Quelques instants de gloire française pour masquer la misère...
Le
Président Macron profite de l’opprobre médiatique artificielle contre Trump,
pour continuer de façonner sa stature internationale.
Une
visite d’État sans-faute pour le Président Trump comme pour le Président
Macron.
Mais
le Président Trump espère surtout ouvrir aux forceps le marché de l’UE, dans
les rares domaines où le droit de l’Union Européenne empêche encore certaines
marchandises américaines de pénétrer le marché unique. C’est de bonne guerre…
Visite "à la Jackie Kennedy", qui a causé bien des problèmes dans l'hôpital tout de même...
« Macron et
Trump : le grand écart » (Les Echos,
13/07/1è)
« Donald
Trump, le nouveau "buddy" d'Emmanuel Macron » (L’Express,
13/07/2017
« Macron-Trump : l'entente amicale » (Le Point/AFP, 14/07/2017)
« Emmanuel Macron et Donald Trump : un "dîner d'amis" à la Tour Eiffel » (Paris Match, 14/07/2017)
Avec la-grande classe de Monsieur Alain Ducasse.
« Donald Trump et Emmanuel Macron affichent leur entente à Paris » (Le Monde.fr/AFP, 13.07.2017)
« Melania et Donald Trump se sont envolés vers les Etats-Unis » (Paris Match, 14/07/2017)
« Macron-Trump : découvrez le menu de leur dîner à la tour Eiffel »
Jeudi soir, les deux présidents et leurs compagnes ont dîné au Jules Verne, au deuxième étage de la tour Eiffel. BFM TV s'est procuré le menu du repas (Le Point, 14/07/2017)
Remise en place de la hiérarchie naturelle :
Ce n’est plus une poignée de main, c’est de la lutte : une poignée de main virile « à la Audiard » (« Quand les types de 130 kg disent certaines choses, ceux de 60kgs les écoutent ») :
« La (très) étrange poignée de main de Donald Trump à Emmanuel Macron » (Closer, 14 juillet 2017)
« VIDEO - Trump et Macron : une nouvelle (et interminable) poignée de main qui en dit long » (LCI, 14 juillet 2017)
« 29 secondes. Une longue, très longue, dernière poignée de main entre Trump et Macron » (BFMTV, 14-7-17)
Rappr pour mémoire :
La "féroce" poignée de main de Macron et Trump a emballé la presse américaine » (Huff Post, : « Habitués à voir leur président malmener ses interlocuteurs, les journalistes américains ont littéralement disséqué l'échange entre les deux présidents ».
« La poignée de main entre Macron et Trump n'est pas passée inaperçue » (BFMTV, 25/05/2017)
« Pour le "Washington Post", la poignée de main de Macron a poussé Trump à se retirer de l'accord de Paris » (Europe1, 2-6-17)
Poignées de mains décisives: Macron-Trump, le bras de fer » (L’Opinion, 13 Juillet 2017)
L’espoir fait vivre : « Emmanuel Macron pense que Donald Trump l'a "écouté" et "va essayer de trouver une solution" sur le climat - Un espoir pour l'Accord de Paris? » (Huff Post, 1
Dissonance cognitive : la République laïque jusqu’à l’hystérie, mange son chapeau grâce à la FLOTUS Melania Trump :
« Brigitte Macron et Melania Trump en visite à Notre-Dame de Paris »(Paris Match, 13/07/2017).
« Melania Trump et Brigitte Macron ont vénéré la couronne d’épines » (Famille Chrétienne, 13/07/2017
Florilège de négativité dans la presse antinationale française :
« A peine de retour aux Etats-Unis, Donald Trump est... au golf » (Paris Match, 15/07/2017)
« Trump trouve que Brigitte Macron est "en super forme" » (Ouest France, 14-7-17)
« Visite de Donald Trump : l'avis des Américains » (France Info TV, 14-7-17)
« Quand Trump fait remarquer à Brigitte Macron qu’elle est en "bonne forme physique" » (France 24, 14/07/2017)
« La petite bourde de Melania Trump pour remercier "Emanuelle Macron" » (BFM, 14/07/2017)
« Melania Trump et Emmanuel Macron : la boulette dont tout le monde parle... » (Public, 16 juillet 2017)
« Melania Trump a-t-elle vraiment voulu remercier "Emanuelle Macron" pour son hospitalité? L'orthographe, ça fait toute la différence. » (Huff Post,
« Donald Trump, ce nouvel ami bien encombrant » (Le Temps, 15-7-17)
« «Couple étrange», «incident Brigitte Macron» : la visite de Trump en France vue par la presse internationale » (Libération 14 juillet 2017)
« Les confidences lunaires de Donald Trump aux journalistes américains dans son avion pour la France » (LCI, 14-7-17à) :
« CONFESSIONS
INTIMES – À bord d’Air Force One, l'avion présidentiel, Donald Trump s’est
entretenu, sur le ton de la conversation, avec les journalistes ayant fait le
déplacement avec lui. Le contenu a (délibérément) fuité. Attachez vos
ceintures.
Les journalistes avaient été avertis
au préalable par l’administration Trump : les échanges qui allaient suivre avec
le président des États-Unis, dans l’intimité d’Air Force One, devraient rester
confidentiels. Mais, une fois tout ce petit monde arrivé à Paris, la Maison
blanche s’est étonnée auprès des médias concernés que les propos en question
n’aient pas été rendus publics… Qu’à cela ne tienne, The
New York Times publie ce vendredi l’intégralité de ce qui s’est
dit. Des déclarations parfois étonnantes, souvent surréalistes, toujours
confondantes de naïveté. Morceaux choisis.
Sur Emmanuel Macron, "un président qui
fait du bon boulot"
"Je
m’entends très bien avec lui, malgré ce que disent les fake news. Il m’a appelé pour me demander de venir.
Il m’a dit que c’était la fête nationale, 100 ans après la première guerre
mondiale. Et j’ai dit que c’était un gros évènement et que donc OK, je
viendrais. Je crois que nous allons passer un super moment, et que nous allons
faire quelque chose de bien. Et il fait du bon boulot, en tant que
président."
Sur le motif de sa venue en France, "un petit échange
commercial"
"Ce que nous allons faire,
c’est que nous allons célébrer, et commencer un petit échange commercial avec
eux (les Français). Mais ce doit être un échange commercial équitable. Prenons
l’Union européenne. Je suis à 100% pour, mais il y a des choses qu’on peut à
peine leur vendre. Ils sont très protectionnistes[1].
Et nous ne le sommes pas[2].
Et ça doit être réciproque. Ils doivent payer les mêmes impôts chez nous que
quand ils vont dans les autres pays."
Sur ses échanges avec Vladimir Poutine
: "Qu’allais-je faire ? Me battre avec lui à coups de poings?"
"Quand je l’ai rencontré avant
le G20, nous en avons parlé pendant vingt minutes. Je lui ai demandé s’il était
impliqué dans notre élection présidentielle. Il a répondu : absolument pas. Il
a été vraiment catégorique. Ensuite, je lui ai posé encore la même question,
avec d’autres mots, et il a répondu la même chose. Mais quelqu'un m’a dit après
que si Vladimir Poutine était impliqué, personne ne l'aurait jamais su. C’était
un point très intéressant. (…) Vladimir Poutine m’a répondu 'absolument
pas' deux fois. Qu’allais-je faire ? Me battre avec lui à coups de poings ? (…)
J’ai beaucoup insisté sur le fait que c’était inacceptable, qu’il s’agisse ou
non de la Russie. Je ne dis pas que ce n’était pas la Russie. Mais la Chine est
très forte aussi dans le piratage de données. La Corée du Nord aussi,
souvenez-vous de comment ils ont piraté Sony Studios. Ce sont des gens très
sophistiqués (sic)."
Sur le mur à la frontière du Mexique,
"transparent pour voir les sacs de drogue"
"Non, le mur solaire n’était
pas une plaisanterie. Il est possible qu’on le fasse. De grosses entreprises
travaillent dessus. Il n’y a pas de meilleur endroit que la frontière mexicaine
pour le faire. Le truc, c’est que le mur doit être transparent. On doit voir au
travers. On pourrait faire un mur en acier avec des trous dedans. Par exemple,
quand ils envoient des sacs de drogue par-dessus, si on a des gens de l’autre côté
qui ne les voient pas, ils risquent de recevoir sur la tête des sacs de 60
kilos. Aussi fou que ça puisse paraître, on a besoin d’une transparence. Mais
nous avons des designs incroyables."
Sur la réforme de l’assurance santé,
"plus difficile que de résoudre le conflit israélo-palestinien"
"Vous n’avez sans doute pas lu
grand-chose là-dessus. C’est une des choses… Je dirais que c’est la seule chose
plus difficile à faire que de résoudre le conflit israélo-palestinien. C’est
comme de marcher sur une route qui fait 2 cm de largeur. Vous obtenez deux là,
vous vous dites que c’est génial, et vous réalisez que vous venez de perdre
quatre. Les soins de santé, c’est dur. Je pense qu’on arrivera à un résultat
que les gens vont aimer. Mais on a besoin de deux semaines de plus."