Félicitations à Donald Trump pour le brillant tour de force de son
discours dans l'Iowa : incisif, très détaillé et complet, avec de l’humour en
prime!
J’espère que Donald va continue sa course dévastatrice pour le camp
Républicain comme Démocrate, mais il est [doit être] prudent/précautionneux au vue des jalousies qu’il génère; en
particulier au sein des familles Bush et Clinton.
Depuis un certain temps, vous et moi avons applaudi/acclamé le style révolutionnaire de Donald Trump dans
l'éviscération de ses adversaires, tout
en expliquant dans le même temps les problèmes de notre système politique
américain, aussi guindé que dysfonctionnel.
Je suis préoccupé par le fait que, comme certains de mes lecteurs les
plus dévoués l’ont souligné, plus Trump va
pousser loin sa « machine à dire la vérité », plus les Bush et
Clinton vont devenir désespérés. J’utilise le pluriel car Hillary [Clinton] et Jeb [Bush] ne sont pas
vraiment une personne, mais une « compilation »[1], un
agrégat des « facilitateurs » [distributeurs de bons offices] de tous
horizons dont les proches ont été anciens présidents avec des passés comprenant
bien des manquements et agissements scélérats[2]...
« Family of Secrets:The Bush Dynasty, America's Invisible Government, and the Hidden History of theLast Fifty Years [une famille de secrets : la dynastie des Bush, le
gouvernement invisible de l'Amérique, et l'histoire cachée de ces 50 dernières
années ]» (Russ
Baker, Bloomsbury Press, 2009)
Les familles Bush et Clinton ont
en effet des états de service infâmants tout en ayant évité tout procès pour
tous les crimes économiques et politiques qu’ils ont commis contre le peuple
américain. Sans avoir besoin de grossir le trait outre mesure[3],
nous pouvons simplement considérer Jeb,
qui a promis une « nouvelle équipe »,
mais cette équipe promise a été repeuplée des mêmes cafards néoconservateurs
comme Wolfowitz et compagnie... De
même, en face Hillary a rebondi d'un mensonge à l'autre avec un empressement[4]
confinant à la pathologie.
Le propos de ce blog n’est pas
d’encenser Trump, il peut certainement le faire de son propre chef. Mais
mon objet de profonde préoccupation est que, lorsqu’une force révolutionnaire
comme Trump fait irruption au sein d’un système politique statique, une dyade[5]
ossifiée de Républicains et de Démocrates, surviennent subitement des « accidents
malheureux » et autres assassinats par de soi-disant tireurs isolés (« hommes
armés [agissant] seuls »[6]).
Car dans les temps récent les Américains
ont assisté à un étrange cirque de tueries frappant des victimes innocentes,
perpétrées par de soi-disant « hommes armés solitaires », depuis le si joli
Cajun centre de
Lafayette (Louisiane) jusqu’aux églises
de Caroline du Sud. Il s'agit de déterminer si ces meurtres font partie
d'un même modus operanti dupliqué[7]
ou de quelque chose d’autre, je laisse ce soin au FBI. Cependant, je
sais vraiment que dans le cas d'autres présidents (JFK, Nixon, Ford, Reagan),
nous avons connue une pelletée de tentatives ou d'assassinat réussis par des
«soi-disant fous/déséquilibrés ». Partant de là, je dis qu’il y
a désormais une exigence de protection supplémentaire (qu’elle soit privée ou publique)
afin qu’un de ces « accidents malheureux » ne survienne pas sur l’un des points
d’arrêts de Trump à l’avenir.
Je ne prône et ne prônerai pas la violence d’aucune sorte contre
quiconque, surtout des candidats présidentiels. Mais, après avoir été [impliqué] dans les affaires de tueurs de masse
et autres assassinats politiques[8], je dois avertir ceux qui protègent vraiment Trump,
qu'à l'heure actuelle toute la psycho-dynamique est en place pour que
« quelque chose de fâcheux » se produise, quoi que cela puisse
signifier.
Le discours dans l'Iowa a
capitalisé sur le fait que Trump était drôle, capable de connaître [bien des
sujets], [suffisamment] modeste et bien informé sur une foule de sujets depuis
la fluctuation des devises jusqu’aux déséquilibres commerciaux. Ce type de prestation insouciante, presque
sans effort engendrera tous les types de sentiments envieux parmi ses
soi-disant « collègues du Parti républicain », y compris les commentaires
odieux de l’ignorant et incompétent Scott
Walker, dont le représentant a traité Trump de débile (dumb). Le candidat le
plus inavoué sur ce sentier de la jalousie et de l'envie doit être assurément Jeb Bush, qui a été rejeté [discrédité] à
juste titre comme l’« homme de paille des
lobbyistes et des intérêts particuliers, un homme inexistant[9]
» (les mots de Trump lui-même).
Or lorsque l'envie pénètre dans la famille dysfonctionnelle du fils
d’idiot gâté de la belle Mme Barbara Bush [la femme de
G. Bush Sr.], beaucoup de choses peuvent
alors se passer : la crise des caisse d’épargne américaines[10],
les faux attentats du 11 Septembre, ou encore la falsification de preuves afin
d’envahir un pays étranger[11].
Il est parfaitement clair que les
Clinton ont été adoubés par notre déshonorante CIA de l’ère Bush (père) dans
l'Arkansas, où ils aidaient à la contrebande de drogues illégales initiée depuis
l'Amérique centrale et du Sud par Reagan, Bush Sr, Elliot Abrams[12].
Les médias et les moutons répèteront
bien sûr leur mantra sur les « théoriciens
du complot » qui maintenant est devenu un insigne d'honneur, sans aucun
doute à mes yeux. Cependant, comme nous le disons dans le
Renseignement : « il faut à tout moment s’attendre à
l’inattendu [expect the
unexpected at all times]». Grâce
aux précédents assassinats de nos propres présidents et candidats, nous, les
Américains avons appris à nous méfier de notre système et de nos dirigeants
dans la mesure où les initiales JFK dénotent ( [implication de] LBJ, Bush Sr, Nixon,
lamafia cubaine / italienne, et la Commission Warren). Ce n’est pas une exagération, c'est
tout simplement une question de faits.
Mais regardez maintenant comment la famille Bush cherche à décrire l'attaque
auto-initiée du 11 Septembre 2001 en montrant des images (inédites) de Bush Jr.
[à l'époque où il était] POTUS[13],
figé dans une série d'expressions stupéfaites [il avait vraiment été surpris...].
Or mes amis de l’Intelligence Economique
(business intelligence) comme de la psychiatrie savent que très peu de choses arrivent
par hasard : demandez au général David
Petraeus, quand il a tenté de s’opposer au futur DCI John Brennan et au POTUS
Obama dans le cadre de l'affaire de Benghazi[14]!
Soudainement, les Américains lui ont
découvert une ridicule affaire extra-maritale, juste au moment où Obama était
sur le point d'être réélu...
Orwell : le langage politique est fait pour faire
passer des mensonges pour la vérité et le meurtre pour respectable...
Si donc, Trump n’est pas
autorisé d’une manière ou d’une autre à mener la Course la Précidence jusqu’au
bout en tant que candidat majeur contre Hillary
constamment assiégée judiciairement, alors je serai très déçu mais
également très suspicieux. Ce n’est pas une très bonne position pour moi et
pour mes chers concitoyens américains ; notre
avenir consiste à éviscérer cette absurdité dyadique cancéreuse appelée : Républicains
et Démocrates. Longue vie à Trumps et à la République!
Homère, le grand poète et dramaturge grec a écrit ce qui suit d'un
grand homme qui périt lui aussi :
"Achille absent, était
encore d'Achille."
[1] Du latin
compilare = piller...
[2] « With checkered past and miscreants past
», mot à mot « des passés de mécréants à damiers [contrastés] »
[3]
Belaboring (invectiver, rouer de coup, accabler, frapper the point, épiloguer)
[4]
Alacrity= alacrité : gaîté vive, entrain, allégresse (de Alacritas, Lat : « ardeur »)
[5] Du grec
ancien δυάς, dyas ; génitif dyados
(« dualité », « couple ») : Paire, ensemble de deux
choses ou idées.
[6] "Lone gun men"
[7] Copy-cat
effect. Un copycat est un imitateur agissant de manière similaire à une
action lue dans les médias. Il peut s'agir de tuer suivant le modus operandi
d'un serial killer tel que les médias l'ont décrit, d'effectuer un (ou des) braquage(s)
ou de se suicider de la même manière qu'une personne réelle ou qu'un personnage
de roman à succès. L’effet copycat est le comportement de mimétisme
favorisé par la publicité médiatique accordée à un acte particulièrement
dramatique
Le thriller Copycat (L'Imitateur
au Québec) est un thriller américain basé sur ce principe (Jon Amiel, 1995).
[8] S.
Pieczenik a été impliqué dans au moins dix situations d'engagement militaire, et
a aussi notamment été négociateur dans le cadre de prix otage.
[9] Un
« pas grand-chose »
[10] Silverado Savings and Loan Crisis (S&L crisis): précédée par la période des junk bonds et du krach de
1987, la crise des Savings and loan, les caisses d'épargne américaines,
s'est déclenchée en 1987 en raison d'investissement hasardeux dans
l'immobilier, pour profiter d'avantages fiscaux qui permettaient de meilleures
plus-values. Voir sur ce point l’analyse absolument remarquable de W. Engdahl (« Pétrole, une guerre d'un siècle », éditions anciennes Godefroy, 2007, chap.11; également « Economie de crise », Nouriel Robin, 2009).
[11]
Référence évidemment à l’Irak, 2003.
[12] Dark
Alliance.
[13] POTUS =
Président Of The United States
[14] De
nombreuses vidéos de S.
Pieczenik développent ce sujet, il n'a pas été le seul à l'évoquer, mais il
l'a fait avec une crédibilité certaine.