Chroniques de la Vieille République [CVR]: février 2018

"IL EST TEMPS DE LANCER L'ALERTE" - "IT IS TIME TO BLOW THE WHISTLE" :

Bienvenue sur « Chroniques de la Vieille République [CVR] », la traduction en français du blog du Dr. Steve Pieczenik, Ph.D : grand serviteur de l'Etat à la carrière exemplaire, homme du sérail militaire et du Renseignement, il est certainement le "whistleblower" ["lanceur d'alerte"/"avertisseur"/"sentinelle"] le plus crucial actuellement aux Etats-Unis.

Il s'est engagé depuis avril 2002 (au sujet des attentats du 11 Septembre 2001) et surtout mai 2011 (des suite de ce qui fut présenté comme la mort d'Oussama Ben Laden), dans le "duel des destins" qui se joue en ce moment même pour le contrôle des Etats-Unis et partant, du Monde : vent debout contre les intrigues qui détournent les moyens militaires en semant des guerres illégitimes et "scélérates", spécialement au Moyen-Orient, sans égard pour les conséquences en termes de crédibilité, mais en minant aussi les réels intérêts stratégiques américains sur le long-terme.
S. Pieczenik doit être considéré comme une "tête de réseau" majeure, la voix non liée par le devoir de réserve d'un grand serviteur de l'Etat Républicain américain, dans la plus pure tradition de la Rome antique. Ainsi, il retransmets et divulgue sélectivement ce que les hommes du sérail savent, étant graduellement détournés de leur mission première, notamment au sein des Forces de Sécurité à commencer par le Renseignement Militaire (DIA- Defense Intelligence Agency)...
Les éléments développés ici tranchent très nettement avec la vision des États-Unis dépeinte par les Médias "PC" France ("Mainstream" = "Principaux Courants", et par analogie "Politiquement Correct"). Il s'agit donc d'un travail majeur de Réinformation ici, au soutien de S. Pieczenik et des autres réseaux sous-jacents, et afin de mieux faire comprendre la réalité de la situation aux Français, quitte à leur rappeler leur propre histoire. C'est la raison pour laquelle nous agrémentons nos traduction de notes additionnelles : d'une part pour mieux expliquer des spécificités du avec lesquels les lecteurs français sont souvent peu familiarisés, quant au fonctionnement réel de l'appareil d'État américain ; d'autre part afin de rapprocher par analogie les événements évoqués par S. Pieczenik (survenant actuellement aux États-Unis), avec différents événements comparables en France, aussi bien historiques qu'actuels.

Mais il s'agit aussi de faire revivre une alliance stratégique que nous autres français, avons perdue de vue aujourd'hui : assimilant ce que deviennent les Etats-Unis détournés aujourd'hui, à ce qu'ils étaient initialement, sans comprendre leur détournement graduel. Or s'il est bon de se souvenir que la République américaine vainquit à Versailles, et qu'en ce sens ce fut la France qui lui donna son indépendance en lui permettant de vaincre l'Empire Britannique, il est aussi bon de garder à l'esprit que comprendre ce qu'il se passe aux États-Unis, revient à comprendre ce qui survient en France avec un retard de quelques 10 années...

En rendant donc ces éléments accessibles aux lecteurs francophones, et spécialement à l'attention des Forces de sécurité françaises (Armée et Services), il s'agira donc de retrouver en France une culture à la fois militaire et politique, que 200 ans de désinformation (depuis 1815/1817) rendent aujourd'hui bien peu accessible pour le public français... tous les éléments seront donc ici donnés, afin qu'avec un minimum d'intelligence (inter-ligere = "relier entre/avec") et un certain esprit du Renseignement ("Intelligence" en anglais...), chacun puisse se faire son opinion, fondant ensuite ses actes à son niveau. Car seule la Conscience peut nourrir l'action juste en ce monde...

La jeune République Américaine vainquit à Versailles... <[click/cliquer]>

235 ans après a été reconstruite la frégate "l'Hermione" qui amena Lafayette aux Etats-Unis. Symbole puissant de l'alliance franco-américaine historique, mise à mal notamment depuis les guerres scélérates de l'ère W. Bush, que Steve Pieczenik dénonce comme personne n'a pu le faire avec autant de crédibilité. Aussi, c'est lui rendre hommage et le soutenir que de retransmettre son combat auprès des sources francophones, mais c'est aussi retrouver la vérité historique : ce combat est celui de la VRAIE République américaine initiale, mue par un réel idéal de civilisation mais qui n'aurait pas pu triompher sans l'aide initiale de la France. SI elle fut gravement dévoyée ensuite, elle mérite de renaître en ce qu'elle représenta alors les plus hauts idéaux européens, et mêmes les plus hautes valeurs de l'humanité dans le contexte d'alors. <[cliquer]>

La lucidité du Général Douglas Mac Arthur <[cliquer]>

C'était là une allusion aux sympathies internationalistes en faveur du communisme, qui aboutirent notamment au lâchage des nationalistes chinois en faveur des communistes, les armes qui étaient destinées au premier étant jetées par-dessus bord dans l'océan Indien, sur ordre. Des millions de morts à asiatiques furent la conséquence de ses intrigues, ainsi que la future guerre du Vietnam, dont le principal effet fut de saper la confiance du peuple des États-Unis dans la destinée de leur propre Nation. Steeve Pieczenik cite régulièrement MacArthur pour la brutalité avec laquelle il congédia les officiers supérieurs incompétents de l'armée américaine, juste avant la seconde guerre mondiale. Il fut évincé par le président Truman, lorsqu'il voulut porter la guerre de Corée en Chine à coups de bombes atomiques : un choix militaire certes défendable, mais dangereux. Le mal était déjà fait... discours d'adieu au congrès (19 avril 1951) et celui d'un grand homme d'État en plus d'être un général méritant.

L'un des plus exceptionnels personnages qu'ait produit l'Armée américaine <[cliquer]>

« La plus haute obligation constituant en même temps le privilège de la citoyenneté, est celle qui consiste à porter les armes pour son pays » : l'impétueux général américain Patton, célèbre autant pour son ardeur combative que pour sa lucidité politique. Moins connu en revanche pour sa retenue dans l'usage de la force contre les populations civiles, et spécialement pour son héroïque opposition au plan Morgenthau en Allemagne : « don't add to the mess [ne pas rajouter du bordel au bordel ]». Il eut le courage d'émettre des critiques très vives sur les ordres iniques qui lui étaient donnés contre les populations allemande, et suspecta un complot interne aux États-Unis favorable au communisme en Europe. Si Patton paya très vraisemblablement cette lucidité de sa vie (voir sur ce point « Target Patton : The Plot to Assassinate General George S. Patton », Robert K. Wilcox Regnery History, 2008), sa lucidité fut confirmée par le remarquable livre américain « Cruelles Moissons » qui fut le premier à dénoncer ces faits (« Gruesome Harvest,, The Allied Attempt To Exterminate Germany After 1945 », Ralph Franklin Keeling, Publication du Chicago Institute of American Economics, 1947; édition française Akribéïa, 2000) : la source américaine la plus remarquable historiquement, en ce qu'elle dénonça alors par le menu la démolition de l'Allemagne, créant les conditions d'un nouveau "Reich communiste" unifié au profit de l'URSS tandis que tout était fait pour démobiliser l'Armée américaine septique de s'y opposer. Alors seulement pourront être comprises les véritables raisons en effet urgentes à l'époque, de l'établissement du plan Marshall en Europe : l'Europe fut sauvée par une réelle réaction patriotique anglo-américaine, précisément en décembre 1947.

La lucidité de John Edgar Hoover (1895-1972), grand patron du F.B.I. (1924-1972).

“L’individu est handicapé par le fait de se trouver face-à-face avec une conspiration si monstrueuse qu’il ne peut même pas croire qu’elle existe. L’esprit américain n’est simplement pas arrivé à la prise de conscience du mal qui a été introduit en son sein. Il rejette l’hypothèse même, que des créatures humaines puissent avoir épousé une philosophie qui en fin de compte, en arrive à détruire tout ce qui est bon et décent » (The Elks Magazine, Août 1956, citation souvent détournée, sans préciser qu’elle concernait spécifiquement le communisme dans les années 50 aux États-Unis).

Général Konstantin Petrov (Ret) sur la démolition artificielle des États-Unis...

Général russe (Ret.) Konstantin Pétrov (1945-2009) : l'exemple d'un personnage vraisemblablement utilisé par le Renseignement militaire russe postsoviétique, pour énoncer un certain nombre de vérités durant les années 1990 tandis que la Russie redécouvrait sa propre expertise non communiste. Il est remarquable qu'il évoque une intention internationalistes tendant à démolir le meilleur de la nation américaine [Russian General: “The USSR Collapsed and the Same Fate Has Been Prepared for the USA” - Infowars, 2 octobre 2012)]

Les vertus militaires, sans lesquelles il n'est pas de civilisation viable. <[cliquer]>

L'héroïsme : « Ils ne comprendraient pas pourquoi on le fait : on le fait les uns pour les autres »... Image qui remporta un franc succès aux États-Unis (scène imaginaire en modèle réduit par Mark Hogancamp), alors que se déployait la propagande louant la transsexualité de Bruce/Caitlyn Jenner, allant jusqu'à parler de son "courage", de sa "bravoure" voire de son "héroïsme"... Il s'agissait de rappeler ce que sont les réelles valeurs de "courage", "bravoure" et d'"héroïsme" au sein de l'Armée américaine [« Caitlyn Jenner vs. the troops: A familiar recipe for a viral hit » (Washington Post, 5 juin 2015)], en tant qu'indubitable héritière des armées européennes (notamment françaises et allemandes) : pas de soldats sans esprit de corps, pas de civilisation sans Armée constituée et basée sur des vraies valeurs : discipline de feu, communion de valeur, humanité et magnanimité, sens du sacrifice suprême s'il le faut. Que l'Armée américaine ait pu être détournée au service de mauvaise fins par des hommes de peu de foi, ne remet en aucun cas la légitimité de ses valeurs... NB : Steeve Pieczenik est un ancien militaire américain, « Centurio in aeternum », et transparaissent régulièrement dans ses mots la vieille opposition entre les légionnaires « par le soc et par le glaive », et la décadence de Washington assimilable aujourd'hui à celle de Rome hier : « Que Rome prenne garde à la colère des légions »...

"American Idiot" (excellent album du groupe Greenday, 2004)

"American Idiot" (excellent album du groupe Greenday, 2004) [Je ne veux pas être un américain idiot, une nation contrôlée par les médias l'âge de l'information hystérique voilà ce qui est appelé l'Amérique idiote"] (AMerican Idiot) également : "Sieg Heil to the president gasman Bombs away is your punishment Pulverize the Eiffel towers Who criticize your government ("Sieg Heil" au président pétrolier, les bombes larguées sont votre châtiment, pulvérisez les tours Eiffel, qui critiquent votre gouvernement", [référence à l'opposition française à la guerre d'Irak, et à l'hystérie antifrançaise qui s'en était suivie aux États-Unis] (Holiday)

Toute civilisation a besoin de mousquetaires pour la défendre....

Le Service de l'Etat ne peut se passer de l'ultima ratio ("dernier argument"), c'est à dire que si la violence est certainement un péché, la Force demeure une vertu (1), et la maîtrise de la force par le armes est nécessaire, afin d'incapaciter les *vraies* menaces contre la civilisation (2) : "en temps de paix, l'homme de bien ne se sépare pas de son épée" (Sun Tzé). Cette idée est globalement un leitmotiv des prises de positions de Steve Pieczenik, et nous enourageons le lecteur a mieux comprendre ce qui a été injustement discréditée en France, permettant précisément une subversion dangereuse sur le temps long...

«Une dague dans les ténèbres vaut mille épées à l'aube»

PAS DE CIVILISATION SANS LES MOYENS DE LA DEFENDRE :

« Et […] sans manquer de déplorer les maux que les armes traînent après elles, comment ne point saluer leur rôle prodigieux ?
La destruction est leur œuvre. A leur bilan s’inscrit un total odieux de vies brisées, de biens disparus, d’Etats mis en poudre. On ne compterait point ce qu’elles ont gaspillé de travaux, éteint d’efforts, empêché de bien-être. Friches, incendies, famines, voilà leurs beaux résultats.
Mais, à combien d’hommes leur protection permit-elle de naître, de vivre et de vivre ? Sans leur concours quelle tribu, quelle cité, quelle nation se fussent établies ? Que de moissons ont pu croître, d’artisans produire parce qu’elles les gardaient ! A quel progrès matériel n’ont-elles pas lié leur destin ? Comment mesurer ce que les richesses, les voies, les navires, les machines doivent aux désirs des conquérants ?
Les armes furent, de tout temps, les instruments de la barbarie. Elles ont assuré contre l’esprit le triomphe de la matière, et de la plus pesante. Constamment la raison en fut opprimée, le jugement bafoué, le talent meurtri. Point d’erreurs qu’elles n’aient défendues, point d’ignorants qui n’y recourussent, point de brutes qui ne les aient brandies.
Cependant, les lumières qui en ont jailli éclairèrent bien souvent le domaine de l’intelligence. A leur appel, la science et l’art ont ouvert aux humains des sources merveilleuses de connaissance et d’inspiration. […]
Les armes remuent au fond des cœurs la fange des pires instincts. Elles proclament le meurtre, nourrissent la haine, déchaînent la cupidité. Elles auront écrasé les faibles, exalté les indignes, soutenu la tyrannie. On doit à leur fureur aveugle l’avortement des meilleurs projets, l’échec des mouvements les plus généreux. Sans relâche, elles détruisent l’ordre, saccagent l’espérance, mettent les prophètes à mort.
Pourtant, si Satan en a fait cet usage, on les a vues aux mains de l’Archange. De quelles vertus elles ont enrichi le capital moral des hommes ! Par leur fait, le courage, le dévouement, la grandeur d’âme atteignirent des sommets. Noblesse des pauvres, pardon des coupables, elles ont, du plus médiocre, tiré l’abnégation, donné l’honneur au gredin, la dignité à l’esclave. Portant les idées, traînant les réformes, frayant la voie aux religions, elles répandirent par l’univers tout ce qui l’a renouvelé, rendu meilleur ou consolé. Il n’y eut d’hellénisme, d’ordre romain, de chrétienté, de droits de l’homme, de civilisation moderne que par leur effort sanglant.
Les armes ont torturé mais aussi façonné le monde. Elles ont accompli le meilleur et le pire, enfanté l’infâme aussi bien que le plus grand, tour à tour rampé dans l’horreur ou rayonné dans la gloire. Honteuse et magnifique, leur histoire est celle des hommes. Elles sont générales, multiples, éternelles, comme la pensée et l’action.» [Charles de Gaulle, in « Le fil de l’épée », 1932].