Affrontements en marge des ralliements pro-Trump, et suspicions
d’agents provocateurs…
Seule la véhémence avec au
besoin un brin de testostérone, peut donner le change à l’hystérie
antifasciste : les antifas corrigés à Huntington
Beach, CA
Un agent provocateur démasqué par les pro-Trump : casquette MAGA
[Make America Great Again] + brassard NAZI et visage caractéristique, il est
pris à partie par d’autres soutiens de Trump et sorti de la manifestation,
accusé d’être un manifestant stipendié par George Soros, qui tente par tous
moyens avec un sourire forcé.
Il est intéressant de voir le
dénouement : l’agent provocateur prétend
qu’il s’agissait d’une expérience sociale, réalisée afin de prouver que les pro-Trump ne sont pas des nazis,
l’intervention d’une femme extérieure confirmant la même information, a
vocation à faire diversion pour baisser la tension. D’un coup par effet «
d’ascenseur émotionnel » (« crainte puis soulagement »[1]), les
autres manifestants ont soulagé et deviennent amicaux.
Sauf à prendre en compte
d’autres éléments que le langage non verbal et le visage que l’on dira
pudiquement “caractéristique“, il est
absolument impossible de dire qu’il s’agissait réellement une expérience
sociale, ou bien plutôt d’une tentative d’infiltration d’un agent provocateur,
mais une tentative avortée suite à la résistance de la manifestation. Ce
genre d’infiltration est fréquente, mais ici la manifestation était de petite
taille, facilitant l’identification de ce genre d’agents provocateurs.
Ce qu’il faut bien comprendre
qu’en l’absence de cette résistance, il
est tout à fait possible que des photos opportunes auraient été prise de ce
manifestant, se livrant à des actes blâmables, afin de faire porter ensuite médiatiquement
le blâme sur l’intégralité des militants pro-Trump, soudainement assimilés à
des nazis. Il suffirait que ce modus
operandi soit réalisé un peu différemment (les brassards uniquement sortis
au moment opportun par exemple) pour que l’opération réussisse.
Voilà typiquement l’aspect
problématique de ce genre d’agit’prop en forme d’opération psychologique : il
est toujours difficile de prouver l’intention subversive, et le glaive de la
subversion a toujours un temps d’avance sur le bouclier de la contre-influence
antisubversive.
[1]
Voir : « Petit traité de
manipulation à l'usage des honnêtes gens » (Robert-Vincent Joule et Jean-Léon
Beauvois, 1987).