des scènes
comme cela : il y aurait pu avoir des blessures graves voire des morts :
Le meilleur : les antifas jouent
les pauvres chéris et veulent un entraînement au combat et des armes à feu,
après avoir constaté leur globale absence de capacité combative au-delà de la
provocation, constatée sans appel face aux cohortes pro-Trump[1].
Mais pas de bol, en Californie, État
progressiste au possible, le droit au port d’armes est très restreint depuis
Reagan. Le serpent se mord la queue, les antifascistes pacifistes violents mais
entièrement, veulent soudainement s’armer : un furieux parfum de
bolchevisme !
Il suffit d’imaginer des
manifestants antifascistes provocateurs de ces images, avec des armes en main :
ça donne les meilleurs politrouks !
« Les confiscations
d'armes se terminent toujours en massacres de masse » (Bert Pachulski,
dissident polonais, 26 janv. 2013, Infowars)
« Si les catapultes sont
hors-la-loi, seuls les hors-la-loi auront des catapultes »
(proverbe romain)
Mention spéciale à une
sémillante antifa ses prix pour une guerrière, promettant de ramener « 100
scalps de nazis »… L’aventure a été de courte durée, mais sera-ce
suffisant pour la ramener à plus de raison ? Disons qu’elle avait pris ses
responsabilités.
Jared Kushner : une simple autopromotion, ou l’homme-lige
d’Israël ?
Jared Kushner est caricaturé comme
le réel Président dans « The
Daily Show », 5 avril 2017 : « il est le centre de pouvoir de
[pour] lui-même » (Julie Pace).
Il n’a pas d’expérience concrète
en politique étrangère, et pourtant, il
est pressenti pour un rôle spécial entre les Israéliens et palestiniens au
Moyen-Orient pour résoudre le conflit
israélo-arabe, ce qu’aucune Administration n’a réussi à faire en 40 ans.
Jared Kushner n’est pourtant ni neutre,
ni impartial :
« Jared
Kushner et sa femme Ivanka ont embrassé
la religion juive orthodoxe (c’est pour Jared qu’Ivanka s’est convertie), et sont regardés comme plus modérés que
Trump ; il est [par exemple] rapporté comme ayant adouci les politiques de
Trump sur certains enjeux comme le mariage homosexuel et l’adoption »
(France 24).
Il anime également une fondation
qui finance une yeshiva ultraorthodoxe des colonies israélienne connue pour son
opposition radicale au processus de paix entre Israël et la Palestine, notamment
à Beit El (Cisjordanie) et
à Yitzhar, une yéchivah radiale dans la Bande
de Gaza, qui a servi de base pour des attaques violentes contre les villages
palestiniens et même contre les forces de sécurité israéliennes[1].
Kushner a déjà joué un rôle clé dans la visite de février 2017 du
Premier ministre Benyamin Nétanyahou :
Nétanyahou : « puis-je révéler, Jared, depuis combien
de temps “nous“ vous avons connu?
Il [Jared Kushner] n’a jamais été petit, il a toujours été grand »[2], à
l’occasion d’une rencontre durant laquelle Trump a remis en cause l’accord sur
le nucléaire iranien conclu par Obama, dans la droite ligne de ce que veulent
les intérêts Israéliens/sionistes…
Un article édifiant du New York Times que nous résumons en
partie ici[3], rappelle en effet qu’à 17 ans en 1998, Jared Kushner se trouvait à la commémoration
de la Shoah dans les ruines du camp d’Auschwitz-Birkenau, écoutant un discours
du Premier Ministre Benjamin Netanyahu, brandissant avec d’autres jeunes les
drapeaux israéliens dans une procession parcourant le camp, avant de terminer
la commémoration « du massacre à la
renaissance sioniste », en Israël.
Benjamin Netanyahu était un ami du père de Jared Kushner,Charles Kushner[4], promoteur immobilier et donateur à la cause israélienne. Netanyahu
s’était même déjà rendu dans la maison des Kushners au New Jersey, dormant même
dans la chambre de Jared Kushner !
Benjamin Netanyahu est toujours Premier Ministre d’Israël aujourd’hui,
mais retrouve donc aujourd’hui Jared Kushner dans une tout autre configuration,
alors qu’il se trouve à 36 ans, beau-fils du Président Trump et surtout son
conseiller le plus écouté sur les affaires moyennes-orientales, une tâche
monumentale : le Président Trump a dit que Jared Kushner allait essayer de
« faire la paix »,
qualifiant cet objectif d’« accord
suprême ».
Jared Kushner, accomplissant en quelque sorte son « entraînement intensif [crash course] »
à la diplomatie, reste inconnu des officiels du Moyen-Orient vers lesquels il
est poussé durant ces dernières semaines, n’ayant effectué auparavant que quelques
voyages touristiques. Bien qu’il ait visité Israël depuis son enfance, et
plus récemment pour affaires, il est également peu connu. Il a montré des vues
fermes concernant l’État d’Israël, mais n’en a pas trop fait publicité, sauf
dans les éditoriaux du New York Observer,
un journal qu’il possédait. Ses vues
concernant les colonies ne sont pas bien comprises. « Israël n’était pas une discussion politique pour lui ; c’était sa
famille, sa vie, son peuple », a déclaré Hirschy Zarchi, rabbin de
la Maison Chabad[5] de
Harvard, où Jared Kushner a été diplômé de premier cycle universitaire.
Plutôt qu’une expérience diplomatique, Jared Kushner a des liens avec
Israël qui sont personnels et religieux. Sa visite à Auschwitz était
austère, mais ces thèmes n’étaient pas nouveaux pour lui. Sa grand-mère a
survécu à l’holocauste en rampant dans un tunnel de fortune en Pologne. Son
grand-père a échappé au massacre en se cachant dans un trou durant des années[6]. En tant
que juif orthodoxe, Jared Kushner a été instruit pour protéger Israël, se
souvenir du génocide et assurer la survie du peuple juif, disent ses proches.
Il a été éduqué dans des écoles
juives ou dès la deuxième année, on apprend à dessiner la carte d’Israël de
mémoire, et où l’on se réfère à la Bande de Gaza par ses noms bibliques (Judée et Samarie, débordant en fait grandement de l’actuelle bande de Gaza),
une pratique qui met l’accent sur les réclamations juives sur cette terre. Sa
famille a utilisé sa fortune immobilière pour donner des millions de dollars
aux hôpitaux juifs américains et israéliens, aux écoles et autres institutions,
incluant un certain nombre de colonies. Dans
ces écoles, les palestiniens sont regardés à distance, comme une menace sur la
sécurité comme étant des actes de terroristes (la sœur d’un camarade de classe
de Jared Kushner a été tuée).
Lorsque Trump a concouru pour la présidence, les vues de son beau-fils sur Israël ont aidé à façonner la campagne.Jared Kushner a aidé à sculpter un discours idoine pour l’AIPAC [American
Israel Public Affairs Committee], et à consulté les officiels de Netanyahu en
coulisse. Lorsqu’il a introduit le candidat Trump et le premier ministre
Netanyahu ensemble lors d’une réunion, son père Charles Kushner fut invité à se
joindre à eux.
En partie grâce au jeune Jared Kushner, Netanyahu va arriver face à une
Maison-Blanche qui a déjà adopté nombre de ses perspectives sur la région. À
présent Jared Kushner aide Trump et Netanyahu à mettre en place une stratégie
pour recruter des pays musulmans sunnites qui s’opposent à l’Iran, afin de
pousser pour un accord de paix israélo-palestinien. Cette approche
fait long feu, les négociations sont au point mort. La droite israélienne pousse
davantage de colonies dans la bande de Gaza, et les pourparlers entre palestiniens
s’acheminent vers un Etat de toute façon, avec des droits égaux.
Mustafa Barghouti, un dirigeant
palestinien qui a été impliqué dans les pourparlers de paix à la fois en
interne et avec les Israéliens, a déclaré que les palestiniens sont sceptiques quant à Jared Kushner, et de manière
générale quant à l’équipe de Trump, les regardant comme uniquement proche du
parti israélien. Les œuvres philanthropiques de Jared Kushner auprès de
colonies israéliennes extrémistes sont un sujet de préoccupation pour les
palestiniens.
« Nous
avons besoin de quelqu’un de vraiment impartial », or il semble
clair que Jared Kushner
n’écoute qu’un seul camp.
Les soutiens de Jared Kushner le
disent prêt à réussir l’improbable, citant pour preuve la campagne de Trump
gagné sans expérience. [CVR : nous pouvons être sûr qu’il a eu des
soutiens…] : Ken Kurson, éditorialiste au New York Observer (de Kushner…),
disent que Jared Kushner réussira là où les diplomates ont échoué…
« La foi et la
famille » : l’éducation religieuse de Kushner peut avoir
été intense, de même que ses œuvres à ses coreligionnaires, bien qu’il ne soit
pas beaucoup fait mention de son identité juive au-delà de son nom hébreu, Yoel
Chaim. Il semble avoir été moyens en tout sans activisme excessif. Mais sa
famille a été occupée à bâtir un monde pour remplacer celui qui avait été perdu
: écoles, organisations, synagogues, campus… Le judaïsme et le soutien à
Israël des Kushner est dit être motivé par le fait d’« assurer la survie ».
Les institutions juives
majeures de la vie de Kushner (école synagogues), mettre l’accent sur la
connexion entre religion et Sionisme. « Dans la communauté orthodoxe moderne, l’État d’Israël a une place
importante dans l’identité, en tant qu’idéal religieux, pas uniquement en tant
que réalité politique », déclare Elie Weinstock, rabbin à la synagogue
Kehilath Jeshurun de Manhattan que Jared Kushner a rejoint. À l’école élémentaire
qu’il a fréquentée, l’Académie Hébraïque Joseph
Kushner de Livingston, NJ, il était impossible
d’échapper aux drapeaux israéliens et à la glorification des figures
israéliennes historiques. Une dévotion entretenue par les attentats suicide
glorifiés par les palestiniens[7], lorsque
la sœur d’une de ses camarades de classe en fut victime, et à l’inauguration
d’un nouveau bâtiment, le mât portant le drapeau israélien fut dédié par la
famille à la victime. Quelques années plus tard, l’école fut renommée d’après le nom du grand-père de Jared Kushner,
Joseph Kushner.
Durant ces années de lycée au
Frisch School, au nord du New Jersey, où Jared Kushner passa de longues
journées à assister aux prières
obligatoires (le matin et l’après-midi), étudiant en anglais, hébreu et
araméen (le langage du talmud), chaque année de ses études fut entrecoupée par
des événements en Israël. En 1995, quand le Premier Ministre Yitzhak Rabin fut
assassiné, professeurs et élèves se sont lamentés ensemble. En 1996, une
récente diplômée nommée Sara Duker[8], fut tué
dans un autre à son attentat suicide contre un bus, choquant de nouveau
l’école. En 1997, vers l’époque durant laquelle Jared Kushner était en voyage
pour six semaines en Israël, un double attentat suicide à la bombe sur le
principal marché de Jérusalem, tu as plus d’une douzaine de personnes.
Pourtant les camarades de classe disent que l’environnement dans lequel
vivait Jared Kushner pouvait être ressenti comme apolitique [sic !], parce
que la plupart partageaient les mêmes vues, et que lesperspectives palestiniennes étaient à peine considérées.Certains professeurs disaient aux étudiants
que l’identité “palestinienne“ était montée de toute pièce, constituant un
label adopté pour des raisons politiques. Il y avait bien peu de débats sur ce
que c’était que de vivre sous l’occupation, toujours d’après les camarades de
classe de Jared Kushner. Bien des rabbins et professeurs n’avaient aucun problème à justifier les colonies,
et certains étudiants disent qu’ils n’ont
jamais appris que les frontières israéliennes étaient un sujet hautement
contesté, d’un point de vue du droit international: « il y avait en quelque sorte une assomption selon laquelle les juifs
méritent d’avoir leur place, que c’était la leur depuis des milliers d’années,
par un fait acquis biblique », déclare Eli Schleifer, qui fut diplômé
une année avant Jared Kushner. « Il
y avait un tel étrange aveuglement face à la complexité de la situation »…
En 1999, Jared Kushner a quitté
le New Jersey pour Harvard, où l’on
ne portait plus la kippa en classe, mais a continué à suivre les règles de la
vie orthodoxe juive. Peu après la seconde intifada engendre des critiques
contre Israël sur le campus, et des réponses de la part d’étudiants défendant
Israël, mais Jared Kushner s’en tint à l’écart. À la place de cela, il passait du temps à la Maison Chabad, où
le rabbin Zarchi fut frappé par la façon dont Jared Kushner « ne sentait jamais le besoin de s’excuser
pour ces différences, pour ses engagements religieux ». Jared Kushner y a de temps en temps
exprimer ses vues durant les longs repas du Shabbat. « Il croyait assurément
qu’un Israël fort et en sécurité, était dans le meilleur intérêt de l’Amérique
du monde ». Il ne croyait pas qu’Israël avait besoin « de
l’approbation de l’Europe, des Nations unies ou même de Washington ou de
Londres ».
Tandis que Jared Kushner était
à Harvard, Benyamin Netanyahu visita une nouvelle fois son père, discutant dans
son bureau, jouant au football dans l’une des écoles qui portaient le nom de la
famille, et s’asseyant pour un repas de tabbouleh avec les étudiants, incluant
le jeune frère de Jared, Joshua Kushner.
Les visites de
Benyamin Netanyahu menèrent à un dénouement inattendu : le frère de Charles Kushner, Murray, le
poursuivi pour avoir mésusé des fonds de la compagnie familiale, en ayant payé
des centaines de milliers de dollars en honoraires de discours aux dirigeants
israéliens, entre autres personnages de haut vol. Le procès fut finalement
réglé, mais déclencha des enquêtes sur les méfaits de Charles Kushner, qui
aboutirent finalement à une peine de deux ans d'emprisonnement pour évasion
fiscale, falsification de témoignages et dons de campagne illégaux[9].
Quelques années plus tard, Charles Kushner et Benyamin
Nétanyahou semblait toujours proche: quand les médias israéliens obtinrent de
Netanyahu une liste partiellement écrite à la main des riches américains les
plus susceptibles de financer les élections primaires de son parti, Charles
Kushner était parmi les premiers cités[10].
Une tâche redoutable : en juin 2016, Yousef al-Otaiba, Ambassadeur
des aux Émirats Arabes Unis, reçut une requête inattendue de la part de son ami
Thomas Barrack Jr., un homme d’affaires libanais–américain et leveur de fonds pour Trump : serais-tu prêt
à rencontrer Jared Kushner?
« Ce qui m’a
frappé à notre première rencontre, c’est qu’il a posé nombre de questions et a
écouté », a déclaré al-Otaiba[11].
Depuis, les deux hommes ont été en contact, Jared Kushner jouant l’étudiant, interrogeant al-Otaiba sur ses
impressions quant aux forces manœuvrant dans le Moyen-Orient, en Syrie, en
Iran, concernant l’extrémisme et les relations des uns et des autres. Il est
intéressant de voir comment les EAU jouent les intermédiaires, étant moins
connu des observateurs et moins facilement assimilables aux agents d’influence sionistes.
Jared Kushner est devenu une force pour les affaires
immobilières de sa famille, autant que pour les synagogues dans lesquelles
religion et sionisme sont synonymes, comme cela lui a été appris.
Il a obtenu des prêts pour ses affaires immobilières, de la part de la banquise
israélienne Hapoalim, et à presque entièrement acheter une compagnie
d’assurance israélienne majeure appelée Phoenix[12]. Il
est d’ailleurs intéressant de voir que l’agitation au sujet des investisseurs
chinois recherchés par Jared Kushner, permet d’occulter d’autres soutiens qui
n’existent à n’en pas douter, à Israël ou au sein de la communauté juive de New
York..
Bien qu’élevé en tant que Démocrate, Jared Kushner a soutenu Mitt
Romney dans la course à la présidence de 2012, en partie du fait de sa
déception relative au président Barack Obama concernant Israël: « plutôt que de renforcer les relations avec Israël, tandis que le monde
arabe implosé, Monsieur Obama a traité Jérusalem plutôt comme un fardeau que
comme un ami », usant d’un langage similaire à ce que Trump allait
finalement dire plus tard[13].
À présent Jared Kushner a abandonné sa vie à New York pour
un poste au gouvernement. Bien des experts en politique étrangère attendre leur
carrière durant pour un tel poste à la Maison-Blanche, mais Jared Kushner côtoie les dirigeants
étrangers, alors que lui-même est encore en train d’apprendre ces sujets.
Il est loin d’être le
premier juif américain ayant de forts liens avec Israël, à s’aventurer dans la
diplomatie moyen-orientale (Rahm Emanuel, l’ancien chef de Cabinet à la
Maison-Blanche [White House chief of staff], est lui-même le fils d’un ancien
paramilitaire juif), mais les autres
étaient des négociateurs professionnels ou saisonniers à Washington.
Durant cette première
semaine à la Maison-Blanche, Jared Kushner a eu des échanges avec des
officiels d’Égypte, d’Arabie Saoudite, du Mexique et d’ailleurs, et a accueilli
le roi Abdullah deux de Jordanie, qu’il avait rencontré plusieurs années
auparavant durant un voyage dans son pays, voyage qui incluait l’actrice Nicole
Kidman et l’acteur Hugh Jackman[14].
Le rôle que va prendre Jared Kushner au Moyen-Orient n’est
pas clair, spécialement du fait de personnages comme le Secrétaire d’Etat Rex
W. Tillerson et d’autres au sein de l’appareil d’État en matière de politique
étrangère, s’engagent dans la diplomatie moyen-orientale. Certains observateurs voient Jared Kushner comme un contrepoids
bienvenu à un Président imprévisible, ou à d’autre tête chaude nationaliste
comme Stephen K. Bannon, stratège de la Maison-Blanche, et David M. Friedman,
l’Ambassadeur américain désigné pour Israel. Jared Kushner « pourrait être une voie modérée »,
selon Dan Gillerman, ancien ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, qui
a connu Jared Kushner à New York. « La
chose étrange, c’est que cet enfant de 36 ans pourrait finir par être l’adulte
dans le Bureau ovale »…
« Bien des années après la rencontre de
Jared Kushner adolescent avec Netanyahu, Jared Kushner pourrait se trouver en
position d’aider le dirigeant israélien, qui fait face à de multiples
investigations pour faits de corruption, et à des défis encore plus grands
venant de son aile droite »
Mais la tâche de
Jared Kushner est redoutable. Netanyahu
et Trump veulent mettre en mouvement une chaîne d’événements qui pourraient
bloquer l’Iran, redéfinir la relation d’Israël avec le monde arabe, et créer
une paix israélo-palestinienne : « l’accord qui ne peut pas se faire », a lui-même admis Donald
Trump.
« Le Premier Ministre [Netanyahu] doit
venir en réunion avec l’espoir de forger une politique commune avec le
Président [Trump], et [pour cela] le rôle de Jared Kushner devait être crucial »,
a déclaré Ron Dermer, aujourd’hui
Ambassadeur d’Israël aux États-Unis, avec lequel Jared Kushner a été en contact
étroit. « Il est quelqu’un qui, si
j’en juge par mes interactions avec lui, a réellement été capable
d’aboutir ».
Rajoutons que cet article du New York Times[15],
occulte totalement le fait que des agents d’influence sionistes comme Ron
Dermer, régulièrement et lourdement dénoncé par Pieczenik, comme transformant
toute la vie politique américaine, en une simple entreprise de prostitution
pour le compte d’Israël quitta hypothéquer durablement et dangereusement les
intérêts stratégiques américains, à commencer par le simple d’entretenir
simplement des relations correctes avec les pays arabes.
Or cet accord sur le nucléaire entre les États-Unis et l’Iran, était
l’une des rares choses positives qu’a pu faire Obama du durant son mandat, en
matière de relations internationales : positive en ce sens qu’il peut potentiellement
éviter une guerre inutile, et qu’il n’allait pas uniquement dans le sens des
intérêts bellicistes Israéliens. Si les termes peuvent être discutés, ce sont
des aspects secondaires d’une réalité principale : cet accord est de
nature à prévenir une nouvelle guerre
inutile entre Israël et l’Iran, une guerre qui serait en fait menée avec le sang des autres : avec les
États-Unis mais aussi tous les moyens de l’OTAN, France comprise, pour le
compte d’Israël avant tout. Or les plus grands serviteurs de l’État israélien
rendent compte du fait que cette guerre serait bien plus dangereuse pour Israël, en plus d’être inutile, face à un Iran qui est
avant tout un acteur rationnel (d’après Meïr Dagan[16] puis
plus récemment Tamir Pardo[17], deux
anciens patrons du Mossad). C’est là l’opposition entre Sabras (juifs nés en Israël)
et “chicken-hawks“ (juifs américain bellicistes en évitant eux-même le service
à l’Etat israélien…) dont parle Pieczenik…
[4]Charles Kushner (né le 16 mai 1954) est un promoteur
immobilier américain, pour dans les affaires. Il a fondé les Kushner Companies en 1985. En
2005, il a été reconnu coupable et condamné à la prison pour des contributions
illégales à des campagnes politiques [illegal
campaign contributions], d’évasion fiscale, et de subornation de témoins [witness tampering].