Le
Monde feint de découvrir ce qu’il taisait sous Obama, Hillary & Cie :
…Mais Le Monde n’expliquera jamais
pourquoi Trump doit donner des gages à Wall Street et aux réseaux Sionistes… :
« Garder
son sang-froid : Trump est obligé de donner des gages à Wall Street… »
(CVR,
11 novembre 2016)
11 novembre 2016)
« [Engdahl]
A contrario : « La dangereuse tromperie appelée la Présidence Trump. » [F.
William Engdahl, CVR, 30 Novembre 2016]
« [F.
W. Engdahl] Trump est-il l’homme de (sous-)main d’ Henry A. Kissinger &
Cie? » (F. William Engdahl, CVR, 7 janvier 2017).
…Et malgré cela, toujours la même
ingratitude subversive des réseaux sionistes dénoncés par Pieczenik… :
Et ici résumée par Israël AdamShamir :
« Quand
Trump se fatigue pour rien » (La Plume et l’Enclume, 7-2-17) :
« Le président Trump avait grassement payé son
obole aux juifs. Il avait fait (presque) tout ce qu’ils voulaient pour leur
Etat juif : promis de déménager l’ambassade US à Jérusalem occupée, ce qui
légaliserait leur annexion de la ville sainte et entériné leurs colonies
illégales ; il leur avait donné des positions au sommet de son administration ;
il a dit aux Palestiniens de renoncer à leurs requêtes à la Cour Internationale
ou à tout autre grief, il a même menacé l’Iran d’une guerre. Et tout cela en
vain. Les organisations juives et les médias juifs attaquent Trump sans l’ombre
d’une hésitation ni la moindre considération. Sa première initiative pour
brider en douceur la vague d’invasion s’est heurtée à une véhémence juive
uniforme.
Il s’est
vu traité de nouvel Hitler et accusé de haïr les musulmans : quelle autre
raison aurait pu l’inspirer pour arrêter ne serait-ce que pour quelques mois,
la vaillante nouvelle vague d’émigration depuis sept Etats du Moyen
Orient ? Aujourd’hui il distingue les musulmans, demain il chassera les
juifs, ont dit les journaux juifs. L’immigration, c’est le sang vital de
l’Amérique, et les réfugiés musulmans sont bienvenus pour apporter plus de
diversité aux US.
Des
manifestations massives, généreusement financées par ce philanthrope juif Soros
si renommé, ont secoué les US, tandis que des juges s’empressaient de bannir l’ordre
de bannissement. Ils ont souligné que les ordres étaient anti-musulmans, et par
conséquent anti-constitutionnels. La constitution promet en quelque sorte,
d’après eux, l’égalité complète pour les immigrants, et ne permet pas de faire
de discrimination entre chrétiens et musulmans.
Que voilà
une interprétation curieuse de la constitution US. C’est un pays qui comme tout
autre Etat, discrimine en toute normalité, ou, pour nous servir d’un mot moins
chargé, choisit ses citoyens potentiels. Le choix des sept Etats n’était pas le
fait de Donald Trump mais de son prédécesseur sanctifié : le président
Barack Obama, ce grand ami des musulmans, avait lui-même fait ce choix quelques
années auparavant. Trump n’avait fait qu’un pas extrêmement modéré et modeste vers
un blocage de l’immigration, en retenant une liste d’Etats déjà choisis par le
président Démocrate.
On
pourrait d’ailleurs invoquer le fait que les habitants des sept Etats en
question ont les meilleures raisons de haïr l’Amérique, car ce sont les présidents
précédents qui les leur ont fournies.
La Libye,
l’Etat le plus prospère de l’Afrique du Nord jusqu’à une date récente, a été
ravagé par le président Obama : l’invasion de l’Otan a détruit la
Libye ; au lieu d’arrêter la vague migratoire, la Libye est devenue le
tremplin des Africains pour déferler sur le Nord.
La Syrie,
autre victime d’Obama ; avec sa rengaine « Assad doit partir »,
avec le transfert d’armes, d’argent et d’équipement massif (vous vous souvenez
des caravanes de pickup Toyota blancs traversant le désert ?) entre les
mains des extrémistes islamiques, il a ruiné leur pays.
Pour
l’Irak, c’est l’œuvre du président Bush jr : il a envahi l’Etat sunnite le
plus avancé, l’a mis en pièces et a fait cadeau du centre du pays à Daech.
Pour la Somalie,
c’est le président Bush Sr. qui l’a dévastée, en envahissant ce malheureux pays
au début des années quatre-vingt-dix, lorsque l’effondrement de l’URSS lui a
permis de le faire sous la bannière de l’Onu. Depuis lors, la Somalie et
devenue le fournisseur de choix en matière de migrants et de réfugiés pour la
Suède (où ils ont formé la plus grande communauté, à Malmö et ailleurs) :
les US souhaitent ardemment en avoir aussi.
Le Yémen a
eu sa part sous Obama, Mme Clinton jouant un rôle important dans l’affaire :
c’est elle qui a facilité la livraison d’armes à l’Arabie saoudite en temps
réel, pour lui permettre de bombarder les Yéménites.
Et le
Soudan, c’était le président Clinton, après quoi, le pays a été démembré et le
Sud Soudan séparatiste a vu le jour : les deux moitiés se sont retrouvées
également inopérantes.
C’est
l’Iran qui fait bizarre, dans la liste des Sept Mercenaires. Il n’a pas été
envahi, ni bombardé, juste menacé d’invasion et de bombardement pendant
longtemps, depuis le président Carter. C’est un pays qui n’a pas de
terroristes, qui n’est pas en faillite, ses citoyens ne se précipitent pas pour
réclamer l’asile politique. En fait, le président Obama l’avait mis sur la
liste parce qu’il projetait de le bombarder, mais il n’y est jamais parvenu.
Tandis que
Bush, Clinton et Obama bombardaient et envahissaient ces pays, les
humanitariens Démocrates, y compris leurs dirigeants juifs, se contentaient
d’applaudir et de réclamer plus de bombes. Et ils ont été stupéfaits quand
Trump a promis :on arrête les changements de changement de régime, fin de
la routine planétaire « on les envahit et après on les invite ».
Wikileaks a bien montré la logique sous-jacente : bombardez les musulmans,
et vous êtes quelqu’un de bien ; bannissez les musulmans, et c’est vous
qui devenez l’ennemi.
Au premier
abord, les gens qui ont fomenté les guerres au Moyen-Orient voulaient susciter
une vague de réfugiés vers l’Europe et l’Amérique du Nord afin d’injecter
plus de couleur et de diversité dans ces pauvres contrées monochromes. La
protection sociale, la cohésion nationale, le marché du travail local et les
traditions disparaîtront, et ces pays connaîtront un processus
d’homogénéisation. Jamais plus les autochtones ne seront capables de pointer du
doigt les juifs, parce qu’il n’y aura plus d’autochtones, juste des tas de gens
du monde entier, qui fêteront Kumbaya.
Les juifs
pourront alors goûter et garder leurs positions privilégiées en Europe comme
c’est le cas aux US. Ils ne seront pas seuls : par leur réussite, ils
instaureront un patron à recopier par tous ceux qui ont envie de réussir dans
le monde nouveau, et des masses de juifs par imitation serviront de socle aux
menées politiques des vrais juifs.
L’insistance
juive pour faire accepter les réfugiés syriens et l’immigration musulmane en
général est quand même un phénomène gênant et déconcertant. Hypocrite est un
mot trop doux pour en rendre compte. Excluons d’emblée que la moindre
compassion soit à l’oeuvre. Il y a des milliers d’autochtones de Haïfa qui
souffrent en Syrie et rêvent de revenir dans leurs villes et villages, mais
Israël n’autorise nullement ces réfugiés syriens-là à rentrer chez eux :
leur seul crime est de n’être pas juifs.
Israël
n’accepte que les juifs, et les juifs américains n’y voient pas d’objection ;
ils ne comparent pas les dirigeants israéliens à Hitler ou à Trump. Israël
avait construit un mur sur sa frontière avec le Sinaï, et ce mur a stoppé net
la vague des migrants africains. Les juifs américains n’ont pas hurlé « ni
mur ni tri » devant l’ambassade israélienne. Quel est donc ce
mystère ?
Kevin
MacDonald a écrit un article profond pour tenter de démêler ce mystère,
intitulé « Pourquoi les organisations juives veulent elles des réfugiés
anti-israéliens ? « et il l’a publié le 17 janvier quelques jours à
peine avant l’installation de Donald Trump et trois bonnes semaines avant que
le sujet devienne brûlant. Il a judicieusement prévu que Trump n’appellerait
pas à l’unité nationale, dans son discours inaugural, alors que les médias
misaient là-dessus. Mais surtout, il a prédit que Trump annoncerait une
pause immédiate dans l’accueil des « réfugiés », en augmentation pour
le moment, et que l’année fiscale suivante, le quota serait réduit à zéro. Cela
déclencherait l’hystérie, et les grandes organisations juives s’y
associeraient, c’était une quasi-certitude. La question de KMD était :
mais pourquoi faire? Et s’il offre quelques réponses possibles, personne
ne répond à son propre questionnement. Le monde est plein de convulsions diverses;
et les US peuvent ramener autant de réfugiés qu’ils le souhaitent d’Ukraine ou
du Brésil, de Chine et d’Afrique centrale, si l’on ne se place pas sous l’angle
israélien.
Pour ma
part, je suggère une explication toute simple : les juifs veulent importer
des musulmans pour combattre le Christ et l’Eglise.
Les
musulmans du Moyen Orient ne sont pas, ou n’étaient pas anti-chrétiens ;
ils ont coexisté pendant des milliiers d’années avec leurs voisins chrétiens.
En Palestine, chrétiens et musulmans vivaient ensemble et ont souffert ensemble
sous le joug de Sion.
Mais
depuis une date récente, un vent nouveau souffle dans la foi musulmane, le vent
d’un rejet très énergique de tout ce qui n’est pas l’islam sunnite strict à la
sauce Daech. Leur premier ennemi, c’est l’islam chiite, mais les chrétiens
suivent les chiites comme seconde cible privilégiée de leur persécution. Les
Frères musulmans, beaucoup plus modérés, se sont aussi durcis contre les
chrétiens. A Gaza, le Hamas (qui est une branche des Frères musulmans) fait des
sermons amicaux, mais les chrétiens quittent la bande de Gaza à toute vitesse.
Le gouvernement par les mêmes Frères musulmans au Caire était considéré
anti-chrétien par leurs voisins coptes. De sorte que les nouveaux réfugiés des
contrées infectées par Daech (six parmi les sept de Trump : la Syrie,
l’Irak, la Libye, le Yémen, la Somalie, le Soudan) ont probablement été
contaminés par cette tendance anti-chrétienne.
C’est
une qualité superflue qu’on leur prête, en fait. Les musulmans sont
instrumentalisés comme des partenaires silencieux dans la guerre juive contre
l’Eglise. Au lieu de dire : « Nous, juifs, ne voulons pas entendre
sonner de cloches chrétiennes, voir des Crèches de Noël, ni entendre de
bénédictions chrétiennes », ces gens épris de modestie et d’effacement se
cachent généralement derrière les musulmans. Ce sont les musulmans qui n’ont
pas envie d’entendre sonner les cloches et de voir des sapins de Noël,
disent-ils. Nous, juifs, nous sommes simplement un peu plus à l’écoute de nos
frères musulmans que vous, espèces de brutes, et nous percevons ces choses. La
sensibilité musulmane est d’ores et déjà brandie en Allemagne pour exclure les
délices de la charcuterie locale et pour faire disparaître les célébrations
chrétiennes. Aucune importance, si les musulmans, normalement, n’élèvent aucune
objection contre les rites chrétiens, comme nous en avons l’expérience en
Palestine. Les juifs et autres ennemis de l’Eglise continuent à marteler leur
rengaine.
Avec les
nouveaux musulmans contaminés par Daech, la guerre contre l’Eglise va accélérer
d’un cran. On peut être sûrs que les juges US du genre de ceux de Seattle vont
faire bannir les célébrations de Noël d’ici quelques années, en invoquant les
mêmes réfugiés, qu’ils veulent absolument faire débarquer sur les rivages
américains.
La guerre
contre le Christ et contre l’Eglise est l’élément le plus important du
judaïsme. Partout où les juifs
triomphent, l’Eglise en souffre, et réciproquement. Israël, l’Etat juif, a été
installé dans le berceau de la chrétienté, et ce, nullement par la volonté des
sionistes ; de fait, Theodore Herzl, le promoteur du sionisme, appelait à
l’implantation d’un Etat juif ailleurs, dans un espace allant de l’Ouganda
(dans le Kenya actuel) à l’Argentine. Mais la guerre contre le Christ avait
besoin de la Palestine, avec ses profondes racines chrétiennes.
Le texte
juif médiéval primitif le plus populaire glorifiait Judas de sa victoire sur le
Christ. La bataille contre l’Eglise et le Christ a modelé les armes juives que
sont les médias et l’argent. L’Eglise était contre les usuriers ; le prêt
à intérêt a été interdit par l’Eglise, mais les juifs s’en sont servis pour
accumuler un vaste capital à mettre en œuvre contre l’Eglise.
Pour ce
qui est des médias, la concentration actuelle de presque tous les médias
importants entre des mains juives a commencé en France au 19° siècle, où les
juifs avaient ourdi un complot pour prendre la propriété et le contrôle des
médias, et les infléchir avec grands succès contre l’Eglise au long de la Troisième
République, en particulier à partir de l’Affaire Dreyfus [Voir « La double
Affaire Dreyfus », par Israël Adam Shamir ici :
Les juifs
se sont habituellement alliés aux protestants, en tant qu’ennemis comme eux de
l’Eglise. Les protestants croyaient certainement qu’ils se servaient des juifs
pour leurs propres intérêts, mais finalement, séparées et hostiles les unes aux
autres, les églises protestantes se sont retrouvées soumises à la seule volonté
des juifs. C’est la raison pour laquelle les positions juives sont tellement
solides aux US, en l’absence d’une église nationale unique. A en juger par
l’Affaire migratoire, les juifs croient qu’ils peuvent franchir une nouvelle
étape dans leur bataille contre le Christ : en utilisant les fanatiques
islamiques comme couverture, ils projettent de renvoyer l’Eglise aux
catacombes, et hors de l’espace public du même coup.
Ce qui va
suivre dépendra beaucoup de la volonté du président Trump. Il se bat contre des
obstacles incroyables. Son idée d’utiliser les sionistes contre les positions
juives prévalentes, ça ne marche pas pour le moment. « Ses »juifs
sont visés en tant que traîtres à la cause juive. « Kushner fait du tort
aux juifs », dit Haaretz. Certes les juifs ont des choses plus
importantes à défendre que l’Etat juif, mais ils sont unis pour la diversité,
en d’autres termes, pour plus d’émigration depuis le Moyen-Orient.
Il devrait
arrêter de cogner à la porte qui lui est fermée. Oublier le déménagement de
l’ambassade, arrêter de tergiverser sur les autres rêves sionistes, et avant
tout, oublier d’attaquer l’Iran. Si les sionistes offraient à Trump un soutien
de tout cœur pour leurs frères américains, cela pourrait à la rigueur avoir du
sens ; mais dans les circonstances actuelles, on n’en est pas là. Si
Israël était menacé, alors, peut-être, les sionistes pourraient prévaloir sur
leurs cousins libéraux, et les convaincre de penser plus à Israël et moins à la
diversité. Mais le mot clé, néanmoins, reste le « peut-être »…
Eviter les
guerres, voilà un autre secret de la réussite. Les US dépensent bien trop
d’argent dans leurs guerres. Rester à l’écart du guêpier ukrainien ou syrien
est parfaitement possible ; si l’Amérique dépense son argent chez elle,
cela fera monter la popularité de Trump, et sabotera les efforts de ses
adversaires. La classe ouvrière US pourrait être son meilleur rempart, parce
que ce sont eux qui ont à perdre avec les guerres et l’immigration.
En
attendant, Trump se débrouille bien. Il fait ce qu’il a promis : il a
défendu la Russie alors qu’on le poussait dans l’autre sens ; et il tente
de stopper l’immigration. Il a même essayé de ravir l’arme holocaustique aux
juifs en refusant de les mentionner quand il a évoqué la chose. Aussitôt, les
juifs l’ont traité de négationniste, ce qui est bon signe. Espérons qu’il va
gagner. »
Joindre Israel Shamir : adam@israelshamir.net
Publication originale par The
Unz Review.
Traduction: Maria Poumier