Bannon a été nommé au NSC en tant
que membre du « comité des directeurs (principaux) [principals committee]
». À l’occasion de ce processus, le Chef d’Etat-Major [Chairman of the Joint
Chief of Staff] et le Directeur du Renseignement National [Director of National
Intelligence - DNI] ont donc été dégradés. Les deux derniers vont assister aux
réunions du NSC « quand le conseil considère
des problèmes dans leur champ de responsabilité directe »[1].
Ce qu’il s’est
passé après cette annonce, ça a été une cacophonie de mécontentement et de
colère. L’opérationnel Démocrate, ex-Congressman Leon Panetta, un ancien chef d’équipe [de Cabinet] de la
Maison-Blanche [WH chief of staff], ancien Secrétaire à la Défense et ancien
DCI [Directeur de la CIA], a émis la déclaration inepte suivante (mais ce n’est
pas inhabituel pour cet hypocrite californien toujours prêt à se grandir
lui-même [self-aggrandizer]):
« C’est le dernier endroit où vous devez placer quelqu’un qui se soucie
de politique dans une réunion où l’on est en train de parler de Sécurité
Nationale »[2]
Et ce n’est autre que l’inefficace
beauté mulâtre de la National Cathedral et de la Brookings Institution, Susan Rice, qui a
lamentablement échoué à sauver 1 million de Tutsi/Hutu à l’occasion du génocide
du Rwanda (sous le POTUS Clinton) qui a twitté cette image :
« Folie complètement froide [Stone cold crazy]! »”[3]
Ce commentaire provient d’une Conseillère
à la sécurité nationale complètement inefficace, qui a menti publiquement
autour de l’affaire de Benghazi, le massacre en Libye de notre ambassadeur
[septembre 2012], comme au sujet d’autres opérationnels officiels ou sous
couverture… Rice a soutenu sa supérieure, Hillary Clinton, dans l’initiation de
la désastreuse invasion en Libye afin de conduire à un changement de régime qui
n’a fait qu’aller de travers. Ce désastre a approvisionné le flot de réfugiés
(plus de 4 millions) et de terrorisme partout en Afrique du Nord, jusqu’au cœur
de l’Europe. Ni Rice, ni ses supérieurs : Obama, Panetta, Bill/Hillary… n’ont
jamais été entraînés au combat, pas plus qu’à la gestion de crise, et encore
moins aux changements de régime.
Par contraste, j’ai écrit auparavant
au sujet de Stephen Bannon, en tant qu’un individu polyvalent aux larges
compétences [polymath] élevé à Norfolk,
Virginie, au sein d’une famille de la classe ouvrière pro-syndicats[4],
pro-Kennedy. Il a été diplômé de [l’Université et institut
polytechnique] Virginia Tech, et a ensuite reçu sa Maîtrise en étude de Sécurité
Nationale à l’Université de Georgetown. Il a ensuite continué par une autre
Maîtrise en administration d’affaires [business administration] à la Harvard
Business School (Magna Cum Laude [« avec grande louange »]).
Et comme si cela n’était pas encore assez,
il est devenu un officier naval à la fin des années 1970 et au début des années
1980, servant en tant qu’“Officier de
guerre de surface [Surface Warfare Officer]“ sur le destroyer USS Paul F.
Foster, au sein de la flotte du Pacifique. Il fut ensuite nommé “assistant spécial au chef des opérations
navales [special assistant to the Chief of Naval Operations].”
Bannon a continué sa carrière en
devenant Directeur de Gestion [Managing Director] chez Goldman Sachs, et
producteur exécutif [Executive Producer] de 18 films différents à Hollywood. Si les accomplissements susmentionnés ne
lui ouvrent pas le droit de siéger au NSC, alors je ne sais pas exactement ce
qu’il aurait dû faire pour cela.
Historiquement, le NSC a été une partie d’un groupe informel d’individus, créé par le POTUS Harry
Truman, parce que le département d’État américain ne pouvait pas traiter de
manière adéquate les comportements mécréants de l’Union soviétique à la fin des
années 1940, début des années 1950.
En effet, le NSC est une branche exécutive du Gouvernement américain [USG],
responsable pour la coordination des politiques en matière de problèmes de
sécurité nationale, et conseillant les responsables exécutifs dans des domaines
en relation avec la sécurité nationale (Wikipédia).
Depuis mon expérience tout au long
de cinq différentes administrations présidentielles, j’ai trouvé que cette institution était très peu pertinente par rapport à ce quoi que ce soit que j’ai pu avoir
à faire. Je n’ai jamais été impliqué dans le NSC à l’occasion de mon ancien
travail en matière de contre-terrorisme et de changement de régime. La seule
fois où j’ai attiré l’attention du NSC, fut durant mon implication avec le
Général panaméen Noriega, face auquel la Maison-Blanche se trouvait elle-même
dans la ligne de mire [/fut inquiétée quand des interrogations survinrent au
sujet] de mes tentatives en vue de le faire quitter le pouvoir.
J’en conclus que Stephen Bannon est
[mérite d’être considéré comme] un stratège politique brillant, qui peut servir
son pays dans n’importe quelle poste pour lequel il peut être sélectionné. Le POTUS Trump l’a déclaré très
clairement aux Médias PC [Principaux Courants/Politiquement Corrects] :
« Bannon n’est pas au NSC pour y devenir le copain de quiconque »
L’insatiable appétit des médias visant à semer la confusion, concernant l’Administration
Trump, est en train de créer un narratif fictif afin de dénigrer le fait que Trump est en train de bâtir une équipe
solide.
Trump appelle les Médias PC le
« parti d’opposition [opposition
party] », et il a raison. Certes, il peut y avoir des erreurs, mais cela
fait parti du processus.
Lucrèce, le philosophe et poète
romain, a-t-il pas déclaré :
« L’air, devient le vent lorsqu’il est agité »[5].
[2] Ibid, voir aussi Zérohedge (30-1-17) : « How Steve Bannon Rose To The
Top Of Trump's Power Structure »
[3] NYT, ibid.
[4] NDT : bien comprendre ici que les syndicats
américains, n'ont rien à voir avec nos syndicats matinée d'idéologie communiste
depuis des décennies : le vrai syndicalisme américain œuvré à la fois pour la
qualité du travail bien fait et pour le maintien de conditions sociales
équitables en faveur des travailleurs. C'est ce qui a donné une classe moyenne
américaine lettrée et consciente, qui a été graduellement démoli depuis surtout
le tournant postindustriel de 1957 (voir notamment à ce sujet : F. William Engdahl,
« pétrole, une guerre d'un
siècle », éditions Jean ciel Godefroy, 2007, chap. 8).
[5] Certainement paraphrasé de « De Natura Rerum [De la Nature des
Choses] ».