Jonathan Pollard est méprisable
: le Benedict Arnold[1] de
l'Amérique devient un héros d'Israël : la perversion suprême d'une
relation d’Etat-Nation "à charge"[2]!
Pour ceux d'entre vous trop jeune pour se rappeler du nom de Jonathan
Pollard, lire s'il vous plaît l'excellent article dans Wikipedia (anglais/français) sur cette
ignoble individu qui fut l’un des plus grands traîtres de l'Amérique[3].
Pour résumer sa vie, elle consiste essentiellement en des termes péjoratifs,
mais extrêmement précis comme cinglé,
manipulateur, sociopathe, avide et avant tout un traître vicieux à son pays de
naissance, l’Amérique.
Pollard a vendu des renseignements hautement sensibles et au plus haut
[Top], en tant qu’ancien officier du Renseignement naval (U.S.Naval
Intelligence) pour des centaines de milliers de dollars à son bien-aimé pays
imaginaire : Israël. Il achève aujourd'hui une peine de 30 ans de prison
et sera extradé vers Israël pour y devenir l'un de leurs citoyens-héros, titre nouvellement créé.
Ma description sommaire des caractéristiques les plus saillantes de
Pollard en tant qu'être humain ignoble est contrée par un chœur mixte juif-américain
et israélien : « il éprouve des
regrets pour ses actions » et « Pollard n'a jamais été accusé de trahison »...
Voilà typiquement le contre-argument présenté sous une forme ad hominem depuis des décennies par
cette congrégation des juifs américains ignorants qui n’ont aucune idée de
combien les dommages ont été infligés par Pollard à la Communauté du Renseignement
Américaine [CAR- American Intelligence Community - AIC].
Ces fakirs juifs ne se rendent pas compte que la « trahison » implique techniquement des cas où quelqu'un espionne
pour le compte d’un « Etat ennemi ». Les Américains stupides n’ont jamais considéré
Israël comme un « Etat ennemi » en dépit de leur forfaiture du 11 Septembre
lorsque d’innombrables agents du Mossad ont été arrêtés à New York et dans le
New Jersey pour des « activités
aberrantes » [aberrant activities].
A présent, permettez-moi de me
concentrer sur ce Pollard.
Alors que moi et d'autres éléments de la CIA, du MI (Military
intelligence) et de l'Administration Reagan étaient en train de mettre en place
activement une stratégie de « changement
de régime » en Union Soviétique (du communisme au capitalisme), Pollard
était occupé à collecter l'argent des agents(opérationnels) de l'ennemi en
Afrique du Sud, au Pakistan, en Argentine, à Taiwan et bien sûr, en Union
soviétique, à hauteur d'un salaire mensuel de 2,5K$ (25.000) sans compter les
hôtels, voyages, et la bague en saphir et diamant pour sa seconde épouse. Pour ceux d'entre vous qui pourraient être
impressionnés par les « légendes »[4],
ersatz créés par la très imaginative Unité Lakam du Mossad [une unité
scientifique du Renseignement triée sur le volet], le contrôleur de Pollard
était un très célèbre espion israélien du nom de Rafi Eitan[5].
Quand on a demandé Pollard ce qu'il allait faire avec tout l'argent
qu'Israël lui avait donné, il a déclaré ce qui suit :
«Je ne visais pas uniquement à rembourser
tout l'argent [à Israël, bien sûr, pas l'Amérique] que j’ai reçu, mais aussi, à
créer une chaire au Centre de Formation des Personnels Généraux du
Renseignement Israélien [Israeli
General Staff’s Intelligence Training Center], sis à l’extérieur de
Tel-Aviv ».
Voilà*. Pollard devient le nouveau bienfaiteur d'Israël. Qu'est ce que
cela signifie pour vous et moi?
Pollard est un rappel de ce que dans
le monde des relations internationales, les Américains ont pas d'amis ou
partenaires à qui nous devons et pouvons faire confiance. Ce que nous avons, ce
sont les intérêts nationaux.
Comment Pollard a-t’il pu recevoir d'innombrables habilitations en
matière de sécurité, à la lueur de problèmes de santé mentale pourtant évidents
ainsi que de comportements sociopathologiques manifestes, demeure encore un
mystère pour moi. Peut-être y en a-t’il d'autres au sein de la Communauté du Renseignement?
Toutefois, le mérite doit aller au crédit du DCI George Tenet et à la
CIA pour la poursuite et la mise en accusation jusqu'à la condamnation de cet
espion israélien jusqu'à ce qu'il soit finalement incarcéré, non sans quelques
manipulations très compliquées de la part de Pollard.
Quant à Israël, il est le seul pays sympathique que je connaisse qui
ait été capable :
[1] : d'avoir attaqué impitoyablement notre bateau de renseignement, le Liberty, et délibérément tué beaucoup de nos braves marins.
[2] : d'avoir été intimement impliqué dans les faux attentats du 11 Septembre et les multiples explosions dans les tours du World Trade Center qui ne furent pas causées par des avions volants.
[3] : d'être le seul pays à autoriser la double nationalité de : Bibi (Netanyahou), Michael Oren, Dore Gold, et Ron Dermer, qui tous représentent Israël, n’épargnant pas leur venin contre leur pays de naissance [les Etats-Unis] qui les qualifie [devrait les qualifier/considérer] comme des « ennemis de l'État » plutôt que comme des fils de l’Amériques de naissance [et de coeur].
Aucun des transfuges
susmentionnés n'a jamais servi dans notre appareil militaire ou de
Renseignement américain. Pourtant, ils ont l'audace d’admonester notre pays
pour les travestissements imaginaires de la diplomatie qu'ils ont concoctés
concernant:
[1] le Hamas, l’une de leurs propres progéniture / descendances[6]...
[2] de l'OLP, leur allié [?][7],
[3] l'Arabie Saoudite, leur allié de longue date,
[4] la Syrie, un ancien allié sous la famille Assad,
[5] l'EEIL qu'ils ont contribué à créer et à former,
[6] L'Iran avec lequel ils ont fait commerce du pétrole depuis des décennies...
[1] le Hamas, l’une de leurs propres progéniture / descendances[6]...
[2] de l'OLP, leur allié [?][7],
[3] l'Arabie Saoudite, leur allié de longue date,
[4] la Syrie, un ancien allié sous la famille Assad,
[5] l'EEIL qu'ils ont contribué à créer et à former,
[6] L'Iran avec lequel ils ont fait commerce du pétrole depuis des décennies...
Comme un Frankenstein,
l'Amérique a involontairement créé un bon fidei
commis dibbouk[8]
israélien, dont les malversations inhérentes structurées dans son ADN, sous
forme d’une paranoïa autopropulsée et constamment réalimentée qu'ils ont créé
pour justifier leurs actions inhumaines partout dans le monde.
En tant que rejeton des « Juifs de l'Holocauste » qui ont eu la chance
de venir en Amérique et d'embrasser les opportunités et exigences de la
citoyenneté [comme le fait de servir dans l'Armée], j'ai toujours mis en garde
les agents israéliens qu'ils ne sont pas les amis de ceux d'entre nous qui ont
survécu aux camps de la mort. Nous ne promettons aucune allégeance à l’histoire
bidouillée de la façon dont ils nous ont "sauvé" [amené], en
Palestine / Israël.
Israël et les Juifs ignorants d’Amérique
ne savent rien de la véritable histoire de « l'Holocauste » et devraient
payer cher pour toutes les transgressions contre notre République [américaine].
Chaque Américain / Israélien qui décide
de détenir deux passeports devrait être l'objet de suspicion et de doute.
Le miracle hi-tech d'Israël demeurera en place, aussi longtemps
qu’il ne constituera pas un front en vue de siphonner les secrets du pays qui
leur a permis d'exister : l’Amérique.
Il est un truisme bien malheureux que les Américains s'attendent naturellement
à ce que la Chine, la Russie, la France et l'Allemagne espionnent nos
dirigeants [américains], mais d'avoir dans le même temps Israël répandant les
tripes de nos secrets sans jamais en être inquiété : cela ne correspond
plus aux termes d'un "Accord entre gentilshommes" ("Gentleman’s Agreement").
Peut-être le pape Jean XIII nous donnait-il de sages conseils dans une
telle matière :
« Voir tout ; fermer
les yeux sur beaucoup ; corriger un peu ».
[1] NDT : Benedict Arnold né le 14
janvier 1741 à Norwich dans le Connecticut, et mort le 14 juin 1801 à Londres,
est un général de l'Armée continentale durant la guerre d'indépendance des
États-Unis. Il est surtout connu pour avoir trahi les États-Unis et voulu
livrer le fort américain de West Point aux Anglais durant la guerre
d’Indépendance. Il est peut-être le traître le plus connu de l'histoire des
États-Unis.
[2] NDT : Référence
à la situation d'Israël vis-à-vis des États-Unis.
[3] « L'ex-espion juif américain Jonathan Pollard libéré » (le Figaro, 19 novembre 2015)
[4] Une légende
en matière de renseignement, correspond à la façon dont on façonne une
« identité fictive » (de couverture) pour un agent dont les
occupations réelles sont autres.
*(en français dans le texte).
[6] NDT : Référence
indubitable ici par Pieczenik, aux faites que c'est Israël qui a financé le Hamas
pour faire barrage aux nationalistes de Yasser Arafat, afin de et ensuite la
position israélienne contraint Hamas viscéralement opposé à Israël.
[7] NDT : difficile
de comprendre ici exactement l'intention de Pieczenik.
[8] Un dibbouk
ou dybbouk (plusieurs graphies existent à partir de l'hébreu דיבוק signifiant
« attachement ») est, dans la mythologie
juive et kabbalistique
de l'Europe de l'Est, un esprit ou un démon qui habite
le corps d'un individu auquel il reste attaché. Un dibbouk peut être exorcisé.