Analyse CVR, d’après Stave Pieczenik :
Sur Jared Kushner, et les prises qu’ils offre pour des intérêts
distincts de l’intérêt public Américain…
Les conflits d’intérêts et les possibilités d’influence :
si l’on rapproche sa situation d’autres
personnages cités par Pieczenik, comme Ezra Cohen-Watnick², un jeune inexpérimenté propulsé comme
par magie à la tête du Renseignement [Senior Director for Intelligence au Conseil
de Sécurité Nationale][1], il se passe quelque
chose au sein de l’Administration Trump, qui pour reprendre les mots de Pieczenik,
« n’est
simplement pas acceptable ». « Ces individus ne devraient pas être
impliqués dans des affaires étrangères, ou laissés seuls avec des enjeux
domestiques ». Concernant Jared Kushner, le jugement de Pieczenik
est sans appel : « son temps
devrait être passé à trouver une hypothèque sur son building, et non pas à la Maison-Blanche » [2]…
Deux choses semblent claires à cet égard :
Premièrement, il faut comprendre
que si Trump a fait des affaires à New
York, il a de toute façon « croqué » dans bon nombre de combines
interlopes : des combines qui permettent de “tenir“ sélectivement tous
les opérateurs impliqués, afin de pouvoir “griller“ sélectivement des gêneurs
indociles[3].
C’est-à-dire que Trump est certainement
de toute façon tenue par quelques affaires, mais des affaires relativement
mineures. En revanche, il sait très bien à qui il a dû sa fortune immobilière : il n’aurait jamais pu
la constituer sans de bonnes voire d’excellentes relations avec la communauté
juive de New York[4].
Partant de là, et aux yeux et au
vu des éléments qui précèdent, auxquels il convient d’ajouter l’aspect aussi
symbolique que narcissique du n°666 5th Avenue à NY (au prix d’une affaire
fragile risquant la banqueroute), on peut dernier facilement quelques
fragilités chez Jared Kushner, le rendant vulnérable à des influences
extérieures…
Jared Kushner se trouve en pleine situation de conflit
d’intérêt : lui-même en matière immobilière à New York, ou par sa
recherche de désespéré de financements chinois, ou tout autant sa femme Ivanka
Trump concernant ses affaires en Chine. Et ce sont des mesures uniquement
cosmétiques qui semblent prises pour y remédier[5].
Pieczenik évoque à bon droit
en ce sens, le fait que Jared Kushner puisse
constituer un atout « achetable » notamment du point de vue des
intérêts chinois. Et en ce sens, la
situation aboutirait à ce que Donald Trump prenne l’exacte suite des scandales
de corruption chinoise associée aux époux Clinton : Bill comme Hillary.
Sauf que Pieczenik insiste pas sur un second point : il y a tout lieu
de croire que Jared Kushner puisse être tout autant, et même préalablement, un atout « achetable » dans la
main de la communauté juive de New York. Par cette communauté juive de New York
et celle que dénonce Pieczenik régulièrement, comme poussant le monde entier la
révolution et Israël à se faire détester, tandis que les vrais Israéliens Sabras
sont nettement moins bellicistes et beaucoup plus pragmatiques.
Poser par suite « la
question qui fâche » n’est que faire un pas de plus : c’est envisager des
proximités entre Kushner et Israël, voire de le considérer comme un sayan d’une façon
ou d’une autre[6],
du fait de sa proximité absolument claire et hautement anormale, évidente
depuis la visite de Netanyahu précitée à New York.
Il est donc légitime
d’envisager que Kushner plus être avant tout avant tout au sein de
l’Administration Trump, afin de s’assurer qu’y soit subtilement promu l’agenda
israélien, en plaçant subtilement des pions illégitimes aux endroits
stratégiques, comme le cas d’Ezra
Cohen-Watnick : un jeune homme du même âge que Jared Kushner, à la
légitimité à la légitimité tout aussi discutable pour superviser le
renseignement au sein du conseil de sécurité nationale, « et il est dit être l’une des [deux] sources
qui ont fait fuiter de l’information vers Nunes » [7] dans l’affaire
récente des écoutes (voir les sources précitées plus haut).
Pire encore, d’autres éléments tout à fait interlopes gravitent autour
de Trump, comme Michel Cohen, générant auprès de lui de nouveaux
scandales dont on ne parle pas encore, mais qui aboutiraient évidemment à
éclabousser Trump[8].
En se remémorant les mots
acerbes de Pieczenik sur ce genre d’affaires ((« “Les
Trois Amigos”: Anthony Weiner, Bob Filner, Eliot Spitzer... »
(Pieczenik, CVR, 1 août 2013), en gardant également en arrière-plan les
articles tout à fait critiques de William Engdahl sur les antécédents de Trump
(«Un
parrain de la mafia croisée avec une Pompadour » ; CVR, 17 mars 2016), il n’est pas
difficile d’identifier très clairement une certaine pesanteur étroitement
liée à certaines déviances artificielles propres au judaïsme. Le
judaïsme en ce sens c’est un problème humain, et certainement pas religieux.
Mais pire, ces gens-là fonctionnent en réseau et
incapacitent d’un côté les Bannon et Flynn
pour promouvoir des Ezra Cohen-Watnick, les mêmes qui poussent au final un agenda messianique israélien que
les serviteurs pragmatiques de l’État israélien eux-mêmes fustigent[9] : « Ezra Cohen-Watnick est connu pour
tenir des vues bellicistes contre l’Iran…»[10]… ce que
deux anciens patrons du Mossad (Meïr Dagan[11] puis
plus récemment Tamir Pardo[12],
précités plus haut), démentent.
En ayant à l’esprit toute une
série d’anciennes entrevues données parfaites uniques concernant spécialement
Benyamin Nétanyahou, depuis 2012, il y a bien une lutte interne entre d’une
part les fauteurs de guerre animés d’une pulsion d’autodestruction, dont les pires
ne vivent même pas en Israël et n’ont jamais servi l’État israélien, et d’autre
part des éléments plus pragmatiques tentant de limiter les conséquences d’un
messianisme dangereux, en Israël comme aux États-Unis.
Il y a une asymétrie de traitement
médiatique évidente, entre le de gens comme Steve Bannon (Conseiller stratège
en communication de Donald Trump), volontiers inquiété d’un côté, et de l’autre
Cohen, ou Gary Cohn, l’ex-président de la puissante banque Goldman Sachs qui
dirige le National Economic Council (NEC).
« M. Cohn a fait état d’avoirs valant
entre 253 millions et 611 millions de dollars, et d’un revenu allant jusqu’à 77
millions de dollars en 2016.
Les avoirs les plus importants de M. Bannon
sont sa firme privée de consultant, évaluée entre 5 et 25 millions de dollars.
Il a déclaré avoir été payé 191.000 dollars comme consultant de la part du site
d’information pro-Trump Breitbart News qu’il dirigeait auparavant, et plus de
125.000 dollars pour avoir travaillé à la firme de données Cambridge Analytica,
qui oeuvrait pour la campagne Trump.
L’administration Trump est considérée comme
une des plus riches de l’histoire des Etats-Unis. L’agence Bloomberg estime que
les fortunes cumulées de ses ministres et ses hauts responsables atteignent
quelque 12 milliards de dollars. »[13]
Il est révélateur de remarquer
comme les médias PC [Politiquement Corrects/Principaux Courants/MainStream] aux ordres, tentent de faire
fallacieusement passer Viktor Orban pour infréquentable[14]. Rapprocher
ceci du raid de soi-disant « militants
d’extrême-droite » contre les officines de Soros ont envie[15]. Il
semble évident que toute personne s’opposant aux desseins interlopes d’un tel
personnage, se trouve naturellement ciblée par une presse résolument juive
faisant bloc, et affublé de toutes sortes d’appellations supposées déclencher
l’opprobre social… Sans comprendre qu’en
soutenant ainsi des éléments tellement malintentionnés, c’est sur l’intégralité
des juifs que peut retomber agissements de quelques-uns. C’est une terrible
impression d’histoire qui se répète, encore et encore, au sein du judaïsme,
depuis les toutes premières et expulsion du temps de l’Empire Parthe, sans doute même avant…
[1] « CIA
liaison is first casualty of conflict between intelligence agency and
Trump » (Guardian, 20-4-17) ; « Ezra
Cohen-Watnick: Inside the Rise of Trump’s Invisible Man in the White
House » (Newsweek, 4/13/17) ;
« Meet
Ezra Cohen-Watnick, the secret source at the centre of Trump Russia probe »
(Nathan Gutmann, Forward, 30-3-17).
[3] Voir
notamment l'article de William Engdhal : «Un
parrain de la mafia croisé avec une Pompadour » (« [additif]
Sur le passé de Trump, par F. William Engdahl : le duel des destins des
Etats-Unis, entre Trump et Hillary » ; CVR, 17 mars 2016).
[4] C'était
déjà le cas dans les années 1930, pour une rare source française :
« URSS-USA », de Pierre Fontaine (Editions Les Sept Couleurs, 1960).
[6] « (video)
Kushner is Mossad? – Netanyahu tells he has known JARED KUSHNER for many years…
since he was a child » (To Be
Free, 16-4-17).
[7] « Meet Ezra Cohen-Watnick, the
30-year-old Jewish Trump Aide at the Heart of the Wiretapping Scandal » :
(Haaretz, 2-4-17).
[8] « Trump’s
‘Jewish Wingman’ Tweets R-Rated Photos Of Daughter » (Forward, 15 mai 2017).
[9] « Les
FDI [Forces de Défense d’Israël] défient la bellicosité des civils
israéliens! » (Steve Pieczenik, CVR, 30 mai 2016).
[10] « Meet Ezra Cohen-Watnick, the
30-year-old Jewish Trump Aide at the Heart of the Wiretapping Scandal » :
(Haaretz, 2-4-17).
[11] « Ex-Mossad
chief: Iran rational; don't attack now » (CBS News, 9 mars 2012).
[12] « Mossad
Chief: Nuclear Iran Not Necessarily Existential Threat to Israel »
(Haaretz, 29 dec. 2011). « Ex-chef
du Mossad : Israël “risque la guerre civile” » (Time of Israel, 31
août 2016) : « Pardo a également critiqué le ministère de la Défense
d’Avigdor Liberman pour avoir comparé l’accord nucléaire signé l’année dernière
avec l’Iran aux
accords de Munich signés par les puissances européennes avec l’Allemagne
nazie en 1938. L’histoire ne se répète pas, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il
était faux de comparer des évènements qui ont eu lieu à des époques si
différentes. ».
[13] « Ivanka
Trump et Jared Kushner tirent toujours profit de leurs investissements »
(Le Soir/AFP, 1er avril 2017) ;
[14] « L’étrange
Europe de Viktor Orban » (LE MONDE | 23.09.2015).
[15] « Des militants d’extrême-droite filment un
“raid” anti-Soros contre un centre juif de Budapest » (Times of Israel, 15 mai 2017)