Tryptique+remember Yorktown / réddition / Cheesapeake

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25 décembre 2015

Sey[mour] Hersh via ZeroHedge : les militaires américains ont transmis du renseignement à Assad, dans le dos d'Obama et de la CIA.


            Transmis par Patriarch [lecteur phare du blog angophone de Pieczenik], l'article de Sey[mour] Hersh, [révélant les coopérations indirectes entre le Renseignement militaire américain et la Syrie d'Assad, dans le dos de Obama], et l'article de ZeroHedge qui en reprend les grandes lignes :




Traduction :

« L'exocet de Seymour Hersh[1]: les militaires américains ont partagé des renseignements avec Assad, en défiance vis-à-vis de Obama, [et de la] CIA »



            En mai dernier, Seymour Hersh renversait le narratif "officiel" entourant la mort d'Oussama Ben Laden[2], créant ainsi une tempête médiatique qui incita la Maison-Blanche à devoir y répondre.  Les révélations explosives quant aux événements qui menèrent en fin de compte à la disparition de Ben Laden, vinrent un an et demi après que Hersh eut accusé l'Administration Obama, de n'avoir pas révélé l'histoire entière au regard de l'attaque infâme au gaz sarin ("Whose Sarin?", London Review of Books, 19 décembre 2013[3]) qui fut à deux doigts d'être utilisée en tant qu'excuse pour des frappes aériennes contre le régime d'Assad en [août] 2013.



            Durant les six mois après que l'histoire de ben Laden par Hersh eut fait les gros titres de la presse internationale, la guerre en Syrie connut une escalade significative. En effet, la Syrie est devenue depuis le théâtre de ce qui équivaut d'ores et déjà à une Troisième Guerre mondiale impliquant États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Iran, Turquie, Arabie Saoudite, Qatar et Irak, tous impliqués que ce soit directement ou indirectement.

            Ainsi que nous l'avons noté il y a trois jours (« Turkey Blasts "Breakthrough" UN Resolution On Syria: "It Lacks Perspective. Assad Must Go!" [La Turquie fait voler en éclats la percée que constitue la Résolution des Nations unies sur la Syrie : "ça manque de perspective. Assad doit partir!" », ZeroHedge, 19 décembre 2015), nous commençons à voir la formation de trois alliances au Moyen-Orient :

            –1 : Russie, Iran, Syrie et Irak ;

            –2 : Turquie, Arabie Saoudite et Qatar ;

            –3 : Grande-Bretagne, France et Allemagne.



            Voici comment nous avions alors décrit la situation :

            « La première alliance est pro-Assad, anti-terroristes. La seconde est anti-Assad, pro-sunnites extrémistes. La troisième est anti-Assad (bien que de façon moins véhémente), anti-terroristes (si nous laissons de côté les théories conspirationnistes).

            Notez que nous avons laissé les États-Unis de côté. Pourquoi ? Parce que Washington est à présent engluée. Les États-Unis veulent désespérément maintenir la coordination avec Ankara, Riyad et Doha, mais entre d'une part la couverture médiatique nouvellement forte du rôle de l'Arabie Saoudite (soutenant l'extrémisme en sous-main, à travers la promotion du wahhabisme), et d'autre part la surveillance accrue du rôle d'Erdogan dans le financement des terroristes [grâce à la Russie], la position des États-Unis est de moins en moins tenable. Mais en s'alignant uniquement avec la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, par substitution, et adoptant une approche plus conciliante envers Assad (demander simplement à Berlin, qui comme nous l'avons rapporté vendredi, travaille à présent avec le Renseignement intérieur d'Assad et pourrait bientôt établir une base à Damas ».



            Bien, à présent si vous croyez le dernier exposé de Seymour Hersh, nous [ZeroHedge] étions encore plus vrais que nous le croyons alors, car comme cela se révèle, certains éléments au sein du Renseignement Militaire américain commencent à coopérer tacitement avec Assad, deux mois après avoir été très préoccupés par la collusion entre l'Arabie Saoudite et la Turquie, soutenant tous deux les extrémistes sunnites.



            Dans un nouvel article de 6600 mots[4], Hersh détaille qu'il considère comme étant une intrigue couverte par le Chef d'Etat-Major américain, afin de saper la ligne « Assad doit partir » qui est poursuivie ne varietur par l'administration Obama et la CIA, conduisant à partager du renseignement valable avec le gouvernement Assad. Le rapport accrédite aussi le rôle de l'Arabie Saoudite, du Qatar, et spécialement de la Turquie dans l'armement et le financement du front Al-Nusra et de l'EIIL.



            Hersh commence par rendre compte d'une évaluation secrète de la situation sécuritaire en Syrie qui date de 2013 :

            « La résistance des militaires remonte à l'été 2013, lorsqu'un rapport hautement classifié coproduit par le Renseignement Militaire (DIA - Defense Intelligence Agency) et l'Etat-Major (EM - Joint Chiefs of Staff : JCS), alors commandée par le général Martin Dempsey, prédisait que la chute du régime d'Assad mènerait au chaos et potentiellement, à la conquête de la Syrie par les extrémistes djhadistes, de la même manière que ce qui s'était passé en Libye. Un ancien conseiller expert du chef d'État-Major m'avait dit que ce document était une appréciation basée sur "toutes les sources" [‘all-source’ appraisal], dressant un tableau complet de la situation à partir des satellites et des renseignements humains[5], et faisait peu de cas de l'insistance de l'Administration Obama voulant continuer à financer et armer les soi-disant rebelles modérés. À l'époque, la CIA avait conspiré depuis plus d'un an avec les alliés de Grande-Bretagne, d'Arabie Saoudite et du Qatar, afin d'acheminer des armes et marchandises (destiné à être utilisées au renversement d'Assad) depuis la Libye, via la Turquie, jusqu'à l'intérieur de la Syrie. Ces nouveaux renseignements mettent spécialement en cause la Turquie en tant qu'obstacle majeur à la politique syrienne de Obama. Le document montrait, raconta le conseiller, « que ce qui avaient débuté en tant qu'un programme américain "couvert" [sous couverture - opération spéciale] afin d'armer et soutenir les rebelles modérés combattant Assad[6], avait été coopté par la Turquie, en un complexe programme de logistique et d'armement par-delà les frontières, destiné à tous les groupes d'oppositions incluant Jabhat al-Nusra et l'État islamique. »



            Hersh s'attelle ensuite directement à la mise en examen d'Ankara :

            « Le lieutenant général Michael Flynn, directeur de la DIA entre 2012 et 2014, confirma que son agence avait envoyé un courant constant d'avertissement classifié vers les dirigeants civils, concernant les sinistres conséquences d'un renversement d'Assad. Les djihadistes, déclara-t-il, contrôlaient l'opposition. La Turquie ne faisait pas assez afin de stopper la contrebande de combattants étrangers et d'armes à travers les frontières. « Si le public américain avait connaissance des renseignements que nous produisions chaque jour, au niveau le plus sensible, il prendrait les armes » [would go ballistic], devait me dire Flynn. Nous comprenions la stratégie à long terme de l'État Islamique et ses plans de campagne, et nous discutions aussi du fait que la Turquie voyait les choses d'une tout autre façon, lorsqu'il s'agissait de croissance de l'État islamique à l'intérieur de la Syrie. »



Et ici, toujours d'après Hersh, voilà comment le plan se révélait :

            « Notre politique consistant à armer l'opposition à Assad, ne fut pas un succès et eut en fait un impact négatif, déclara l'ancien conseiller à l'EM [Etat-Major]. «L'EM croyait qu'Assad ne serait pas remplacé par des fondamentalistes. La politique de l'administration était contradictoire. Elle voulait qu'Assad parte, mais l'opposition était dominée par les extrémistes. Qui donc allait pouvoir le remplacer? Dire qu'Assad devait partir étaient admissible, mais si vous suivez ce raisonnements à son terme, alors n'importe qui était mieux. C'est donc ce problème du "n'importe qui serait mieux" qui constitua la pomme de discorde entre l'EM et est la politique de Obama. L'EM senti qu'un défi direct à la politique d'Obama "n'aurait eu aucune chance de succès[7]". Donc à l'automne 2013, il [l'EM] décida d'avancer par étapes contre les extrémistes sans passer par les canaux politiques,  en fournissant des renseignements américains aux militaires d'autres nations, tout en sachant qu'ils seraient ensuite passés à l'armée syrienne et utilisés contre l'ennemi commun : Jabhat al-Nusra et l'État islamique. L'Allemagne, Israël et la Russie étaient en contact avec l'armée syrienne, et capables d'exercer une certaine influence sur les décisions d'Assad : c'est à travers eux que le renseignement américain allait donc être partagé.

            [...] Une fois que le flot de renseignement américain commenca, l'Allemagne, Israël et la Russie commencèrent à faire passer à l'armée syrienne ces informations concernant les localisations et les intentions des groupes radicaux djihadistes ; en retour, la Syrie fournissait des informations quant à ses propres capacités et intentions. Il n'y eu pas de contacts directs entre les États-Unis et les militaires syriens ; au lieu de cela, continue le conseiller, « nous fournissions ces informations (incluant des analyses à long terme sur le futur de la Syrie rassemblée par un cocontractant issu de l'une de nos universités militaires), et ces pays pouvaient ensuite faire comme bon leur semblait, incluant le partage de ces éléments avec Assad. Nous disions ainsi aux Allemands et aux autres : « voilà quelques informations tout à fait intéressantes et notre intérêt est mutuel. » Fin de la conversation. »



Mais le renseignement ne venait pas sans conditions :

            « L'Etat-Major fit savoir qu'en retour, les États-Unis demanderaient quatre choses : Assad devait restreindre les tentatives du Hezbollah d'attaquer Israël; il devait renouveler les négociations importantes avec Israël afin d'obtenir des colonies sur le plateau du Golan ; il devait consentir à l'acceptation de conseillers russes et d'autres conseillers militaires depuis l'extérieur ; et il devait s'engager à tenir des élections ouvertes après la guerre, incluant une large gamme de factions. »



Il fut dit ensuite que l'Etat-Major décocha un sacré trait/envoya un sacré exocet à la CIA :

            « A la fin de l'été 2013, les études de la DIA avaient largement circulé, mais bien qu'une grande partie de la Communauté Américaine du Renseignement (CAR - American Intelligence Community, AIC) était au courant de ce que l'opposition syrienne était dominée par des extrémistes, les armes sponsorisées par la CIA continuaient à affluer, représentant un problème continuel pour l'armée d'Assad. Les stocks de Kadhafi avaient créé un bazar international des armes, malgré le fait que les prix étaient élevés. « Il n'y avait aucune façon de stopper les affrètements d'armes qui avaient été autorisées par le Président », a déclaré le conseiller de l'Etat-Major. « La solution impliquait un appel au Carnet d'adresses. La CIA fut approchée par un représentant de l'Etat-Major avec une suggestion : il y avait des armes bien moins coûteuses disponibles dans les arsenaux turcs, qui pourraient parvenir au rebelles syriens sous quelques jours, et sans la nécessité d'organiser des opérations navales pour les faire parvenir ». Mais ceci ne se ferait pas seulement au bénéfice de la CIA. « Nous avons travaillé avec des Turcs en lesquels nous croyons, qui n'étaient pas loyaux à Erdogan », continue le conseiller, « et nous avons obtenu d'eux qu'ils affrètent vers les djihadistes de Syrie toutes les armes obsolètes de leurs arsenaux, incluant des M1carbine qui n'avaient plus été vues sur les champs de bataille depuis la guerre de Corée, ainsi que beaucoup d'armes soviétiques. C'était un message qu'Assad pouvait comprendre : "nous avons le pouvoir de diminuer une politique présidentielle bien que lancée sur ses rails". »



À présent vient une autre mise en examen susceptible de damner le gouvernement Erdogan:

            « Mais les saoudiens étaient loin d'être le seul problème : le Renseignement américain avait accumulé du renseignement humain et intercepté[ROEM], démontrant que le gouvernements Erdogan avait soutenu le front Jabhat al-Nusra depuis des années, et faisait la même chose pour l'État Islamique. « Nous pouvons manœuvrer les saoudiens », déclare le conseiller, « nous pouvons manœuvrer la confrérie des Frères Musulmans. Vous pouvez arguer que l'entier équilibre du Moyen-Orient est basé sur une forme de destruction mutuelle assurée entre Israël et le reste du Moyen-Orient, et la Turquie peut justement déséquilibrer cet équilibre (ce que représente le rêve d'Erdogan). Nous lui avons dit [à Erdogan] que nous voulions qu'il coupe les oléoducs des djihadistes étrangers s'écoulant vers la Turquie. Mais ils rêvent grand (de restaurer l'Empire ottoman), et il n'a pas réalisé jusqu'à où il pouvait réussir en cela[8]».



            Hersh parla même à l'incandescente membre du Congrès [Parlement US] Tulsi Gabbard (on peut trouver trace ici[9] et ici[10]) :

            « Gabbard m'a dit plus tard que beaucoup de ses collègues au Congrès, démocrates et républicains, l'avaient remercié en privé pour avoir révélé ceci au grand jour. « Il y a beaucoup de personnes dans le public en général, et même au sein du Congrès, qui ont besoin de se voir clairement exprimer les choses », a dit Gabbard. « mais c'est dur lorsque nous assistons à un tel déploiement de tromperies. La vérité n'est pas ailleurs »



            Enfin, Hersh raconte les efforts directs Renseignement américain en vue d'assister Assad sont morts avec le retrait de Dempsey[11]:

            « Le sentier indirect des militaires vers Assad disparut avec le retrait de Dempsey en septembre. Son replaçant en tant que chef [chairman] d'Etat-Major, le General Joseph Dunford [USMC], témoigna devant le  Comité des Forces Armées du Sénat des États-Unis[12]  en juillet [2015], deux mois avant d'assumer ses fonctions : « si vous voulez parler d'une nation qui pourrait poser une menace existentielle aux États-Unis », je dois pointer la Russie, déclara Dunford. « Si vous considérez leur comportement, il est tout simplement alarmant. » En octobre, en tant que Chef [d'Etat-Major], Dunford rejeta les efforts de bombardements russes en Syrie, déclarant au même Comité que la Russie « ne combat pas » l'EI. Il ajouta que l'Amérique devait « travailler avec les partenaires turcs afin de sécuriser la frontière nord de la Syrie », et « faire tout ce que nous pouvons pour vérifier de près les forces d'opposition syrienne », (c'est-à-dire les "modérés") afin de combattre les extrémistes. »



            Obama a donc à présent sous ses ordres un Pentagone complaisant. Il n'y aura plus d'autres défis indirects de la part de la hiérarchie militaire, face à sa politique de dédain pour Assad et de soutien pour Erdogan. Dempsey et ses associés sont restés mystifiés par la défense publique continue d'Obama en faveur d'Erdogan, au vu des forts griefs que la Communauté Américaine du Renseignement nourrit contre lui (et les preuves qu'Obama, en privé, accepte ces griefs). « Nous savons ce que vous faites avec les radicaux en Syrie », a dit le Président au chef du Renseignement d'Erdogan, à l'occasion d'une réunion crispée à la Maison-Blanche (ainsi que je l'ai rapporté à la LRB [London Review of Books] le 17 avril 2014[13]). L'Etat-Major et la DIA ont constamment rendu compte aux autorités de Washington de l'évolution de la menace djihadistes en Syrie, et de ce que la Turquie la soutenait. Ce message n'a jamais été écouté. Pourquoi pourquoi donc, ne l'a-t-il jamais été?



*  *  *





NDT : très peu de sources francophones ont repris cette information pourtant capitale, (la seule ayant un impact médiatique officiel étant un sous-blog discret de Mediapart, outre évidemment les médias russes et des sources alternatives sérieuses) :

            – « Seymour Hersh: le dessous des cartes en Syrie » (Le blog de bm810667, affidés à Mediapart, 22 déc. 2015). 


            –« Pentagone: la Turquie est un obstacle dans la lutte contre Daech » (SputnikNews, 22 décembre 2015).

            –« De Hersh à Flynn : une “révolte des généraux” » (Dedefense.org, [Belgique], 21 décembre 2015). Repris par Solidarité et ProgrèsSeymour Hersh dénonce la complicité d’Obama avec Daesh », 21 décembre 2015)

            – « Le Pentagone donne des renseignements à la Syrie à l’insu de la Maison Blanche » (Actualités Houssenia Writing [Madagascar], 23 décembre 2015)

            – «Une théorie-choc: alliance secrète entre le Pentagone, Poutine et Assad, derrière son dos Obama », Nouvelle du Jour, 25 décembre 2015).

            –«La guerre secrète multinationale de la CIA en Syrie et le chaos islamiste, par Maxime Chaix » (Les Crises.fr, reprenant Maxime Chaix, reprenant DeDefensa 14 novembre 2015).





           







[1] Au sujet de Seymour Hersh : voir notre article précédent, à l'occasion du Colloque « Le Yémen en guerre », pour la revue Géostratégiques N° 45, revue de la méritante Académie de Géopolitique de Paris.


[2] Quelques sources francophones en avaient parlé, "avec des pincettes"... : «Mort de Ben Laden : Qui est Seymour Hersh, l'ancien journaliste star qui accuse Obama? » (Huffington Post, 12 mai 2015). « Mort de Ben Laden : Seymour Hersh livre une version controversée » (Nouvel Observateur, 11 mai 2015). « Seymour Hersh et Ben Laden : scoop explosif ou vrai complotisme ? » (Nouvel Observateur/Rue89, 11 mai 2015). « Nouvelle polémique autour de la mort de Ben Laden » (Figaro, 11 mai 2015).


[3] Remarquons que la source primaire est donc britannique. Nos amis britanniques étant les grands spécialistes des positions que l'on dira pudiquement "entre deux"...



[4] « Military to Military - Seymour M. Hersh on US intelligence sharing in the Syrian war », London Review of Books, Vol. 38 No. 1, 7 janvier 2016, pages 11-14.



[5] On oppose le Renseignement d'Origine ElectroMagnétique (ROEM [Signals Intelligence - SIGINT) au Renseignement d'Origine Humaine (ROHUM [Human Intelligence - HUMINT]), au Renseignement d'Origine Source Ouverte (ROSO [open source intelligence - OSINT]), et au Renseignement d'Origine Image (ROIM, égalementapelé « renseignement optique » [Imagery Intelligence - IMINT], qui inclut l'imagerie satellite).



[6] Ce qui avait été précisément dénoncé par S. Pieczenik à l'occasion de l'Affaire de Benghazi (septembre 2012) : plusieurs vidéos, exemple et ...



[7] C'est exactement ce qu'explique Pieczenik dans son entrevue du 29 décembre 2015.



[8] NDT : rapprocher des coopérations stratégiques entre Israël et la Turquie...la question pourrait tout de même être de savoir qui lui met ces rêves en tête? Voir sur ce point les articles de F. William Engdahl : deux articles de F. William Engdahl évoqués (passez par Proxi si Free): «Recep Erdoğan : "la première fois comme une tragédie, la seconde comme une farce, la troisième comme ...Monty Python" » (31 décembre 2015), et «Erdoğan, Salmane et la guerre"sunnite" à venir pour le pétrole. » (22 décembre 2015).


[9] « US Congresswoman Introduces Bill To Stop "Illegal" War On Assad; Says CIA Ops Must Stop », ZeroHedge, 22 novembre 2015.


[10] « Congresswoman Calls US Effort To Oust Assad "Illegal," Accuses CIA Of Backing Terroists » ZeroHedge, 31 octobre 2015.


[11] Pieczenik sur démission exigée de Dempsey par Obama.



[12] [CFAS - United States Senate Committee on Armed Services, SCAS]



[13] S. Hersh, « The Red Line and the Rat Line », London Review of Books, Vol. 36 No. 8 · 17 April 2014, pages 21-24.