« Parfum de guerre
civile aux États-Unis ? » (Pierre Hillard, via
Meta TV, 20 Juillet 2016 )
« Malgré
les efforts d’un Martin Luther King dans les années 1960, la question raciale
n’est pas réglée dans ce pays.
Trois
policiers tués ce dimanche à Bâton-Rouge en Louisiane. Au moment d’écrire ces
lignes, les circonstances exactes ne sont pas encore connues. Mais les tensions
entre Afro-Américains et les forces de l’ordre aux États-Unis ont franchi une
étape avec l’assassinat de cinq policiers blancs à Dallas par un franc-tireur
noir américain, ancien combattant de la guerre en Afghanistan, voulant se
venger des exactions faites aux membres de sa communauté. Malgré les efforts
d’un Martin Luther King dans les années 1960, la question raciale n’est pas
réglée dans ce pays. Forte de ce constat, la communauté noire s’appuie sur
l’existence de nombreuses associations chargées de défendre sa cause. Parmi
celles-ci, on peut distinguer Democracy Alliance.
Fondé
en 2005 par Rob Stein, dont les activités multiples se sont manifestées en
particulier en tant que chef de cabinet du bureau de l’administration
Clinton/Gore de 1992 à 1993, cet institut promeut les idées progressistes dans
les domaines politiques et éthiques en soutenant de nombreuses associations,
dont Black Lives Matter (BLM, « Les vies noires comptent »),
créée en 2013. Parmi les nombreux donateurs, on relève le nom de George Soros
(ainsi que celui de son fils, Jonathan), milliardaire à l’origine de la
création de l’Open Society Foundation promouvant les idées les plus
libérales (politique, mœurs, droits des minorités, etc.) dans le cadre d’un
monde sans frontières. L’action de ce « philanthrope » s’est
traduite, entre autres, par une donation de 33 millions de dollars à différents
groupes activistes noirs après le meurtre de l’un des leurs par un policier blanc
à Ferguson, comme le révèle le Washington Times (14/1/2015).
Cet
engagement se poursuit avec l’action d’un autre fils de George Soros, Alex. Ce
dernier est le généreux donateur d’une association promouvant la justice
sociale, les droits pour la cause LGBT ou encore la lutte contre les
discriminations raciales: Bend the Arc PAC (PAC: Political Action
Committee), comme le souligne la Jewish Telegraphic Agency (21 avril
2015). On peut relever aussi dans la liste des donateurs le nom de Paul
Egerman. Or, celui-ci est aussi le trésorier de Democracy Alliance.
Cette dernière, en liaison avec Black Lives Matter, a donné naissance à Campaign
Zero, dont la figure de proue, Deray McKesson, poursuit l’objectif de
concrétiser les ambitions de BLM.
Candidat
malheureux à la course à l’investiture de la mairie de Baltimore au sein du
parti démocrate en avril 2016 – il n’a fait que 2 % -, cet activiste a été
dans l’obligation, comme tous les autres candidats, de publier son adresse
(mais aussi date de naissance, courriel, etc.) sur le registre officiel
d’enregistrement de sa candidature: 1104 Bryn Mawr Rd, Baltimore, MD 21210. Il
est intéressant de constater que Deray McKesson a vécu, pendant cette campagne
électorale, dans une maison cossue de Baltimore (Maryland) appartenant au couple
James et Robin Wood. Le cadastre indiquant l’adresse de ce couple est
exactement celle de Deray McKesson . Ces liens ne sont pas innocents car
l’épouse, Robin Wood, est membre du conseil consultatif de l’Open Society
Institute de Baltimore.
Les
problèmes divers et réels qui concernent les Afro-Américains sont
malheureusement utilisés et parfaitement encadrés par de « généreux »
donateurs qui utilisent cette communauté au service d’une cause supérieure.
Celle-ci, au service du mondialisme, ne peut qu’aboutir à la déstabilisation, à
l’éclatement territorial et sociétal américain. Disparition des frontières,
destruction des États dans le cadre d’un nouvel ordre mondial et d’une
centralisation planétaire en formation sur fond d’effondrement économique: après
la destruction de la Yougoslavie, la montée en puissance des mouvements
sécessionnistes en Europe, la mise à mort des États du Proche-Orient, un début
de guerre civile sous-jacent en France, ne serait-ce pas le tour des
États-Unis ? »
Pierre
Hillard
2
commentaires de lecteurs :
1-
« Le problème fondamental aux
Etats-Unis n’est pas le racisme, ce ne sont pas les Blancs qui détestent leurs
voisins noirs, ou l’inverse. Ça, c’est
la présentation mensongère des médiasmensonges qui effectivement essayent de
détourner le véritable problème vertical vers un conflit horizontal, et comme
nos intentions et pensées ont une légère tendance à créer la réalité, au final,
c’est ce qui pourrait arriver…
Le véritable problème,
c’est que leurs flics ne sont guère plus que des thugs en uniforme qui se
croient tout permis car ils sont une sorte de milice officieuse de l’oligarchie
qui piétine nuit et jour la Constitution, et qui veut mener ce pays vers un
Etat policier. D’ailleurs, il y a plus de
Blancs que de Noirs tués par la police aux Etats-Unis:
« Police
kill more whites than blacks, but minority deaths generate more outrage »
(Washington Times, 21 avril 2015)
Si la Vérité est tordue,
ce n’est évidemment pas dans notre intérêt à tous… »
2-
« Comme en France. La vérité elle
est pas tordue c’est juste que des gens n’ont pas compris ou ferment les yeux. »