[additif] Le
Monde, via Via FDesouche,
s'alarmant mais confirmant en fait la trame de fond donnée par Pieczenik, quant à l'ambiance générale au sein des forces armées des États-Unis et de la Communauté Américaine du Renseignement :
« Primaires
américaines : les militaires séduits par Donald Trump » (Le Monde.fr, 15 mars 2016)
« Les GI’s votent
Trump ! Le candidat républicain actuellement en tête des primaires pour
l’élection présidentielle américaine apparaît comme le plus populaire chez les
militaires, du moins selon un sondage réalisé pour le journal spécialisé Military
Times. Ainsi, 27 % des troupes déclarent qu’elles
voteraient pour lui si le scrutin avait lieu maintenant.
L’enquête d’opinion a
été conduite du 9 au 14 mars, et se fonde sur les réponses de 931
personnes, soldats d’active, réservistes et membres de la garde nationale. Les
deux tiers des sondés relèvent du rang, un tiers sont identifiés comme
officiers. « Les résultats ne présentent pas d’analyse scientifique
des préférences électorales de l’armée », prévient le Military
Times, « mais ils témoignent du fait que les messages des
candidats outsiders résonnent chez les personnes qui portent l’uniforme ».
Bernie
Sanders, le sénateur démocrate du Vermont aux idées
socialistes, que Military Times qualifie d’« indépendant »,
arrive en deuxième place, avec 22 % des sondés. Suivent le républicain Ted
Cruz avec 17 %, et la démocrate Hillary Clinton avec 11 %. « Le
sénateur républicain de Floride, Marco Rubio, qui a fait des questions
de sécurité nationale un point fort de sa campagne, est presque le dernier avec
seulement 9 % des intentions », souligne le site d’information.
Les aviateurs et les marins sont les moins séduits [Note CVR : chose
tout à fait logique, puisque l'Aviation et la Marine sont les deux Armes qui ne
sont pas au contact correct corps...]
Des résultats à mesurer
Le
média note que Donald Trump est très « polarisant ».
C’est lui qui suscite le plus de commentaires, et des dizaines de
répondants ont ainsi dénoncé sa dangerosité pour le pays dans les questions
ouvertes. Son meilleur score est pourtant enregistré parmi les sondés de l’armée de
terre et dans le corps des marines. Dans ces deux cas, il attire 31 % des
militaires. Les aviateurs sont les moins séduits (22 %) ; eux
affichent une préférence égale pour Ted Cruz et Bernie Sanders. Quand aux
marins, ils apparaissent eux aussi réservés (24 % expriment une préférence
pour Trump), en plaçant aussi Bernie Sanders en tête.
Le
résultat de Trump a de quoi faire de nouveau grincer les dents d’un
célèbre ancien combattant, le pilote et sénateur John McCain, président de la
commission des forces armées du Sénat, que le magnat avait étrillé il y a
quelques mois. « Je n’aime pas les perdants », avait lâché
Trump en juillet 2015, en référence à l’échec du sénateur républicain
contre Barack Obama lors de la campagne
présidentielle de 2008. Questionné sur le pugnace vétéran du Vietnam,
grièvement blessé et capturé en 1967, il avait ajouté : « Il
n’est pas un héros de guerre. » Début février, M. Trump a dénié avoir émis de tels
commentaires.
Et en France ?
« Nous avions mis en lumière un survote assez prononcé des
gendarmes pour Marine Le Pen à l’élection
présidentielle de 2012 »
Il ne se trouve pas de sondage
équivalent qui photographierait aujourd’hui les choix possibles des militaires
de l’armée française en vue de l’élection présidentielle de 2017. A condition
d’admettre que Marine Le Pen tient, en France, la place du populiste Trump aux
Etats-Unis, une enquête récente indiquerait cependant qu’elle occupe une place
croissante auprès des publics en uniforme. Réalisée par l’IFOP pour Le
Figaro, du 20 au 29 novembre 2015, auprès de 3 368
fonctionnaires d’Etat, cette enquête publiée le 9 janvier témoigne d’une
progression du vote Front national, mais uniquement
chez les militaires gendarmes (et les policiers), les soldats n’étant pas
sondés.
« Nous avions mis en
lumière un survote assez prononcé des gendarmes pour Marine Le Pen à l’élection
présidentielle de 2012. Les attentats et le contexte
sécuritaire sont venus amplifier cette
tendance », ont souligné Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach dans
leur analyse pour la Fondation pour l’innovation politique.
Aux élections régionales, ces experts ont constaté des niveaux de vote FN très
élevés dans les bureaux auxquels sont rattachées les casernes de gendarmerie
mobile ou de la garde républicaine : 64 % pour les candidats du parti
d’extrême droite au bureau 19 de Hyères (contre 42 % pour Mme
Le Pen au premier tour de la présidentielle en 2012), ou encore 47 %
des voix au bureau 11 de Versailles Satory (contre 35 % pour la candidate
FN en 2012). »
Note CVR : Le Monde s'indigne ici avec bon goût et une dignité toute germanopratine, se rendant ainsi complice d'une désinformation globale méconnaissant totalement l'intention mondialiste financière de démolition de la Nation américaine, au même titre que les autres nations... une démolition qui a été exactement expliquée par F. William Engdahl dans « Pétrole, une guerre d'un siècle » (éditions Jean-Cyrille Godefroy, 2007, chapitre 8), spécialement à partir "tournant postindustriel" de 1957.