Tryptique+remember Yorktown / réddition / Cheesapeake

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...SOUVENEZ-VOUS DE LA VIEILLE REPUBLIQUE... HISTORIQUEMENT : LE MEILLEUR DE LA VIEILLE EUROPE...PAS DE CIVILISATION SANS LIBERTE+INITIATIVE..."QUE ROME PRENNE GARDE A LA COLERE DES LEGIONS... --- ... REMEMBER THE OLD REPUBLIC --- HISTORICALLY : THE BEST OF THE OLD EUROPE --- NO CIVILISATION WITHOUT LIBERTY + INITIATIVE --- "LET ROME BEWARE THE LEGION'S WRATH"...

15 juillet 2017

Trump rencontre Macron à Paris!



Trump rencontre Macron à Paris!


Le POTUS Trump et la FLOTUS Melania célèbre anniversaire de la prise de la Bastille (14 juillet avec le Président Emmanuel Macron et Brigitte!

Félicitations aux deux dirigeants de ces deux grandes nations !
Avec intelligence, Trump a fortuitement pris la décision d’accepter l’invitation en France du président Macron gentille mais judicieuse, afin de visiter à nouveau Paris pour reconfigurer ce qui apparaissait initialement comme un début de relation embarrassante entre le Président Trump de 71 ans, et le Président Macron de 35 ans.


Pour un point de vue plus personnel, j’ai écrit une nouvelle au sujet de la cruelle Révolution française, et de ce qui s’est passé à la prise de la Bastille : « Mon cher Talleyrand : la vie d’un scélérat par son ancienne maîtresse [My Beloved Talleyrand: The Life of a Scoundrel by His Last Mistress.] ». Un livre publié en novembre 2005, qui racontait la vie débauchée d’un évêque et Ministre des Affaires français qui trahit sa maîtresse, en même temps qu’il trompait son propre compatriote, Napoléon Bonaparte. Ce fut cependant Talleyrand qui restaura la gloire de la France après l’atroce Révolution française jacobine.

Aujourd’hui, la France a évolué en une nation à succès de compagnies de haute technologie : des trains voyageant à plus de 300 km/h, et une pléthore de problèmes de réfugiés arrivant depuis le Maghreb (l’Afrique du Nord).
Contrairement à l’article de Maggie Haberman dans le NYT du 13 Juillet 2017[1], insinuant que notre POTUS superficiel était venu pour la circonstance pompeuse des parades militaires et des dîners plaisants, je maintiens que rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité !


Incapables de comprendre la signification de ce qu’elle avait elle-même écrit, laissez-moi citer l’extrait suivant :
« A la résidence de l’Ambassadeur américain […] le POTUS a rejoint un repas qui fut aussi partagé par MIKE POMPEO (DCI); l Lt Gen H. R. McMaster (NSC), et le Gen. Joseph F. Dunford Jr. (Chef d’EM [JCS]).”[2]

Laissez-moi vous assurer que ces prestigieux opérationnels/officiers militaires et du Renseignement, ne sont pas ici pour regarder les avions français voler dans le ciel ou regarder des soldats marcher depuis l’Arc de Triomphe. Je suspecterais plutôt qu’il est eu un agenda rempli, avec celle qu’il voulait partager avec Macron et son propre Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre [CEMAT], le général hautement décoré Jean-Pierre Bosser[3] au sujet d’un problème très important : le contre-terrorisme !
Jusqu’à présent, nous avons assisté à de nombreuses atrocités qui se sont déroulées à Paris, Nice, Toulouse (ville dans laquelle j’ai habité), et à en d’autres endroits de France. Les stratégies originales de contre-insurrection ont été développées par les Français durant leurs premiers combats contre les terroristes du FLN algérien[4].
Plus tard, les Français ont mis leurs méthodes d’action[5] à notre CIA, qui les a incorporés afin de débuter la guerre du Vietnam[6].
Quelques soient les histoires passées de chacun de nos deux pays, Macron a réalisé grâce à son temps passé en tant que banquier d’investissement chez Rothschild & CIE Banque (étroitement affilié avec Goldman Sachs et JP Morgan Chase), que le fait d’aliéner n’importe quel POTUS américain ne serait ni faisable ni productif. Ceci est spécialement vrai lorsque l’on a à gouverner la création d’une société de haute technologie et un complexe militaro-industriel robuste (Airbus) [il était imprudent de s’aliéner les États-Unis lorsque l’on fait des affaires en tous ces domaines].
Les généraux américains vont donc rencontrer en secret leurs homologues et contreparties au sein des Agences du Renseignement français :
·         Conseil National du Renseignement (CNR) organisme de coordination des Services de Renseignement français créé le 23 juillet 2008. C’est une formation spécialisée du Conseil de Défense et de Sécurité Nationale [CDSN]. Son rôle est de définir les orientations stratégiques et les priorités en matière de renseignement. Il coordonne des six services constituant la Communauté Française du Renseignement [CFR] : (DGSE, DGSI, DRM, DRSD, DNRED et Tracfin) : 
·         La DGSE : Direction Générale des Services Extérieurs : l’unité de renseignement français à l’étranger (à la fois civile et militaire, dépendant du MinDef).
·         DGSI : Direction Générale de la Sécurité Intérieure : impliqué dans le contre-espionnage et le contre-terrorisme, et la surveillance des menaces potentielles sur le territoire français.
·         DRSD : Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense (anciennement Ddirection de la Protection et de la Sécurité de la Défense, DPSD) : le service de renseignement dont dispose le Ministre des Armées (subordination directe au Ministre) pour assumer ses responsabilités en matière de sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles ». Son domaine de compétence couvre tout le domaine de la Défense : forces armées, Direction Générale de l'Armement, services de la Défense et sociétés cocontractantes privées liées à la Défense.
·         DRM : Direction du Renseignement Militaire : organisme interarmées responsable du renseignement militaire et d'intérêt militaire pour l'ensemble des forces armées françaises. La DRM est chargée du recueil de l'information, de son analyse et de la diffusion du renseignement vers les armées, les forces en opérations et les organismes centraux de la défense.
·         Brigade de Renseignement (BR ou BRENS, anciennement Brigade de Renseignement et de Guerre Électronique [BRGE]) : l'unité de l'Armée de terre française chargée de collecter le renseignement militaire utile aux états-majors sur les théâtres d'opérations.
·         Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED) : dépendant du Ministère de l'Économie et des Finances, « chargé de mettre en œuvre la politique du renseignement, du contrôle et de la lutte contre la fraude en matière douanière ».
·         L’ANSSI : L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (anciennement Direction centrale de la sécurité des systèmes d'information, DCSSI) : rattaché au Secrétaire Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN), autorité chargée d'assister le Premier Ministre dans l'exercice de ses responsabilités en matière de Défense et de Sécurité Nationale.
·         DCPJ: Direction Centrale de la Police Judiciaire.
·         Commission Nationale de Contrôle des Techniques de Renseignement (CNCTR, anciennement Commission nationale de Contrôle des Interceptions de sécurité (CNCIS) : Autorité Administrative Indépendante [AAI] qui veille à ce que les techniques de recueil de renseignement soient mises en œuvre conformément au Code de la sécurité intérieure.
·         SCRT: Service central du renseignement territorial (SCRT, anciennement Sous-Direction de l'Information Générale, SDIG)) : le service de renseignement de la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP), au sein de la Direction Générale de la Police Nationale du Ministère de l'Intérieur français.

Dans les temps anciens, nous autres opérationnels appelions le “Deuxième Bureau[7]La Piscine[8]. Le voyage de Trump avait donc moins à voir avec les parades, les dîners sympathiques et même la bonhomie. Cette entente entre deux alliés de long terme va résoudre les problèmes concernant la façon dont les 17 Agences et unités du Renseignement Américain vont travailler avec leurs contreparties de la Communauté Française du Renseignement.
Pour le peu que j’ai déjà eu à connaître, je sais que notre communauté militaire et du Renseignement [américaine] est assez attiré par l’idée de travailler avec leurs homologues français, dont la plupart ont été entraînés partiellement ou totalement aux États-Unis ou vice versa. Un autre gros enjeu de ces discussions est en relation avec l’immigration et le terrorisme nord-africain, et ses influences en France, Belgique et Libye.


Je suis certain que les problèmes tactiques et stratégiques critiques concernant l’occupation (américaine) présente dans les anciennes colonies françaises de Djibouti (corne de l’Afrique) au Camp Lemonnier, va devenir un enjeu saillant.
La France est bien plus efficace dans le fait de contrer les bataille tribale et ethnique faisant rage au Soudan, en Somalie, en Éthiopie, en Érythrée, au Tchad, en République Centrafricaine et ailleurs, que les Américains novices.
À la place d’envoyer plus de troupes américaines, les enjeux clés vont concerner la nature de l’aide alternative à ces colonies africaines appauvries, afin de préempter/éviter l’émergence possible de cellules terroristes.

Je suis personnellement renseigné avec une force combattante française en particulier : la Légion Étrangère. L’un des membres de ma famille[9] était de corser combattit avec les FFL. Ils sont [La Légion] peut-être la force combattante la plus létale de l’arsenal français en matière de guerre cinétique. Leurs devises sont :
·         « Lego Patria Nostra » : la Légion est notre patrie.
·         Honneur et fidélité
·         Marche ou crève !

Cette unité combattante ne joue pas allégeance à la France.
Elle combat au lieu de cela et meurt seulement pour la Légion Étrangère[10].


 Le grand philosophe et écrivain français, Jean Paul Sartre[11], écrivit les mots suivants au sujet de l’armée française de la guerre :
« Il est vrai que les atrocités [terroristes et contre-terroristes] en Algérie montrent la tragédie de notre époque, en ce sens que n’importe qui d’entre nous peut être aussi bien victime que tortionnaire »

Pour une meilleure compréhension de cette dynamique paradoxale, lisez s’il vous plaît « Terror Counter-Terror »[12].



[3] Ne pas confondre avec le chef d'État-Major des armées, le Général Pierre de Villiers, limogé par le Président Macron pour avoir critiqué non sans raison les restrictions lamentables imposées au budget des armées pour ces prochaines années par le Président Macron :
« Monsieur Macron ne connaît pas son métier. » (Officier un Jour, Officier toujours,  Gal. Henri Roure, le 16/07/2017) ;
« Passe d'armes MACRON / VILLIERS : Un chef ne devrait pas dire ça ! » (Officier un Jour, Officier toujours,  Alexandre Malafaye, le 17/07/2017) ;
« La bite et le couteau… » (Blog Le Colonel, le Capitaine (e.r.) Jean-Marie D., Ancien Officier à Titre Etranger).

[4] Pieczenik utilise l’expression « Algerian Freedom Fighter terrorists [terroristes combattant de la liberté algériens] » 

[5] Pieczenik les considère comme défaillantes (failing,), ce qui est tout à fait faux : la bataille d'Alger a été gagnée par des méthodes de police ayant justement épargné la population civile, la guerre d'Algérie fut la seule guerre de contre-insurrection gagnée sur le terrain, mais perdue uniquement sur le terrain diplomatique, car la France avait contre elle à l'époque le monde entier, et surtout De Gaulle a cru bon de négocier avec Nehru l'abandon de l'Algérie et de l'Empire pétrolier français contre une place au sein des pays non-alignés. C'était un mauvais calcul pour De Gaulle qui à l'époque, a fait le choix de sacrifier son Armée et son Renseignement, fragilisant d'autant la France jusqu'à nos jours.

[6] Lire sur ce point la littérature française datant de la guerre d'Indochine puis d'Algérie (Trinquier, Galula, Château-Jobert et autres), et pour comprendre le détournement plus tardif qui en a été fait par les anglo-saxons et surtout par les Britanniques : « Guerre spéciale en Europe : le laboratoire irlandais » (Roger Faligot, Flammarion, 1980).

[7]Deuxième Bureau“ (1871-1940), puis BMA (Bureau des Menées Antinationales) sous Vichy (septembre 1940 - novembre 1942, remplacés par un Service de Sécurité Militaire [SSM], exfiltré en AFN [Afrique du Nord] après le débarquement allié en Algérie), parallèlement au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) de la France Libre. Lors du rapprochement Giraud-de Gaulle, le Comité Français de la Libération nationale ordonne la fusion du BCRA [gaulliste] et du SSM vichyste au sein de la Direction générale des services spéciaux (DGSS), qui devient la la Direction Générale des Etudes et Recherches (DGER) le 6 novembre 1944. En 1946, elle est remplacée par le célèbre Service de Documentation Extérieure et de Contre-Espionnage (SDECE [prononcer “sdek“]), qui deviendra en 1982 la DGSE : Direction Générale des Services Extérieurs.

[8] Le siège de la DGSE se trouve en partie dans la caserne militaire du 141, boulevard Mortier, dans le XXe arrondissement de Paris. Le grand public l'a surnommé "la Piscine" en raison de sa proximité avec la piscine des Tourelles. Une autre partie du siège se trouve au Fort de Noisy-le-Sec.



[9] Le père de Pieczenik, semble-t’il.

[10] Chacun pourra vérifier, confirmer ou infirmer cette vision tout à fait anglo-saxonne de la Légion Étrangère.

[11] Jean-Paul Sartre fut surtout un idiot utile largement manipulé par la CIA, bien qu'indirectement et notamment pour des raisons égotiques… Voir notamment « Qui mène la danse ? La CIA et la Guerre froide culturelle » (Frances Stonor Saunder, Edit. Denoël, 2003), et les livres de Gonzalez-Mata : « Cygne. Mémoires d'un agent secret » (Grasset, 1976) et « Les vrais maitres du monde » (Éditions Grasset & Fasquelle, 1979).

[12]Livre de Pieczenik sur la lutte antiterroriste rouge, en Italie notamment, qu’il faudra impérativement croiser avec « Pétrole une guerre d'un siècle » (W. Engdahl, édition Jean Cyrille Godefroy, 2007) et  « Les vrais maitres du monde » (Éditions Grasset & Fasquelle, 1979).