Tryptique+remember Yorktown / réddition / Cheesapeake

Tryptique+remember Yorktown / réddition / Cheesapeake
...SOUVENEZ-VOUS DE LA VIEILLE REPUBLIQUE... HISTORIQUEMENT : LE MEILLEUR DE LA VIEILLE EUROPE...PAS DE CIVILISATION SANS LIBERTE+INITIATIVE..."QUE ROME PRENNE GARDE A LA COLERE DES LEGIONS... --- ... REMEMBER THE OLD REPUBLIC --- HISTORICALLY : THE BEST OF THE OLD EUROPE --- NO CIVILISATION WITHOUT LIBERTY + INITIATIVE --- "LET ROME BEWARE THE LEGION'S WRATH"...

28 mars 2017

Le gros bobo de Trump ! (échec à abroger/remplacer l'Obamacare)



Le gros bobo de Trump !


Trump échoue à abroger et remplacer [l’Obamacare]!
Frappé dans le dos par des chefs incompétents du “GOP“, le “Grand et Vieux Parti“ [Républicain].

La semaine passée a mis en lumière l’incongruité entre les annonces vociférantes de Trump, et son incapacité à atteindre un objectif stratégique. En particulier, je me réfère à la capacité de Paul Ryan à rassembler une majorité législative afin de défaire une fois pour toutes l’Obamacare.
Et ce n’est pas une surprise !

Depuis 1999, lorsque Ryan fut élu au congrès, il n’a rien accompli du tout. Il n’est pas seul dans ce cas. Pour sa plus grande partie, le mal nommé « Causus de la Liberté [Freedom Caucus]” est rempli de verbiage et de négativité. Ces imbéciles ont atteint le zénith de leur nihilisme en condamnant l’Obamacare, en s’avérant dans le même temps incapables de produire une quelconque suggestion faisant sens en vue de son remplacement.

Le Parti Républicain, à la fois au Sénat [Senate] et à la Chambre des Représentants [House], est rempli de paresseux qui ne savent que dire non, qui n’ont rien fait durant les sept dernières années à part se montrer dans les événements inutiles [boondoggle] financés par l’argent des contribuables.
Ce dernier fiasco législatif Républicain démontre si besoin en était, la thèse sous-jacente pour laquelle j’ai postulée depuis plus de 30 ans (depuis que j’ai eu à traiter dans des Sénateurs que des membres du Congrès) : ils [les parlementaires] ne font réellement rien d’utile sur la Colline [Capitol Hillla Colline sur laquelle est bâti le Capitole, siège le Congrès US] à part faire les beaux et se donner en spectacle pour les émissions télévisées et autres événements de représentation.
Il n’y a en fait que peu de « chevaux de travail » [workhorses], peu de vrais travailleurs. Aucun des membres de ce « Causus de la Liberté », n’est un législateur accompli. À présent, Paul Ryan doit assumer les responsabilités de son échec à rassembler une majorité. Je vais continuer à décrire la paresse et la stupidité de ses membres du Congrès républicain.
Pourtant, le plus grand impact de ce blâme doit aller sur Donald Trump et son équipe « déconstructrice ».

Où était donc Son Excellence Gary Cohn, l’ancien Président de Goldman Sachs, Conseiller Économique en Chef, et Directeur du Conseil Economique National [National Economic Council]?
Ma suspicion est que très tôt au sein de l’Administration, Cohn a perçu que Reince Priebus [président du Comité national du Parti républicain] et son vieux camarade du Wisconsin Paul Ryan, ne serait pas en mesure de développer une stratégie efficace afin de surmonter la complète obstination ignorante du « Causus de la Liberté »,

Je dirais la même chose au sujet de Jared Kushner, qui a sauté du train en marche de cette loi sur la santé, une fois qu’il eut réalisé que le problème crucial de son beau-père est l’économie et non pas la santé. L’initiative de démarrer l’administration Trump avec l’abrogation de la loi sur l’Obamacare, était à la fois inepte et assez ignorant. Trump était et va continuer d’être un homme de chiffres et pas de la politique.

Quel que soit celui qui a pu décider que l’administration Trump devrait commencer avec l’abrogation et le remplacement de l’Obamacare et non pas par des sujets économiques, il était complètement dépourvu de capacité stratégique ou de prévoyance tactique.
La mise en place par Stephen Bannon d’un narratif politique commençant par la “déconstruction administrative“, doit voir son verbiage pédant redirigé vers des déclarations plus simples : « c’est l’économie, stupide ! »[1]

Depuis le tout début de cette Administration Trump, j’ai alerté sur le fait qu’il n’existait pas de stratégie/tactique critique, pour la réorganisation de la bureaucratie fédérale, englobant tant les composantes civiles que militaires et du Renseignement. Se contenter d’éliminer simplement les législations et départements de l’Administration précédente sans proposer une claire alternative, ne va pas marcher.

 
Il incomberait à cette Administration, d’y amener des individus qui ont été dans les affaires consistant à réorganiser de grandes entités, tout en étant capables de comprendre la politique à Washington. Trump a démontré qu’il « apprend vite », donc il a besoin de de corriger sa trajectoire immédiatement.

Permettez-moi de clore avec une phrase historique (prononcée par moi-même dans une de mes nouvelles) :
« Un homme frénétique sur-compense consciemment un doute secret sur lui-même. »
“A frantic man is one who consciously over-compensates for a secret self-doubt.” 


[1] It’s the economy, stupid!” : petite variante de la phrase : "The economy, stupid", inventé par James Carville, le stratège de campagne de Bill Clinton, qui gagna les élections présidentielles de 1992 contre le Président George H. W. Bush. La phrase originale de Carville était prévue pour le personnel de campagne de Clinton, au nombre des trois messages à marteler, les deux autres ayant été : « changer OU encore une louche (du même G. H. W. Bush) [Change vs. more of the same] », et « N'oubliez pas la sécurité sociale [Don't forget health care]. »
La campagne de Clinton avait pris avantage d'une situation de récession qui prévalait alors aux États-Unis, en tant que l'un des principal moyen d’évincer George H. W. Bush. En mars 1991, quelques jours après l'invasion terrestre de l'Irak, 90 % des Américains interrogés approuvaient la performance du Président Bush Sr. à son poste. L'année suivante, l'opinion s'était abruptement retournée : 64 % des interrogés désapprouvaient Bush en août 1992.
Ainsi la guerre du Golfe, déclenchée bien plus pour les intérêts Israéliens qu'américains sur le long terme, coûta de fait son poste au Président G. H. W. Bush. Le Président Clinton qui devait le remplacer, marqua le début de l'accélération de la démolition des États-Unis, d'après les éléments de Pieczenik mais et dégâts mais également d'autres observateurs avertis ayant vécu la même époque (ex : « La Chute de la CIA : Les Mémoires d'un guerrier de l'ombre sur les fronts de l'islamisme », Robert Baer, Ed. JC Lattès, 2002).