« OPUS 81421 : La GUERRE n’est bonne pour rien »
« OPUS 81421 WAR good for Nothing”:
Vidéo publiée sur la chaine de Steve Pieczenik le 14/08/2021
Description de la vidéo par Pieczenik :
« La guerre d’Afghanistan a commencé avec un mensonge couvert par la CIA-Hollywood[i], nous coûtant des billions de dollars et en détruisant beaucoup trop de vies. Pourquoi ? Demandez donc à Zalmay Khalilzad[ii]. C’est une histoire de tribu, et cela a rendu riche beaucoup de rapaces. »
Traduction transcrite de la vidéo complète :
« La déclaration a été donnée que nous sommes en train de nous retirer d’Afghanistan après 20 ans d’échec, d’incompétence et d’arrogance de la part de nos chefs civils comme militaires.
Cette guerre en Afghanistan a littéralement rappelé l’incompétence et l’arrogance des dirigeants militaires et civils au Vietnam, nous n’avons donc vraiment pas retenu grand-chose. Maintenant, pourquoi est-ce que je me permets de dire ça ?
Raison 1 : J’étais impliqué dans le retrait des troupes et des ambassadeurs au Vietnam.
Raison 2 : En 1979 j’ai eu le privilège d’aller en Afghanistan pour récupérer le corps de Adolph « Spike » Dubs qui s’est fait assassiner par les russes à cause d’une erreur commise par un de nos agent de Service extérieur[iii]. Je suis donc rentré [en Afghanistan] puis suis reparti pour l’Iran et à ce moment-là (donc sous l’Administration Carter), j’ai vu les Russes en Iran, qui m’ont dit « Barre toi d’Iran, ne vient pas ici ou tu te feras attraper par les Moudjahidine ». Quoi qu’il en fût, j’en ai averti le gouvernement de Carter à la suite de quoi ils ont renvoyé des troupes en Iran, ce qui a mené à la prise d’otage[iv].
La raison pour laquelle je parle de ça est qu’à travers le [système de] contrôle [politique] civil et militaire, peu importe l’Administration ou le gouvernement, en 40 à 50 ans, nous n’avons eu rien d’autre que des officiers et des civils incompétents ainsi que des stratégies absolument absurdes. Nous n’avons pas gagné ne serait-ce qu’une seule guerre, nous n’en avons pas gagnée une depuis les épisodes du Vietnam, de la Corée, d’Afghanistan et d’Iraq. Mais récemment, une décision a été prise, peu importe comment elle l’a été, de retirer les troupes d’Afghanistan. C’est une décision importante pour plusieurs raisons.
Tout d’abord nous n’aurions jamais dû poser les pieds en Afghanistan juste parce que George W. Bush en a décidé ainsi [à partir d’une fiction officielle] : nous nous étions faits attaquer par Oussama Ben Laden, un personnage fictif réifié par Bush lui-même, et Kathryn Bigelow en a fait un film entier « Zero Dark Thirty »[v]. Pour autant, Oussama Ben Laden n’était rien de plus qu’un agent travaillant pour la CIA qui a grandi en Arabie Saoudite et était né d’un père Yéménite. Il se trouve qu’il était atteint du syndrome de Marfan[vi], le même syndrome qu’Abraham Lincoln. Pourquoi c’est important ? Eh bien parce que dans le laps de temps qu’il a fallu à Bush pour mentir et jeter les attentats du 11 septembre 2001 sur le dos de Ben Laden, celui-ci était déjà mort, ou mourant du fait de ce syndrome[vii].
Ensuite, nous avions [à la tête de l’Administration] ceux que nous appelons les « faucons-pigeons [chicken-Hawks][viii] » : Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Condoleezza Rice, Colin Powell[ix], qui ont tous décidé que nous avions besoin d’une guerre pour des raisons qui n’ont jamais été claires.
Nous nous sommes donc engagés dans la guerre en Afghanistan, un pays premièrement rempli d’obstacles géographiques monstrueux, comme des montagnes impossibles à escalader ou à traverser.
Deuxièmement, nous sommes partis dans un pays qui n’en est pas un mais un territoire divisé en plusieurs factions de Pachtounes, de Tadjiks, d’Ouzbeks et de toute sorte de tribus qui ne sont concentrées dans aucune région en particulier.
Ironiquement, nous, les Etats-Unis avions fourni les terroristes musulmans Talibans que nous accusons à présent de nous renvoyer du pays, avec les armes dont ils avaient besoin à l’époque où l’URSS avait envahi l’Afghanistan. En effet, suite à cette invasion, nous avions décidé de nous allier avec les Talibans : un groupe formé et développé par Zalmay Khalizad qui a notamment travaillé pour moi, et surtout pour la CIA, il était [impliqué] dans la planification politique [policy planning] de l’Administration.
Cet homme a affirmé être celui qui allait réussir à négocier un traité de paix en Afghanistan. Ce qu’il ne nous dit pas c’est qu’en tant qu’Afghan, il a créé la guerre en Afghanistan pour perpétuer le[s affaires du] Complexe militaro-industriel qui l’a rendu riche.[x]
Dans le même temps[, grâce à cette guerre d’Afghanistan], les autres néo-conservateurs associés avec Zaymad Khalilzad qui ont initié l’opération sous faux pavillon du 11 septembre 2001 (incluant Stephen Hadley, Richard Perle, Paul Wolfowitz…[xi]) et bien d’autres sont devenus excessivement riches.
Vous avez donc le nom d’un individu [et d’un réseau] qui a créé cette guerre.
Cette même guerre qui nous a coûté entre 5000 et 7000 vies américaines, sans compter des centaines de milliers d’afghans qui ont perdu la vie parce qu’ils étaient terrorisés, arrêtés ou torturés d’une manière ou d’une autre.
Durant la même période, nous avons senti la nécessité de maintenir une présence [militaire] là-bas parce que nos stratèges militaires, tous autant qu’ils sont, dont aucun n’avait de réelle expérience du combat, dont aucun n’avait réellement compris la stratégie et la tactique, ont décidé que nous devions rester en Afghanistan car [ils estimaient que] nous pourrions toujours gagner une guerre, finalement.
C’était un mensonge. Nous avions Stanley McChrystal qui était un général bon à rien,[xii] puis David Petraeus affirmant qu’il [avait une expérience du] combat ce qui était faux,[xiii] et bien sûr il est cependant devenu célèbre pour ça en séduisant sa biographe (Paula Broadwell)[xiv]. Enfin nous avions le général James Mattis, affirmant qu’il était un intellectuel. Il s’avère que je l’ai trouvé moi-même incompétent en tant que général et en tant qu’intellectuel.
En résumé, nous, Américains, avons dépensé 2000 milliards de dollars mais surtout bien des vies en combattant pour des guerres que nous n’aurions jamais pu gagner. Vietnam, Corée, Afghanistan, Iraq, Syrie, Somalie, Soudan. Permettez-moi de citer la chanson suivante : « En quoi la guerre est-elle bonne ? Absolument rien [what is war good for ? absolutely nothing] ».[xv]
[i] NDT : La CIA-Hollywood décrit ici l’union de la CIA et de l’US-military avec l’outil de propagande de masse Hollywood.
« CIA et Hollywood: la fin des liaisons dangereuses? » (BFMTV, 28/06/2016
[ii] NDT : Surnommé ici « Halizard » par Pieczenik pour éviter toute censure, soit l’équivalent de « Khalézard ». Zalmay Mamozy Khalilzad est un diplomate américano-afghan musulman-pachtoune, ex-membre de l’administration néo-conservatrice de Bush Jr., il sera son envoyé spécial en Afghanistan pour gérer les conflits entre Talibans, Russes et Américains. Voir suite du transcrit pour mieux comprendre son rôle dans cette guerre.
[iii] NDT : Spike Dubs était un diplomate américain extrêmement actif durant la guerre froide, notamment auprès des soviétiques chez qui il était populaire notamment après la crise des missiles de Cuba en 62. Envoyé à Kaboul en tant qu’ambassadeur après le coup d’état d’un groupe allié aux soviétique, la faction Khalq, il sera assassiné dans des circonstances encore floues aujourd’hui. Les Russes, étant à l’époque sur le point d’envahir l’Afghanistan, ont refusé les pourparlers pacifiques avec les kidnappeurs (militants armés), menant à son assassinat, et à l’invasion du pays par les soviétiques un peu plus tard.
« The Assassination of Ambassador Spike Dubs — Kabul, 1979 », Association for Diplomatic Studies & Training, 23/1/2013. « A 40-year-old murder mystery surrounds the death of an American ambassador - CNN », 14/2/2019.
4 NDT : Référence à la prise d’otage de Téhéran une cinquantaine d’américains membres de l’Administration Carter et ou staff de l’ambassade, arrivés en Iran peu avant, sont restés enfermés plus de 400 jours dans cette même ambassade sous la pression d’étudiants iraniens idéologiquement liés au Grand Ayatollah Khomeini, demandant l’extradition du Shah. Sources :
https://www.herodote.net/4_novembre_1979-evenement-19791104.php.
https://www.lesclesdumoyenorient.com/Crise-des-otages-americains-en.html
Sur les dessous de cette prise d’otage : SCOTT, Peter Dale : L’État Profond américain : La finance, le pétrole, et la guerre perpétuelle, Éditions Demi-Lune, 2015.
[v] Ce film réalisé par Kathryn Bigelow est un exemple parfait de propagande CIA-Hollywoodienne. Il retrace la « traque » d’Oussama Ben Laden jusqu’à sa « mort » alléguée en mai 2011. Cependant, beaucoup d’éléments semblent montrer la dissimulation de la mort de Ben Laden qui serait arrivée bien avant 2011, dû au syndrome de Marfan. Article du Parisien de 2006 sur l’annonce de sa mort par la DGSE, évoquant justement sa maladie (« diabète, syndrome de Marfan ») : « Une note annonce la mort de Ben Laden » (Le Parisien, 24/9/2006).
Cet article de l’Express relaie plusieurs « théories » en 2011 après l’annonce de la mort de Ben Laden, mais aussi les témoignages de Alex Jones ou encore Pieczenik sur sa véritable mort : « "On nous ment" sur la mort de Ben Laden: les théories du complot” (LEXPRESS.fr, 6/5/2011)
[vi] Maladie héréditaire rare touchant le tissu conjonctif, provoquant plusieurs problèmes cardiaques, osseux, vasculaires, pulmonaires et même nerveux. Ben Laden en était atteint comme l’ancien président Lincoln.
Sources : https://destinationsante.com/ben-laden-lincoln-liszt-et-les-autres.html - https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Marfan - https://myeasysante.fr/news/le-syndrome-de-marfan/ - https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Syndrome-de-Marfan-page-3.html
[vii] Pieczenik affirme que Ben Laden était mort ou bien mourant en 2001, avant même l’invasion de l’Afghanistan par les USA. Son témoignage ayant été relayé à l’époque notamment par le programme éponyme de Alex Jones, avec une série de 3 interviews. Son corps aurait été gardé dans la glace et conservé pour être utilisé au moment opportun. Une autre théorie est celle du journaliste américain Serymour Hersh disant que Ben Laden aurait été dénoncé par un haut gradé pakistanais connaissant l’endroit où il était « caché » pour 25 millions de dollars.
Histoire relayée par Europe1 : « Le scénario de la mort de Ben Laden contesté” (Europe1, 11/5/2015)
[viii] NDT : Faucons-pigeons [chicken-Hawks] : façon d'insister sur le fait que ceux que l’on surnommait les « faucons », les va-t’en-guerre conservateurs, étaient eux-mêmes personnellement, tout sauf des guerriers. Ce sont des idéologues et théoriciens bellicistes, mais qui font la guerre avec le sang des autres.
[ix] Toutes ces personnalités politiques faisaient partie de l’Administration Bush lors des décisions prises après les attentats du World Trade Center. Ils sont considérés comme les personnes ayant grandement influencé le monde post-9/11.
[x] NDT : “WHAT WE NEED TO LEARN: LESSONS FROM TWENTY YEARS OF AFGHANISTAN RECONSTRUCTION” Special Inspector General for Afghanistan Reconstruction, Août 2021. https://www.sigar.mil/pdf/lessonslearned/SIGAR-21-46-LL.pdf
Réseau International, « À qui a profité la guerre en Afghanistan », Réseau International, 2/9/2021 :
« Selon les informations du Bureau de l’inspecteur général spécial pour la reconstruction de l’Afghanistan (SIGAR) auprès du congrès américain, seulement 133 milliards de dollars (moins de 7% des 2 000 milliards de dollars dépensés pour la guerre en Afghanistan) ont été déclarés par les Américains comme dépenses pour la reconstruction du pays. Sachant que la majeure partie de ces fonds a été dépensée « pour la sécurité ». Presque 90 milliards de dollars ont été alloués pour la formation des soldats afghans, la lutte contre le trafic de stupéfiants et le « maintien de la paix » (opérations contre la guérilla). Environ 37 milliards de dollars ont été alloués pour des projets d’infrastructure, les programmes sociaux et le système de la santé. Une partie de cet argent a également servi à « lutter contre le trafic de stupéfiants » qui n’a pas diminué pour autant.
[…] Les coûts exorbitants de la guerre en Afghanistan n’est qu’une infime partie des bénéfices des compagnies militaires américaines en 20 ans. Selon l’Université Brown, toutes les opérations militaires après les attentats du 11 septembre 2001, y compris la guerre en Irak et les missions antiterroristes dans d’autres pays, ont coûté au contribuable américain 6 400 milliards de dollars, qui ont rempli les budgets des cinq monstres militaires avec Lockheed Martin en tête. »
[xi] Hadley, Perle et Wolfowitz étaient tous les 3 membres du conseil en politiques étrangères de Bush après son élection. Ils se connaissaient très bien depuis longtemps et travaillaient déjà avec d’autres ex-membres de l’Administration Bush depuis les époques Nixon et Ford, même Reagan pour certains. Sources adressant la formation de ce nouveau conseil : Lemonde, Persee
[xii] NDT : Pieczenik est bien injuste ici. Le général Mc Chrystal fut incapacité par la presse subversive, d'une façon qui n'est pas récente et cible, comme par hasard, les meilleurs spécialistes de la Contre-insurrection. C'est une façon de subvertir l'Armée américaine.
Mc Chrystal fut incapacité par une intrigue du magazine Rolling Stone, aux États-Unis, alors qu’il avait été le premier général américain à faire preuve d’une intelligence nouvelle en Afghanistan en remettant justement au goût du jour l’expérience et l’expertise française en matière de Contre-insurrection. Cette façon dont il fut ciblé était en quelque sorte une réminiscence des mêmes manipulations de la presse américaine qui avaient ciblé en son temps Roger Trinquier, qui avait justement réussi à mettre en échec le terrorisme durant la guerre d’Algérie, par des moyens psychopolitiques bien plus que guerriers. Cette presse américaine en embuscade parvenant même à lui attirer des ennuis hiérarchiques et politiques alors que son action avait été exemplaire.
Dans ces deux cas, le véritable problème est que la hiérarchie politico-militaire accordait soudain plus d’importance aux mensonges d’un obscur journaliste en service commandé qu’à la réalité du terrain, au mépris des intérêts, voire de la survie des populations locales prises dans un engrenage terroriste. Ces manipulations journalistiques devraient être au nombre des crimes les plus durement sanctionnés qui soient, parce qu’elles participent à camoufler un nombre incalculable d’autres crimes dont les conséquences sont terrifiantes…
Raffinement additionnel aux États-Unis, l’affaire Mc Chrystal fut doublée d’une énième manipulation hollywoodienne : un film satirique fut en effet commandité pour ridiculiser l’action de l’Armée américaine par un pastiche de l’action de Mc Chrystal sur place… Mais à vrai dire, l’Armée française a aussi subi le même type de manipulation cinématographique à l’époque de la guerre d’Algérie : avec le film propagandaire communiste algéro-italien « La bataille d’Alger » (Gillo Pontecorvo, 1966), grossièrement caricatural et manichéen. Plus tard en 1973 avec le film « R.A.S » (Yves Boisset), ou en 2006 « L’Ennemi Intime » (Florent Emilio Siri), avec sa présentation asymétrique des responsabilités.
Sources :
TRINQUIER, Col. Roger : Le Temps perdu, Albin Michel, Paris, 1978 (325).
DE JAEGHERE, Michel, & Collectif : Le Livre Blanc de l'armée française en Algérie, Contretemps, 2001.
« Le général McChrystal limogé par Obama pour un humour déplacé » (Le Nouvel Obs, 24/6/2010). « The Runaway General: The Profile That Brought Down McChrystal” (Rolling Stones, 22/6/2010).
War Machine, David Michôd, 2017. « "War Machine" sur Netflix, de guerre lasse » (Télérama, 3/6/17)
[xiii] NDT : sur les agissements de Petraeus en Irak notamment : “The Unintended Consequences of the Boston Massacre” (16/4/2013). Et ENGDAHL, F. William : Le Charme discret du Djihad, éd. Demi-Lune, 2018.
[xiv] Scandale ayant éclaté en 2012 ayant soulevé des questions de sécurité au sein de l’Administration de la CIA et du FBI, au sujet d’informations liées directement à la guerre d’Iraq, ou Petraeus est connu pour avoir dirigé et commandé les troupes là-bas. Rapprocher les sources suivantes pour comprendre qu'il y eut un lien vraisemblable entre l'éviction de Petraeus, et son comportement durant l'affaire de Benghazi lorsqu'il refusa à Israël la guerre contre l'Iran que Nétanyahou aurait souhaitée…
« Affaire Petraeus: De l'adultère au «scandale des généraux » (20 Minutes, 14/11/12)
« THE THIRD SOFT MILITARY COUP” (S. Pieczenik, 10/11/12)
“THE SECRET WAR BEHIND BENGHAZI”:” (S. Pieczenik, 10/2/13)
« Dr. Steve Pieczenik, sur Benghazi, Israël, le 11 septembre 2001, Netanyahou, l’AIPAC, le Sionisme. » (Infowars/CVR, 16 Septembre 2012).
“Congressman Trey Gowdy [R-SC] is Leading yet Another Committee to Investigate the Benghazi Affair!” (S. Pieczenik, 12/5/2014
““Liar, Liar, Pants On Fire!” The Obama/State Department Lies!” (S. Pieczenik, 15/5/13)
« La tragédie de Benghazi : « le gang qui ne pouvait pas tirer droit ». » (Steve Pieczenik / CVR, 2 novembre 2012)
[xv] NDT : “War » est une chanson protestataire contre la guerre du Viêt Nam écrite et composée par Norman Whitfield et Barrett Strong. Elle est enregistrée pour la première fois par le groupe The Temptations et figure dans l'album Psychedelic Shack sorti en mars 1970 sur le label Motown.