30 novembre 2016
29 novembre 2016
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Les mêmes adorateurs de Baal/Moloch, le même fil rouge
dans l’histoire depuis Plutarque et Diodore de Sicile…
26 novembre 2016
[Saker] Trump se prépare à prendre le contrôle de la Fed
== Trump se prépare à prendre le contrôle de la Fed (http://lesakerfrancophone.fr / CounterPunch) ==
Note CVR : si c'est vraiment le cas, c'est une déclaration de guerre...
http://lesakerfrancophone.fr/trump-se-prepare-a-prendre-le-controle-de-la-fed
« Durant les quatre premières années de sa présidence, Donald Trump choisira non seulement trois juges pour la Cour suprême, mais aussi cinq des sept membres du Conseil des gouverneurs de la Fed. Il serait impossible de surestimer l’effet que cela aura sur l’avenir économique de la nation. Avec les deux chambres du Congrès fermement dans les mains du GOP [Parti républicain], nous pourrions voir la banque centrale la plus puissante du monde transformée en une institution purement politique qui suivrait les diktats d’un homme. »
Les critiques peuvent penser que ce serait une grande amélioration par rapport à la situation actuelle, dans laquelle la Fed dissimule son allégeance aux banques d’investissement géantes de Wall Street derrière un nuage de relations publiques à propos de «l’indépendance», mais l’idée d’un seul homme contrôlant le prix de la monnaie de réserve mondiale, et donc le prix des actifs financiers et des matières premières à travers le monde, est également inquiétante. Déjà nous avons vu comment la détermination de la Fed à enrichir ses propres affidés a abouti à des bulles titanesque des prix des actifs, les unes après les autres.
Imaginez que ce pouvoir soit confié à un seul individu qui pourrait être tenté d’utiliser cette autorité pour façonner les événements économiques d’une manière qui renforce et perpétue son propre pouvoir politique. Malgré cela, après sept ans d’une dépression induite par des politiques qui ont accru l’inégalité à des niveaux jamais observés depuis l’Âge d’or [fin du XIXe siècle], nous pensons qu’il est grand temps que le président utilise son pouvoir pour choisir les membres qui ramèneront la banque sous le contrôle du gouvernement. Voici plus d’informations à ce sujet sur le Los Angeles Times :
«Donald Trump a lancé une critique sans précédent de la Réserve fédérale pendant la campagne. En tant que président, il pourrait arriver à la remodeler rapidement […] Trump aura la possibilité de nommer jusqu’à cinq nouveaux membres au Conseil des gouverneurs de la Fed, composé de sept personnes, pendant sa première année et demie au pouvoir. Cela inclut un nouveau président pour remplacer Janet L. Yellen, dont le mandat expire au début de 2018 […].Nous pouvons présumer sans nous tromper que la Cour suprême va scruter l’attitude amicale de Trump envers les grandes entreprises en matière de laisser-faire, mais la question est la suivante : que peut-on attendre de la Banque centrale une fois qu’elle deviendra le laquais de la Maison-Blanche ?
Trump a éreinté Yellen dans les derniers mois de la campagne présidentielle, l’accusant de maintenir le taux de référence ‘artificiellement bas’ pour aider ses camarades démocrates, le président Obama et Hillary Clinton.
‘Je pense qu’elle est très politique et, dans une certaine mesure, je pense qu’elle devrait avoir honte d’elle-même’, a dit Trump sur CNBC à la mi-septembre. Lors du premier débat présidentiel deux semaines plus tard, il a déclaré que ‘la Fed est plus politique que Hillary Clinton’.
Dans sa dernière vidéo de campagne, Trump a inclus des images de la Fed et de Yellen, comme faisant partie de l’‘establishment politique qui a saigné notre pays à blanc’.
‘Jamais auparavant, nous avions vu un président entrant non seulement critiquer la façon dont la politique de la Fed a été exécutée […] mais accuser la présidence de la Fed de saper l’institution par un complot politique avec son adversaire et la Maison Blanche’, a déclaré Pethokoukis. ‘Nous sommes hors des clous dans un territoire inexploré.’»
C’est difficile à dire, principalement parce que Trump épouse souvent deux points de vue apparemment contradictoires en même temps.
Qu’est-ce que je veux dire par là ?
Je veux dire, d’une part, que Trump est un grand supporter du capitalisme de marché libre, non interventionniste, mais d’autre part, c’est un populiste de droite engagé qui semble prospérer avec le soutien des masses, ce qui est clair quand il dit des choses comme celles-ci :
«Vous savez qui est le plus blessé [par les politiques d’argent facile de Yellen] ? Les gens qui ont passé 40 ans de leur vie et économisé une centaine de dollars chaque semaine [à la banque] […] Ils ont travaillé toute leur vie pour épargner et maintenant ce qui se passe, c’est qu’ils sont forcés [d’entrer] dans un marché boursier gonflé [artificiellement] et bientôt, ils seront anéantis.»
Alors, comment le populiste Trump façonnera-t-il son opinion pour décider qui devrait ou ne devrait pas être un membre de la Fed ?
Nous ne le savons pas, mais nous savons que la politique monétaire va changer radicalement après les huit dernières années d’expérimentation improductive, parce que Trump s’est entouré de leaders de l’industrie qui souscrivent à une philosophie entièrement différente de celle actuellement en pratique. Vérifiez cela à partir de l’opinion de l’analyste monétaire Tommy Behnke :
«Certaines des voix économiques les plus raisonnables d’aujourd’hui sont incluses dans le cercle intérieur de (Trump). Ces noms incluent David Malpass, d’Encima Global, qui a co-signé une lettre avec Jim Grant s’opposant au programme d’assouplissement quantitatif de la Fed, inflationniste et déformant ; John Paulson de Paulson & Co., qui a gagné des milliards en court-circuitant le marché du logement avant la Grande Récession [2008, crise des subprimes, NdT] ; Andy Beal, un gars soi-disant libertaire qui blâme la Fed pour la crise du crédit ; et Stephen Moore, de la Heritage Foundation, qui a dit au CSIN en 2012 qu’il était un ‘critique très sévère’ des politiques ‘incroyables d’argent facile de la Fed’ durant la dernière décennie.Trump, qui n’est pas un fan du programme d’achat d’obligations de la Fed, appelé assouplissement qualitatif, a admis qu’il pense que les actions sont dans une bulle, suggérant ainsi qu’il va probablement adopter une approche plus conservatrice de la politique monétaire. Même si cela ne change pas le fait qu’il pourra choisir personnellement la majorité au pouvoir dans le FOMC, et qu’il sera en mesure d’exiger leur loyauté comme condition de leur embauche. Quelqu’un doute-t-il sérieusement que Trump préférerait plutôt prendre le contrôle de la Fed lui-même que de le laisser dans les griffes des banques coupe-gorge de Wall Street ?
Tandis qu’aucun des conseillers économiques de Trump n’est un économiste de l’école autrichienne, ils sont beaucoup plus vautours que la plupart des conseillers économiques des présidents Bush et Obama.»
Il ne fait aucun doute que les effets distributifs [inégalitaires] des politiques de la Fed ont contribué à catapulter Trump à la Maison Blanche. Des millions d’Américains de la classe ouvrière qui sont malades des politiques monétaires de goutte-à-goutte et des accords commerciaux éviscérant les emplois, ont trouvé un moyen d’exprimer leur frustration dans la candidature de Donald Trump. Leur colère collective a explosé soudainement dans les urnes le 8 novembre, poussant le magnat de l’immobilier à une victoire sur son adversaire Clinton dans ce que beaucoup appellent le bouleversement politique du siècle. Trump a puisé dans cette source de colère et de frustration en dénonçant «l’establishment politique défaillant et corrompu» dont Hillary Clinton et la Fed sont les vedettes.
Maintenant, il va passer au niveau suivant en lançant une attaque surprise sur la Fed qui dépouillera les banques de Wall Street de leur pouvoir et les laissera se débrouiller toutes seules. Ceci est une publication du New York Times :
«Le point de vue de base de nombreux conseillers de Trump est que la période prolongée de la politique d’urgence a favorisé une bulle dans le marché boursier, déprimé les revenus des épargnants, effrayé le public et encouragé la mauvaise affectation du capital, a déclaré Ian Shepherdson, économiste en chef à Panthéon Macroeconomics . À l’heure actuelle, ce sont des points de vue minoritaires au FOMC, mais les nouveaux nominés de Trump sont susceptibles de changer la donne.»D’accord, ils vont «changer la donne», alors ils vont devoir le faire au cœur du nid de vipères. La Fed a eu toutes les occasions de montrer où sa loyauté a failli en prenant, à chaque fois, parti pour Wall Street. Il y a une raison pour laquelle 95% de tous les gains réalisés au cours des huit dernières années sont partis entre les mains des 1%, alors que les travailleurs luttaient pour boucler leurs fins de mois. Tout comme il y a une raison pour laquelle les actions ont triplé de valeur au cours des huit dernières années alors que les salaires et les revenus ont stagné et que le rythme de l’économie a ralenti. C’est la politique, idiot.
La Fed a créé les conditions d’une dépression permanente afin de fournir indéfiniment de l’argent pas cher à ses amis, les escrocs dépravés de Wall Street. Maintenant, leur petite fête est terminée.
Ah putain, chouette alors !
Mike Whitney
L’atroce « Pizzagate » : un lien avec les récentes rumeurs de contestation des élections ?
L’atroce « Pizzagate » : un lien avec les récentes
rumeurs de contestation des élections ?
Rappel :
« [Infowars]
Si Hillary Clinton est “incapacitée“, ça sera par le NYPD, pour Pedocriminalité
sataniste ( !!!) » (CVR, 5 novembre 2016, incluant pour une des
seules sources en français : « Les
petites sauteries satanistes de l’oligarchie américaine - Parmi les
invités : le directeur de campagne de Hillary Clinton », ER, 4
novembre 2016).
D’après
notamment :
« 3e
vidéo de Pieczenik : « la « connexion » pédophile des Clinton » (CVR, 3
novembre 2016)
Rapprocher : Nouvelles rumeurs de contestations des élections par Hillary (quand
les médias français en parlent, c’est qu’on en parle déjà depuis quelques jours
aux USA) :
« Hillary
et ses réseaux revenant à la charge : contester l’élection de Trump pour
l’affaiblir ? » (CVR, 24 novembre 2016)
Dès lors, nouveau scandale pédo-sataniste : le Pizzagate !
Texte d’origine :
« “Pizzagate”: How 4Chan Uncovered the Sick World of
Washington’s Occult Elite » (Vigilant Citizen, 15
Novembre 2016)
Traduction par ER :
« "Pizzagate" : les internautes ont-ils
découvert un réseau pédocriminel d’élite impliquant le clan Clinton ? »
(18 novembre 2016) :
« En
conclusion :
Cet
article ne contient que certaines trouvailles dévoilées par des
« enquêteurs privés » en ligne. Ce qui est exposé ici n’est très
probablement que la pointe de l’iceberg d’un immense et complexe réseau aux
multiples ramifications. Chaque lien peut probablement faire l’objet d’une
enquête plus approfondie et mener à des faits encore plus choquants mettant en
cause et encore davantage d’individus puissants.
Parcourir
les éléments de cet article est un processus difficile et douloureux, mais il
met en lumière l’état d’esprit et la philosophie véritables de l’élite occulte.
Ils célèbrent publiquement une culture de la mort, de l’abus et de la
déshumanisation à travers leur art et leurs événements, nous laissant spéculer
sur ce qui peut se passer derrière les portes closes.
Le symbolisme
des images qui précèdent est en parfait accord avec la culture de l’élite
occulte, un cercle de personnalités influentes qui opèrent très au-dessus des
partis politiques, et très au-dessus de la loi. »
(Traduction
E&R)
Les classiques contre-feux des
médias noyant le poisson :
« Le pizzagate, dernière délirante théorie du complot
anti-Clinton » (Slate, 23.11.2016) : « Des emails qui ont fuité semblent indiquer que le directeur de
campagne de Clinton est lié à un bizarre rituel occulte.»
« Pizzagate:
comment une pizzeria pro-Clinton s’est retrouvée accusée d’héberger un réseau
pédophile » (Les Inrocks, 16 nov16 d’après le NYT : « Fake
News Onslaught Targets Pizzeria as Nest of Child-Trafficking », 21 nov
2016 ; Nom initial de l’article : « fact check this pizzeria
is not a child trafficking site ») :
« A l’origine de la rumeur : les emails piratés par
Wikileaks »
« ‘Pizzagate’
shows how fake news hurts real people » (Washington Post, 25nov16)
« "Pizzagate" :
le New York Times et Slate balbutient des contre-feux - Pour la forme, mais
sans fond » (ER, 23 novembre 2016) :
« Depuis
le début du mois de novembre, des utilisateurs américains de réseaux sociaux
enquêtent sur l’existence potentielle d’un réseau pédocriminel d’élite basé à
Washington DC et centré autour de la pizzeria « Comet Ping Pong » –
investigation popularisée sous le nom de pizzagate.
Le résumé de l’affaire est
disponible sur
Égalité & Réconciliation.
Les grands médias américains ont mis
du temps à réagir, hésitant probablement entre la stratégie de l’édredon
(consistant à ne pas en parler du tout) ou l’article ostensiblement hostile. Le
New York Times s’est finalement décidé, le 21 novembre, à publier un article sur la question.
Détail amusant et
significatif : la publication a changé trois fois de titre. L’article fut
d’abord publié sous le titre « Fact Check – This Pizzeria Is Not A
Child Trafficking Site » (« Vérification des faits – Cette
pizzeria n’est pas un lieu de trafic d’enfants », titre toujours visible
dans l’URL). Mais rapidement, la mention « Fact Check » a disparu...
Après une troisième modification, le titre visible aujourd’hui, s’il reste tout
à fait hostile aux internautes, paraît légèrement moins affirmatif :
« Fake News Onslaught Targets Pizzeria as Nest of Child-Trafficking »
(« Des désinformateurs s’en prennent violemment à une pizzeria considérée comme
le nid d’un trafic d’enfants »).
Un article qui n’apporte aucun
argument contre les éléments principaux de l’enquête des internautes (les
publications « spéciales » du propriétaire de la pizzeria sur son
compte Instagram, les logos plus que douteux de Besta Pizza et Terasol, le goût
de Tony Podesta pour la peintre Biljana Djurdjevic, etc.), mais se contente
d’essayer de décrédibiliser les enquêteurs. Une méthode classique, mais
particulièrement contre-productive dans ce cas précis, puisque le contraste
entre l’argumentaire du média mainstream et celui des internautes achèvera de
convaincre l’internaute dubitatif qu’une anguille se trouve bien sous la roche.
Logiquement, Slate.fr, via la
« journaliste » Claire Levenson de New York, a emboîté le pas aujourd’hui
au New York Times et publié à son tour un article absolument vide (voir
ci-après), où l’on se contente de qualifier les recherches des internautes de
« délirante théorie du complot » et d’essayer de les
diaboliser en y associant des relais médiatiques hors système (dont E&R),
sans jamais discuter directement des éléments de l’enquête.
En ces temps de disqualification
totale des médias du système, pas sûr que cette manœuvre suffise à éteindre
l’incendie.
- La rédaction d’E&R -
Mise à jour du 24/11/2016
Sans vérifier ce qu’ils avancent,
les médias belges et suisses
ont commencé à reprendre mécaniquement les propos du New York Times.
Les médias français ne sont pas en
reste : 20minutes (article du 23/11) puis les Inrocks ont à leur tour répété les propos creux du
journal américain, sans jamais proposer d’autre argument que l’origine
« d’extrême droite » des internautes ou encore la négation des faits
par le propriétaire de la pizzeria, James Alefantis. Un bel exemple de
raisonnement journalistique moderne !
On notera également que la section
du réseau social Reddit consacrée au pizzagate a été fermée par les
administrateurs, au motif que certains internautes se livraient à une
« chasse aux sorcières » en diffusant des « informations
personnelles et confidentielles ».
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