POTUS Trump entre en action à pleine vitesse!
POTUS [Président] TRUMP le fait sans tarder!
Donald Trump : n’écoutez pas ce que
je dis, regardez ce que je fais !
Pour “jouer“[1] quelqu’un, cela suppose de
les surclasser. Durant cette dernière semaine à [Washington] D.C., le POTUS Donald
Trump :
·
A rencontré
les dirigeants privés des principaux constructeurs automobiles, de même que
leurs représentants syndicaux.
·
A nommé le
Sec. Def. James Mattis et l’a autorisé à augmenter le nombre de frappes
aériennes contre l’EIIL. Mattis vole à présent vers le Japon et la Corée du
Sud, afin d’évaluer correctement la crise en Mer de Chine du Sud.
·
À rencontré
les compagnies de construction afin de discuter de l’édification du mur à la
frontière mexicaine, qu’il a promis de bâtir.
·
Est demeuré
ferme face au Président mexicain impopulaire et corrompu.
·
S’est plongé
dans les détails quant à la façon dont il pourrait dépenser 1.600 Milliards de
dollars [1.6 Trillion USD] dans des projets d’infrastructures massifs.
·
A ordonné à
l’ICE [Immigration
and Customs Enforcement : Agence fédérale de police aux frontières des
États-Unis] de recruter
5000 nouveaux personnels afin de patrouiller à la frontière américano–mexicaine.
·
A annulé l'Accord
de Partenariat Transpacifique (APT [Trans-Pacific Partnership - TPP]), qui sera remplacé
par des négociations bilatérales entre l’USG [Gouvernement US] et les différents
gouvernements concernés de l’Asie du Sud-Est.
·
A commencé à
remettre en cause l’Obamacare abusif et inefficace, dans le but de remplacer ce
désastre par un plan plus optimal qui servirait les citoyens plutôt que les assureurs
et la mafia des Big
Pharma.
·
A nettoyé la
maison au plus haut niveau du Département d’État.
Ce à quoi les Américains assistent à
présent, c’est le plus inhabituel phénomène jamais vu depuis des décennies au
sein de notre Gouvernement. Trump constitue un changement immédiat et plein de
sens dans les politiques et personnels du Gouvernement US, et réalisé en peu de temps !
La plupart des citoyens n’ont jamais
assisté au modus operandi d’un chef en action qui transforme ou
change une entité Behemoth,
comme le Gouvernement US[2]. Il
demeure que le changement est toujours
accompagné par la peur, l’anxiété et la colère.
Au sein de l’Administration Obama,
nous les citoyens, avons été déçu de constater combien les promesses de
changement furent dénuées de sens et inefficace. Comme la plupart de nos Présidents
passés, Obama n’a jamais eu aucune expérience en tant que dirigeant, pas plus
qu’il n’a créé ou démarré une affaire qu’il aurait pu ensuite laisser à son
succès.
Le Président Trump ne souffre pas
facilement les imbéciles. Il va faire
des déclarations outrageuses afin de couvrir ses intentions réelles. Il veut
que ses opposants perçus ou réels (les médias, les gauchistes, les démocrates) soient
pris au dépourvu.
Ce que les médias ont oublié, c’est
l’assurance constante que le POTUS nous a donné à nous, Américains. Il a
déclaré à répétition qu’il a sélectionné les meilleurs candidats afin de
rejoindre les différentes parties du Gouvernement US, en accord avec la façon
dont chacun de ses subrogés sent qu’il/elle devrait agir, indépendamment du
fait qu’il pourrait être ou pas d’accord avec le POTUS [sélection à la compétence et pas aux accointances].
Laissez-moi revenir aux commentaires
de l’ancien Ministre de la Justice et Procureur Général [Attorney General] John Mitchell, au
sujet de l’Administration Nixon qui était imminente : “n’écoutez pas ce que nous disons,
mais jugez-nous plutôt d’après ce que nous faisons [Don’t listen to what we
say; instead, judge us according to what we do].”
Je ne tolère pas le mensonge. Mais malheureusement, il fait parti de la
nature humaine. En politique, le mensonge est devenu la condition sine qua non d’un “politicien efficace“. Pourtant, Trump n’est ni un
politicien ni un bureaucrate. Trump est un affairiste [businessman] impitoyable
qui vit selon ses propres règles. Il y a quelque temps, j’ai écrit un article
de blog au sujet de l’utilisation persistante par Trump de la Peur, de l’Incertitude et du Doute (PID [Fear, Uncertainty
and Doubt –FUD])!
À présent, Donald a submergé les citoyens,
spécialement les médias PC[3], avec la peur. Son
utilisation de l’incertitude s’est révélée très efficace dans la sollicitation
et le recueil des préoccupations des partenaires possibles, à la fois en
affaires et en politique (Mexique, Canada), les forçant à avancer et solliciter
son attention personnelle, après que Donald ait personnellement abrogé [commencé
à abroger[4]] l’ALENA[5]
(hérité de Bush Sr. et Clinton).
Le POTUS Trump a fait davantage en
une semaine que Obama, Bush Jr., et Clinton ont pu collectivement ne pas faire durant ces 30 dernières
années. Il y a un clair diagnostic psychiatrique concernant la peur du changement et l’absence de volonté
de changer. C’est appelé la “Métathesiophobie
[Metathesiophobia]“. Souvent cette
condition est accompagnée par la peur du mouvement : “tropophobie [Tropophobia]”. Un
certain degré d’anxiété, de doutes sur soi-même et de culpabilité sont les
réactions normales au changement.
Les Américains ont enduré temps de
guerre non nécessaires, un certain nombre de “faux drapeau“ et un effondrement
économique très sérieux (2008). Tout
ceci nous a préparé à l’inconnu avec Trump.
Rappelez-vous s’il vous plaît de ce
que notre grand POTUS Democrate Franklin Delano Roosevelt a dit au début de la
deuxième guerre mondiale : « nous ne
devons avoir peur de rien, si ce n’est de la peur elle-même [We have nothing to
fear, but fear itself.] »
Ou bien, selon les mots du grand
joueur de hockey Wayne
Gretzky : « vous manquez 100%
des tirs que vous ne tentez jamais » [l’équivalent de notre “100 % des gagnants ont tenté leur chance“]…
[2] Référence à Thomas Hobbes
(1588-1679), qu'il faut comprendre dans l'arrière-plan anglo-saxon comme la
crainte d'un Etat “Leviathan/Behemoth“,
c'est-à-dire trop puissant face aux citoyens. Une idée qu'il faut comprendre
dans son aspect dual : une crainte légitime d'un État de type
totalitaire/soviétique s'exerçant contre son peuple au mépris de sa fonction
théorique. Un État est constitué avant tout pour protéger le peuple, mais
l'histoire britannique depuis le XVIe siècle a souvent montré l'inverse, d'où
cette crainte héritée dans la mentalité anglo-saxonne et notamment américaine,
qui s'est bâti justement en réaction aux excès britanniques. Sauf qu'une autre
idée négative peut-être derrière cette crainte : la sape du sens de l'État, au
sens romain/continental par opposition au sens anglo-saxon.
Il faut comprendre
ici avec justesse que le gouvernement américain était en train de devenir
crypto-soviétique sous Bush Jr./Obama, en espérant que Trump puisse en effet remettre
en cause le fantasme financier provenant de Wall Street, celui d'une mise au
pas du peuple américain par la dette en attendant une guerre civile
artificielle…
[4] « Trump to begin renegotiating NAFTA with leaders of
Mexico, Canada » (CNN, 23-1-17) ; « GOP leaders fire warning shot to Trump on NAFTA »
(CNN, 23-1-17) ; « NAFTA: What it is, and why Trump hates it »
(CNNMoney,
15-11-16) ; « Trump could hit a brick wall on NAFTA » (Politico, 12/28/16)
[5] Accord
de libre-échange nord-américain, ALÉNA [North American Free Trade Agreement, NAFTA]