Rions un peu avec Russia Today :
« L’ancien avocat de Trump a admis avoir menti devant le Congrès »..
pour couvrir Trump…
OU alors plutôt : Michael
Cohen prétend avoir menti pour couvrir Trump, pour en fait le noircir et
accréditer la thèse fallacieuse du complot de « méchants Russes »
pour placer Trump à la tête des États-Unis…
Quelle surprise!
Mentir, c’est mal
Mentir au Congrès US, c’est
encore pire.
Mais mentir au Congrès dans l’intérêt
de Trump, c’est tout simplement impardonnable :
Mark Warner, Sén. Dem. : « C’est un autre exemple des mensonges des
alliés du président, au sujet des liens avec la Russie et les Russes »
Richard Burr (Sen. Rep.) : « Si vous nous mentez, nous allons vous
attraper et vous poursuivre ».
NDT : Warner 5chairman)
et Burr (Vice-chairman) président la Commission au Renseignement du Sénat US :
US Senate Committee on Intelligence
(anciennement SSCI : Senate
Select Committee on Intelligence).
Alors les médias en rajoutent :
Sur ABC : « Cohen a menti au congrès, puis Manafort,
puis aux avocats, ce sont des mauvais gars »
Sur CNN : le présentateur « discriminé » Don
Lemon, méprisant : « la vraie
question est : ‘que va faire *ce* Président ?’ »
Michael Cohen (ancien avocat de Trump) a admis qu’il avait menti au Congrès par loyauté envers Trump, concernant la durée exacte de négociations
commerciales sur le projet de construction de Trump, à Moscou.
« Certaines sources » affirment qu’il (Cohen) a aussi menti au
sujet de paiements *supposés* à l’ancienne mannequin Stormy Daniels, dans l’espoir
(pour Cohen) d’obtenir le pardon présidentiel.
Ainsi, Michael Cohen déclare qu’il a menti [prétendument pour le compte
de Trump], espérant que Trump le lui pardonnerait.
Ce n’est pas la meilleure excuse, soyons honnêtes.
Mais ceci mis à part, regardons
les choses en face : il ne serait guère le premier ni le seul,
ni probablement le dernier [à mentir] au Congrès et/ou aux Etats-Unis :
John Brennan en 2011 :
« depuis près d’un an, il n’y a pas
eu une seule victime collatérale grâce à la compétence et à la précision
exceptionnelle que nous avons été en mesure de développer ». L’ancien
patron de la CIA, Conseiller à l’antiterrorisme (2009-2013), qui affirmait que les frappes de drones américains
n’avaient pas causé de dommages collatéraux, au moment où des rapports rendant
compte de pertes civiles avait été reçus à la fois par le Président et par les Services
de renseignement US.
John Brennan en 2014 :
« en ce qui concerne les allégations
selon lequel la CIA aurait piraté les ordinateurs du Sénat, rien n’est plus fou
: nous ne ferions jamais une chose pareille ». Telle était sa version
des faits au sujet du scandale d’espionnage
du Sénat, quand la CIA a été accusée de surveiller les ordinateurs utilisés par
le personnel de la Commission [US Senate Committee on Intelligence]
La suite ne sait pas très bien passer, forçant Monsieur Brennan à s’excuser
L’ancien chef de la NSA,
James Clapper, qui délivre son rapport devant la Commission du Sénat sur les programmes d’espionnage de la NSA :
–
Sen. Wyden : « la NSA collecte telle des données sur
des millions ou des centaines de millions d’Américains ? »
–
Clapper : « Non Monsieur »
Néanmoins, il (Clapper) n’a pas été poursuivi pour sa déclaration dont
il a lui-même admis qu’elle était erronée.
Et même le responsable de l’enquête
sur la collusion supposée avec la Russie, l’ancien chef du FBI Robert (Bob)
Muller n’a pas menti mais a tout le moins, a soutenu et promu une version fausse qui a amené à l’invasion de l’Irak,
et au chaos qui s’en est suivi.
Robert Mueller en 2003 (Dir.
FBI 2001-2013) : « la
semaine dernière, le Secrétaire d’État Monsieur Colin Powell a présenté une
preuve selon laquelle Bagdad ne s’était pas débarrassé de ses armes de
destruction massive (ADM) ».
Alors, quelles leçons peut ou pouvons-nous en tirer ?
Mentir, c’est mal, et tout le
monde sait.
Mais laissons Dr. House résumer
les choses : « c’est une vérité fondamentale de la condition humaine : tout le monde
ment. La seule variable est : ‘à propos de quoi ?’ ».
Note CVR :
sous-entendu par RT ici (pour les malcomprenants :-D) : il y a de grandes chances pour que M. Cohen
mente lui aussi pour noircir Trump, pour le compte du « Marais », en
visant à accréditer la thèse fallacieuse voulant faire passer Trump pour un « agent
russe » mis à la tête de l’État américain…
Lire Peter
Dale Scott : L’Etat Profond, pour
connaître tous les nombreux éléments de mensonges similaires dans la politique
américaine depuis des décennies…