Transmis
par Patriarch [lecteur phare du blog angophone de Pieczenik], l'article
de Sey[mour] Hersh, [révélant les coopérations indirectes entre le Renseignement
militaire américain et la Syrie d'Assad, dans le dos de Obama], et l'article de
ZeroHedge qui en reprend les grandes lignes :
(« Seymour Hersh Bombshell: US Military
Shared Intelligence With Assad In Defiance Of Obama, CIA », ZeroHedge,
22 décembre 2015) .
Traduction
:
« L'exocet
de Seymour Hersh[1]:
les militaires américains ont partagé des renseignements avec Assad, en défiance
vis-à-vis de Obama, [et de la] CIA »
En
mai dernier, Seymour Hersh renversait le
narratif "officiel" entourant la mort d'Oussama Ben Laden[2],
créant ainsi une tempête médiatique qui incita la Maison-Blanche à devoir y répondre.
Les révélations explosives quant aux
événements qui menèrent en fin de compte à la disparition de Ben Laden, vinrent
un an et demi après que Hersh eut accusé l'Administration Obama, de
n'avoir pas révélé l'histoire entière au regard de l'attaque infâme au gaz
sarin ("Whose
Sarin?", London Review of Books,
19 décembre 2013[3]) qui fut à deux doigts d'être utilisée en tant qu'excuse pour des
frappes aériennes contre le régime d'Assad en [août] 2013.
Durant
les six mois après que l'histoire de ben Laden par Hersh eut fait les gros
titres de la presse internationale, la guerre en Syrie connut une escalade
significative. En effet, la Syrie est
devenue depuis le théâtre de ce qui équivaut d'ores et déjà à une Troisième Guerre
mondiale impliquant États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Iran,
Turquie, Arabie Saoudite, Qatar et Irak, tous impliqués que ce soit directement
ou indirectement.
Ainsi
que nous l'avons noté il y a trois jours (« Turkey Blasts "Breakthrough"
UN Resolution On Syria: "It Lacks Perspective. Assad Must Go!"
[La Turquie fait voler en éclats la percée que constitue la Résolution
des Nations unies sur la Syrie : "ça
manque de perspective. Assad doit partir!" », ZeroHedge, 19 décembre 2015), nous
commençons à voir la formation de trois
alliances au Moyen-Orient :
–1
: Russie, Iran, Syrie et Irak ;
–2
: Turquie, Arabie Saoudite et Qatar ;
–3
: Grande-Bretagne, France et Allemagne.
Voici
comment nous avions alors décrit la situation :
« La première alliance est
pro-Assad, anti-terroristes. La seconde est anti-Assad, pro-sunnites
extrémistes. La troisième est anti-Assad (bien que de façon moins véhémente),
anti-terroristes (si nous laissons de côté les théories conspirationnistes).
Notez que nous avons laissé les
États-Unis de côté. Pourquoi ? Parce que Washington est à présent engluée. Les
États-Unis veulent désespérément maintenir la coordination avec Ankara, Riyad
et Doha, mais entre d'une part la couverture médiatique nouvellement forte du
rôle de l'Arabie Saoudite (soutenant l'extrémisme en sous-main, à travers la
promotion du wahhabisme), et d'autre part la surveillance accrue du rôle d'Erdogan
dans le financement des terroristes [grâce à la Russie], la position des
États-Unis est de moins en moins tenable. Mais en s'alignant uniquement avec la
Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, par substitution, et adoptant une
approche plus conciliante envers Assad (demander simplement à Berlin, qui comme
nous l'avons rapporté vendredi, travaille à présent avec le Renseignement
intérieur d'Assad et pourrait bientôt établir une base à Damas ».
Bien,
à présent si vous croyez le dernier exposé de Seymour Hersh, nous [ZeroHedge] étions encore plus vrais que
nous le croyons alors, car comme cela se révèle, certains éléments au sein du Renseignement Militaire américain
commencent à coopérer tacitement avec Assad, deux mois après avoir été très
préoccupés par la collusion entre l'Arabie Saoudite et la Turquie, soutenant
tous deux les extrémistes sunnites.
Dans
un nouvel
article de 6600 mots[4],
Hersh détaille qu'il considère comme étant une
intrigue couverte par le Chef d'Etat-Major américain, afin de saper la ligne « Assad doit partir » qui est poursuivie ne varietur par l'administration Obama
et la CIA, conduisant à partager du renseignement
valable avec le gouvernement Assad. Le rapport accrédite aussi le rôle de
l'Arabie Saoudite, du Qatar, et spécialement de la Turquie dans l'armement et
le financement du front Al-Nusra et de l'EIIL.
Hersh
commence par rendre compte d'une évaluation secrète de la situation sécuritaire
en Syrie qui date de 2013 :
« La résistance des militaires remonte à l'été
2013, lorsqu'un rapport hautement classifié coproduit par le Renseignement
Militaire (DIA - Defense
Intelligence Agency) et l'Etat-Major (EM - Joint Chiefs of Staff : JCS), alors
commandée par le général Martin Dempsey, prédisait que la chute du régime
d'Assad mènerait au chaos et potentiellement, à la conquête de la Syrie par les
extrémistes djhadistes, de la même manière que ce qui s'était passé en Libye.
Un ancien conseiller expert du chef d'État-Major m'avait dit que ce document
était une appréciation basée sur "toutes les sources" [‘all-source’
appraisal], dressant un tableau complet de la situation à partir des satellites
et des renseignements humains[5], et faisait peu
de cas de l'insistance de l'Administration Obama voulant continuer à financer
et armer les soi-disant rebelles modérés. À
l'époque, la CIA avait conspiré depuis plus d'un an avec les alliés de
Grande-Bretagne, d'Arabie Saoudite et du Qatar, afin d'acheminer des armes et
marchandises (destiné à être utilisées au renversement d'Assad) depuis la
Libye, via la Turquie, jusqu'à l'intérieur de la Syrie. Ces nouveaux
renseignements mettent spécialement en cause la Turquie en tant qu'obstacle majeur
à la politique syrienne de Obama. Le
document montrait, raconta le conseiller, « que ce qui avaient débuté en tant
qu'un programme américain "couvert" [sous couverture - opération
spéciale] afin d'armer et soutenir les rebelles modérés combattant Assad[6], avait été coopté par la Turquie, en un
complexe programme de logistique et d'armement par-delà les frontières, destiné
à tous les groupes d'oppositions incluant Jabhat al-Nusra
et l'État islamique. »
Hersh s'attelle
ensuite directement à la mise
en examen d'Ankara :
«
Le lieutenant général Michael Flynn, directeur de la DIA entre 2012 et 2014,
confirma que son agence avait envoyé un courant constant d'avertissement
classifié vers les dirigeants civils, concernant les sinistres conséquences d'un renversement d'Assad. Les djihadistes,
déclara-t-il, contrôlaient l'opposition. La Turquie ne faisait pas assez afin
de stopper la contrebande de combattants étrangers et d'armes à travers les
frontières. « Si le public américain avait connaissance des renseignements que
nous produisions chaque jour, au niveau le plus sensible, il prendrait les
armes » [would go ballistic], devait me dire Flynn. Nous comprenions la
stratégie à long terme de l'État Islamique et ses plans de campagne, et nous
discutions aussi du fait que la Turquie voyait les choses d'une tout autre
façon, lorsqu'il s'agissait de croissance de l'État islamique à l'intérieur de
la Syrie. »
Et ici, toujours d'après Hersh,
voilà comment le plan se révélait :
« Notre
politique consistant à armer l'opposition à Assad, ne fut pas un succès et eut
en fait un impact négatif, déclara l'ancien conseiller à l'EM [Etat-Major]. «L'EM croyait qu'Assad ne serait pas
remplacé par des fondamentalistes. La politique de l'administration était
contradictoire. Elle voulait qu'Assad parte, mais l'opposition était dominée
par les extrémistes. Qui donc allait pouvoir le remplacer? Dire qu'Assad
devait partir étaient admissible, mais si vous suivez ce raisonnements à son
terme, alors n'importe qui était mieux. C'est
donc ce problème du "n'importe qui serait mieux" qui constitua la
pomme de discorde entre l'EM et est la politique de Obama. L'EM senti qu'un
défi direct à la politique d'Obama "n'aurait eu aucune chance de succès[7]". Donc à l'automne 2013, il [l'EM]
décida d'avancer par étapes contre les extrémistes sans passer par les canaux
politiques, en fournissant des
renseignements américains aux militaires d'autres nations, tout en sachant
qu'ils seraient ensuite passés à l'armée syrienne et utilisés contre l'ennemi commun
: Jabhat al-Nusra et l'État islamique. L'Allemagne, Israël et la Russie étaient
en contact avec l'armée syrienne, et capables d'exercer une certaine influence
sur les décisions d'Assad : c'est à travers eux que le renseignement américain allait
donc être partagé.
[...]
Une fois que le flot de renseignement
américain commenca, l'Allemagne, Israël et la Russie commencèrent à faire
passer à l'armée syrienne ces informations concernant les localisations et les
intentions des groupes radicaux djihadistes ; en retour, la Syrie
fournissait des informations quant à ses propres capacités et intentions. Il
n'y eu pas de contacts directs entre les États-Unis et les militaires syriens ;
au lieu de cela, continue le conseiller, « nous fournissions ces informations
(incluant des analyses à long terme sur le futur de la Syrie rassemblée par un
cocontractant issu de l'une de nos universités militaires), et ces pays
pouvaient ensuite faire comme bon leur semblait, incluant le partage de ces
éléments avec Assad. Nous disions ainsi aux Allemands et aux autres : « voilà
quelques informations tout à fait intéressantes et notre intérêt est mutuel. »
Fin de la conversation. »
Mais le renseignement ne venait pas
sans conditions :
« L'Etat-Major
fit savoir qu'en retour, les États-Unis
demanderaient quatre choses : Assad devait restreindre les tentatives du
Hezbollah d'attaquer Israël; il devait renouveler les négociations importantes
avec Israël afin d'obtenir des colonies sur le plateau du Golan ; il devait
consentir à l'acceptation de conseillers russes et d'autres conseillers
militaires depuis l'extérieur ; et il devait s'engager à tenir des élections
ouvertes après la guerre, incluant une large gamme de factions. »
Il fut dit ensuite que l'Etat-Major
décocha un sacré trait/envoya un sacré exocet à la CIA :
« A
la fin de l'été 2013, les études de la DIA avaient largement circulé, mais bien
qu'une grande partie de la Communauté
Américaine du Renseignement (CAR - American Intelligence Community, AIC) était
au courant de ce que l'opposition syrienne était dominée par des extrémistes,
les armes sponsorisées par la CIA continuaient à affluer, représentant un
problème continuel pour l'armée d'Assad. Les stocks de Kadhafi avaient créé un
bazar international des armes, malgré le fait que les prix étaient élevés. « Il n'y avait aucune façon de stopper les
affrètements d'armes qui avaient été autorisées par le Président », a
déclaré le conseiller de l'Etat-Major. « La solution impliquait un appel au
Carnet d'adresses. La CIA fut approchée par un représentant de l'Etat-Major
avec une suggestion : il y avait des armes
bien moins coûteuses disponibles dans les arsenaux turcs, qui pourraient
parvenir au rebelles syriens sous quelques jours, et sans la nécessité
d'organiser des opérations navales pour les faire parvenir ». Mais ceci ne se
ferait pas seulement au bénéfice de la CIA. « Nous avons travaillé avec des Turcs en lesquels nous croyons, qui
n'étaient pas loyaux à Erdogan », continue le conseiller, « et nous avons
obtenu d'eux qu'ils affrètent vers les djihadistes de Syrie toutes les armes
obsolètes de leurs arsenaux, incluant des M1carbine qui n'avaient plus été vues
sur les champs de bataille depuis la guerre de Corée, ainsi que beaucoup
d'armes soviétiques. C'était un
message qu'Assad pouvait comprendre : "nous avons le pouvoir de diminuer
une politique présidentielle bien que lancée sur ses rails". »
À présent vient une autre mise en
examen susceptible de damner le gouvernement Erdogan:
« Mais les saoudiens étaient loin d'être le seul problème : le Renseignement
américain avait accumulé du renseignement humain et intercepté[ROEM],
démontrant que le gouvernements Erdogan avait soutenu le front Jabhat
al-Nusra depuis des années, et faisait la même chose pour l'État Islamique. « Nous pouvons manœuvrer les saoudiens »,
déclare le conseiller, « nous
pouvons manœuvrer la confrérie des Frères Musulmans. Vous pouvez arguer que
l'entier équilibre du Moyen-Orient est basé sur une forme de destruction
mutuelle assurée entre Israël et le reste du Moyen-Orient, et la Turquie peut
justement déséquilibrer cet équilibre (ce que représente le rêve d'Erdogan). Nous lui
avons dit [à Erdogan] que nous voulions qu'il coupe les oléoducs des djihadistes étrangers
s'écoulant vers la Turquie. Mais ils
rêvent grand (de restaurer l'Empire
ottoman), et il n'a pas réalisé jusqu'à où il pouvait réussir en cela[8]».
Hersh
parla même à l'incandescente membre du Congrès [Parlement US] Tulsi Gabbard (on
peut trouver trace ici[9] et ici[10]) :
« Gabbard m'a dit
plus tard que beaucoup de ses collègues
au Congrès, démocrates et républicains, l'avaient remercié en privé pour avoir
révélé ceci au grand jour. « Il y a beaucoup de personnes dans le public en
général, et même au sein du Congrès, qui ont besoin de se voir clairement
exprimer les choses », a dit Gabbard. « mais
c'est dur lorsque nous assistons à un tel déploiement de tromperies. La vérité
n'est pas ailleurs »
Enfin, Hersh raconte les efforts directs Renseignement américain en vue d'assister Assad sont
morts avec le retrait de Dempsey[11]:
«
Le sentier indirect des militaires vers
Assad disparut avec le retrait de Dempsey en septembre. Son replaçant en tant
que chef [chairman] d'Etat-Major, le General
Joseph Dunford [USMC], témoigna devant le Comité des Forces Armées du Sénat des États-Unis[12] en
juillet [2015], deux mois avant d'assumer ses fonctions : « si vous voulez
parler d'une nation qui pourrait poser une menace existentielle aux États-Unis
», je dois pointer la Russie, déclara Dunford. « Si vous considérez leur
comportement, il est tout simplement alarmant. » En octobre, en tant que Chef
[d'Etat-Major], Dunford rejeta les
efforts de bombardements russes en Syrie, déclarant au même Comité que la
Russie « ne combat pas » l'EI. Il ajouta que l'Amérique devait « travailler
avec les partenaires turcs afin de sécuriser la frontière nord de la Syrie »,
et « faire tout ce que nous pouvons pour vérifier de près les forces
d'opposition syrienne », (c'est-à-dire les "modérés") afin de
combattre les extrémistes. »
Obama
a donc à présent sous ses ordres un Pentagone complaisant. Il n'y aura plus d'autres défis indirects de la part de la hiérarchie
militaire, face à sa politique de dédain pour Assad et de soutien pour Erdogan.
Dempsey et ses associés sont restés mystifiés
par la défense publique continue d'Obama en faveur d'Erdogan, au vu des forts
griefs que la Communauté Américaine du Renseignement nourrit contre lui (et
les preuves qu'Obama, en privé, accepte ces griefs). « Nous savons ce que vous faites avec les radicaux en Syrie », a dit
le Président au chef du Renseignement d'Erdogan, à l'occasion d'une réunion
crispée à la Maison-Blanche (ainsi que je l'ai rapporté à la LRB [London Review of Books] le 17 avril 2014[13]). L'Etat-Major et la DIA ont constamment
rendu compte aux autorités de Washington de l'évolution de la menace
djihadistes en Syrie, et de ce que la Turquie la soutenait. Ce message n'a
jamais été écouté. Pourquoi pourquoi donc, ne l'a-t-il jamais été?
* * *
NDT : très peu de sources francophones ont repris cette information
pourtant capitale, (la seule
ayant un impact médiatique officiel étant un sous-blog discret de Mediapart,
outre évidemment les médias russes et des sources alternatives sérieuses) :
–
« Seymour Hersh: le dessous des
cartes en Syrie » (Le blog de bm810667, affidés
à Mediapart, 22 déc. 2015).
–«La
Défense américaine a fourni des renseignements à Assad via la Russie, Israël et
l’Allemagne » (Russia Today, 22 déc. 2015, entrevue sur RT mise
en ligne le 24 décembre 2015 : «US
generals supplied Syria with intel over ISIS to avoid toppling Assad – Seymour
Hersh » ).
–«
Pentagone:
la Turquie est un obstacle dans la lutte contre Daech »
(SputnikNews, 22 décembre 2015).
–«
De
Hersh à Flynn : une “révolte des généraux” » (Dedefense.org,
[Belgique], 21 décembre 2015). Repris par Solidarité
et Progrès («Seymour
Hersh dénonce la complicité d’Obama avec Daesh », 21 décembre 2015)
–
« Le
Pentagone donne des renseignements à la Syrie à l’insu de la Maison Blanche
» (Actualités Houssenia Writing [Madagascar], 23 décembre 2015)
–
«Une
théorie-choc: alliance secrète entre le Pentagone, Poutine et Assad, derrière
son dos Obama », Nouvelle du Jour, 25 décembre 2015).
–«La
guerre secrète multinationale de la CIA en Syrie et le chaos islamiste, par
Maxime Chaix » (Les Crises.fr, reprenant Maxime Chaix,
reprenant DeDefensa
14 novembre 2015).
[1] Au sujet de Seymour Hersh : voir notre article précédent, à
l'occasion du Colloque « Le Yémen en guerre », pour la revue Géostratégiques N° 45, revue de la méritante Académie de Géopolitique de Paris.
[2] Quelques sources francophones en avaient parlé, "avec des pincettes"... : «Mort de Ben Laden : Qui est Seymour Hersh, l'ancien journaliste star qui accuse Obama? » (Huffington Post, 12 mai 2015). « Mort de Ben Laden : Seymour Hersh livre une version controversée » (Nouvel Observateur, 11 mai 2015). « Seymour Hersh et Ben Laden : scoop explosif ou vrai complotisme ? » (Nouvel Observateur/Rue89, 11 mai 2015). « Nouvelle polémique autour de la mort de Ben Laden » (Figaro, 11 mai 2015).
[3] Remarquons que
la source primaire est donc britannique. Nos amis britanniques étant les grands
spécialistes des positions que l'on dira pudiquement "entre deux"...
[5] On oppose le Renseignement d'Origine ElectroMagnétique (ROEM [Signals Intelligence -
SIGINT) au Renseignement d'Origine Humaine (ROHUM [Human
Intelligence - HUMINT]), au Renseignement d'Origine Source Ouverte (ROSO [open source intelligence - OSINT]),
et au Renseignement d'Origine Image (ROIM,
égalementapelé « renseignement optique » [Imagery Intelligence
- IMINT], qui inclut l'imagerie
satellite).
[6] Ce qui avait
été précisément dénoncé par S. Pieczenik à l'occasion de l'Affaire de Benghazi
(septembre 2012) : plusieurs vidéos, exemple là et là...
[8] NDT : rapprocher des coopérations stratégiques entre
Israël et la Turquie...la question pourrait tout de même être de savoir qui lui
met ces rêves en tête? Voir sur ce point les articles de F. William Engdahl : deux articles de
F. William Engdahl évoqués (passez par Proxi si Free): «Recep
Erdoğan : "la première fois comme une tragédie, la seconde comme une
farce, la troisième comme ...Monty Python" » (31 décembre 2015),
et «Erdoğan,
Salmane et la guerre"sunnite" à venir pour le pétrole. » (22
décembre 2015).
[9] « US Congresswoman Introduces Bill To Stop "Illegal" War On Assad; Says CIA Ops Must Stop », ZeroHedge, 22 novembre 2015.
[10] « Congresswoman Calls US Effort To Oust Assad "Illegal," Accuses CIA Of Backing Terroists » ZeroHedge, 31 octobre 2015.