Tryptique+remember Yorktown / réddition / Cheesapeake

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...SOUVENEZ-VOUS DE LA VIEILLE REPUBLIQUE... HISTORIQUEMENT : LE MEILLEUR DE LA VIEILLE EUROPE...PAS DE CIVILISATION SANS LIBERTE+INITIATIVE..."QUE ROME PRENNE GARDE A LA COLERE DES LEGIONS... --- ... REMEMBER THE OLD REPUBLIC --- HISTORICALLY : THE BEST OF THE OLD EUROPE --- NO CIVILISATION WITHOUT LIBERTY + INITIATIVE --- "LET ROME BEWARE THE LEGION'S WRATH"...

4 décembre 2015

[additif] une leçon américaine quant au lien Armée-Nation !


3 décembre 2015 : Concert surprise à la gare de l'Union [Union Station] à Washington :  Joyeux Noël à l'américaine, ambiance Quick Step/Swing !




 « Représentation musicale spéciale dans la célèbre Union Station de Washington, D.C.,  en célébration des services et sacrifices des vétérans de la Seconde Guerre mondiale de notre nation, et commémorant le 70e anniversaire de la fin de la guerre », par l'USAF Band [formation musicale de l'United States Air Force, Armée de l'Air américaine] 





12/3/2015 - Washington, D.C. - « Members of the United States Air Force Band surprised commuters at Union Station here with a World War II Holiday Flashback Dec. 3, 2015 ». 






Difficile d'imaginer cela en France aujourd'hui, où tout est fait pour supprimer les symboles tant de la chrétienté ("guerre des crèches" de Noël), que du paganisme pré-chrétien (les sapins de Noël), en prétextant des difficultés budgétaires ou l'opprobre musulmane... curieusement ces mêmes débats sont absents lorsqu'il s'agit de défigurer la place Vendôme avec un gode anal, permettant à des prostituées activistes d'être payées pour aller porter le trouble jusqu'à Notre-Dame de Paris... Drôle d'époque en France, et jusqu'au Vatican empêtré dans ses contradictions...





            Voir aussi l'exceptionnel et majestueux concert de l'USAF Band, surprenant les visiteurs du Centre Steven F. Udvar-Hazy, annexe du Musée National de l'Air et de l'Espace (National Air and Space Museum, dépendant de l'Institution Smithsonian), à Chantilly, VA [Virginie], le 2 décembre 2014 : un concert improvisé (que nos journalistes français oseront appeler "Flash Mob", pour "foule/mobilisation éclair/instantanée") : « The Band presents another Holiday Flash Mob! » (4 décembre 2014) ou sur le site du musée : « The U.S. Air Force Band Surprises Smithsonian’s National Air and Space Museum Visitors » (3 décembre 2014), et ici sur Facebook.










            Repris en chœur par les médias américains (pour exemple USA Today : « Air Force Band flash mob wows museum crowd »; 3 décembre 2014; US News : «WATCH: Air Force Band Flash Mobs a Smithsonian », 4 décembre 2014), et même par ceux connus pour leur subtile activité subversive en France, promouvant les sujets les moins utiles socialement et négligeant régulièrement ceux qui le seraient davantage... c'est beaucoup moins le cas aux États-Unis (« Once Again, Air Force Band Surprises and Delights », Huffington Post, 6 décembre 2014).
            Mais ne soyons pas totalement mesquins, BFM-TV  a tout de même relayé l'édition de 2015 : « Flashmob de l’US Air Force Band au Smithsonian ».

            D'autres exemples de la vie américaine où il est naturel de voir l'armée intégrée à la nation : le Superbowl (finale de la National Football League (NFL), ligue américaine de football américain.Football Américain) : « Military Units to Contribute to Super Bowl Pregame Ceremony » (DoD News, celle du Ministère de la Défense américain, 5 février 2016). De nombreuses vidéos peuvent être facilement trouvées de ces évènements, qui sont donc doublés d'un patriotisme qu'il est facile de caricaturer, mais qui est absolument nécessaire à la survie d'une nation afin de la maintenir soudée sur le long terme.






         


Notre propos est ici de relever qu'aux États-Unis il n'y a pas la même schizophrénie globale relative à l'Armée et à toutes les questions qui touchent à la Défense du Renseignement : l'Armée et plus globalement les Forces de sécurité, sont bien plus intégrées dans la nation, la "défiance apprise" qui est très fréquente en France à l'encontre de l'Armée, n'existe globalement pas là-bas.
            Certes il y aura bien eu l'épisode de la guerre du Vietnam (une guerre basée sur un carrousel financier frauduleux, tout en étant conçus pour faire perdre aux Américains le goût de leur propre histoire et la confiance des Américains dans leur pays, c'est une autre histoire, hier sur ce point F. William Engdahl,  « Pétrole guerre d'un siècle », éditions Jean-Cyrille Godefroy, 2007, chap 8, p.134). De même, les guerres de l'ère Bush Jr. ont pu entacher l'action de l'Administration américaine de suspicion, mais le peuple est assez intelligent pour préserver l'Armée, qui est certainement l'institution la moins vérolée des États-Unis, et comprendre que les soldats viennent aussi du peuple.
            Il est important de bien rester lucide quant à cette "défiance apprise" en France contre nos propres forces de sécurité, qui a des causes historiques (l'affaire Dreyfus, 1940,1962...), renforcées par les ravages de Mai 68... Pasolini dont la gauche sociétale se réclame souvent indûment, écrivait sur des manifestants étudiants dans les années 70 : “Vous avez des gueules de fils à papa. Je vous hais comme je hais vos pères – bon sang ne saurait mentir. Vous avez le même regard mesquin. Vous êtes apeurés, sans certitudes ni espoir, certes, mais vous savez aussi être tyranniques, faire du chantage, et vous montrer arrogants et effrontés : prérogatives de petits-bourgeois, mes chers. Tandis qu’hier à Valle Giulia vous vous battiez avec les policiers, moi, je sympathisais avec eux. Car eux sont fils de pauvres.
            Ces causes du divorce Armée/Nation en France sont totalement artificielles en ce sens qu'elles ne sont absolument pas sainement comprises par une écrasante majorité des Français. Ceci permet par effet de contagion, d'entacher de suspicion l'action de l'Armée française, y compris lorsqu'elle est plus irréprochable : le Rwanda et la Côte d'Ivoire sont les deux meilleurs exemples récents (sur le Rwanda, lire notamment les ouvrages du Colonel Hogard, « Les larmes de l'honneur », 2005, Editions Hugo Doc ; et du Général Didier Tauzin : « Rwanda : je demande justice pour la France et ses soldats », Editions Jacob-Duvernet, 2011; « La haine à nos trousses de Kigali à Paris », Editions Persées, 2013).
            Le drame de cette comparaison entre France et États-Unis, c'est qu'en cas de circonstances troublées, les États-Unis survivront alors que la France sera en grand danger : le peuple français risque de redécouvrir trop tard que lorsqu'un peuple est conduit par des moyens propagandaires à saper sa propre armée, il court un grand danger...