Tryptique+remember Yorktown / réddition / Cheesapeake

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...SOUVENEZ-VOUS DE LA VIEILLE REPUBLIQUE... HISTORIQUEMENT : LE MEILLEUR DE LA VIEILLE EUROPE...PAS DE CIVILISATION SANS LIBERTE+INITIATIVE..."QUE ROME PRENNE GARDE A LA COLERE DES LEGIONS... --- ... REMEMBER THE OLD REPUBLIC --- HISTORICALLY : THE BEST OF THE OLD EUROPE --- NO CIVILISATION WITHOUT LIBERTY + INITIATIVE --- "LET ROME BEWARE THE LEGION'S WRATH"...

13 mai 2016

[Additif - Emission C dans l'Air] De la propagande contre Donald Trump dans nos médias "français" ... Les faiseurs d'opinion mangent leur chapeau!



De la propagande contre Donald Trump dans nos médias "français" ... Les faiseurs d'opinion mangent leur chapeau!

                Emission exceptionnelle, à comparer aux vrais éléments provenant des initiés relayés pointés par Pieczenik : « Qui a peur de Donald Trump ? » (C dans l'air, Émission du 11/05/2016, visionnable ici) : un vrai modèle du genre. De la pure propagande contre Donald Trump sur nos médias français, dépités de leur propre incompétence.

                Le présentateur, Yves Calvi, aura bien essayé bon an mal an d'aller au-delà des caricatures, oser évoquer la responsabilité des médias dans la création artificielle des biais d'opinion pour mieux comprendre les causes, mais ce fut un festival d'idées préconçues sans la moindre capacité à penser autrement...
                Doit être questionnée la féminisation de l'expertise, plus précisément la sélection délibérée de femmes sans caractère à la compétence discutable, incapables de comprendre les rapports de force et la situation réelle : la très naïve et indigente Nicole Bacharan, la "fangirl" pitoyablement féministe d'Hillary Clinton Laurence Nardon, de l'IFRI et enseignant à Sciences Po Comment votent les Américaines ? »  IFRI/Potomac Paper 23, septembre 2015) qui évidemment n'a rien vu venir (« Nardon : "C'est encore très ouvert du côté Républicain" » d'une rare incompétence sur Europe 1, 10 novembre 2015 : confondant Ben Carson et Bernie Sanders, et ignorant vraisemblablement tout de l'affaire de Benghazi pour oser prétendre que Hillary Clinton s'était bien sorti de ses auditions au Congrès [rapprocher des déclarations récurrentes de Pieczenik, qui créa justement son blog après cette affaire de Benghazi], voir aussi  « Hillary Clinton survit à 11 heures d'audition sur l'affaire Benghazi »L'EXPRESS.fr /AFP, 23 octobre 2015) et « L'affaire Benghazi qui pèse sur Hillary Clinton » Le Point, 21 octobre 2015). Mais elle sait tout de même enfoncer des portes ouvertes (« Laurence Nardon : «Un candidat qui n’a pas de comptes à rendre, ça séduit» », (Libération,  ).
            Les analyse vibrantes d'incompétence de ces "expertes" tout à fait discutables, rivalisant en commentaires psychologisants "prêts à brouter" de lectrice de Elle ont par contre une fonction : elles permettent de faire briller par contraste d'autres experts encore plus discutables à l'arrivée. Ainsi en est-il pour l'économiste imprécateur Elie Cohen, confortablement stipendié par le CNRS (ne pas confondre avec l'espion Israélien qui fut pendu en Syrie en 1965), dressant l'autel d'un procès en sorcellerie contre le méchant "populisme" de Donald Trump.

            Sur Elie Cohen et ses prises de position, voire a contrario: « Elie Cohen, « chien de garde » dans le déni et la caricature » (Blog de Jean Gadrey lié à la revue Alternatives Economiques, 7 mai 2014, et aux Economistes Attérés; voir aussi cette affaire sur Mediapart, qui parfois relaye des choses utiles, par inadvertance certainement). Nous apprenons avec émotion par Le Monde qu'«Elie Cohen fait partie des économistes consultés ces derniers mois par le gouvernement sur la réforme du marché du travail. » (Elie Cohen : « L’Etat agit avec une grande maladresse », Le Monde, 13 mai 2015).           

            Seul François Clemenceau du JDD (« Donald Trump peut-il vraiment gagner? », JDD, 8 mai 2016)  est ici un peu plus pertinent que les autres intervenants... mais il es en fait incapable de différencier l'hystérie libérale de Reagan (dont Trump a bénéficié par ailleurs...), de la défense des emplois américains délocalisés ou de l'instrumentalisation des minorités à fin de démolition sociale : les mêmes qui tuaient Martin Luther King utilisant ensuite les noirs contre les acquis sociaux des blancs qui fondèrent le "modèle américain"...

                Nous aurons la mansuétude de ne pas relever toutes les approximations, inepties, voire les mensonges éhontés lié à l'inculture des intervenants : vanter la "classe" de Ronald Reagan, d'Obama, oser vanter l'absence de guerres sous Reagan (la Grenade, Nicaragua...), minimiser les casseroles des Clinton (M. et Mme...).             Avec bien évidemment l'économiste tribal dans son numéro de prêtre mondialiste, dispensant son homélie matérialiste face à l'hérétique Trump, avec une morgue dédaigneuse de bourgeois outré, menacé dans son confort... Balzac ou Hugo dans le texte, de quoi donner la nausée à toute personne consciente des vrais enjeux.
                L'apothéose consistant à prétendre que Trump pourrait nuire aux intérêts géopolitiques américains, bref : d'OTANtiques démocrates faiseurs d'opinion et indirectement, fauteurs de guerre... Jamais l'instrumentalisation et le détournement de la Nation américaine par les mondialistes n'est apparu aussi évidente!

                Il est tout de même fabuleusement drôle de voir ces petits faiseurs d'opinion avaler leur chapeau, forcés d'admettre qu'absolument personne ne croyait en Trump... Nichole Bacharan pour qui « c'est la faute aux primaires », François Clemenceau avouant benoîtement que Trump est passé "sous le radar"... Est illustré à merveille ces "experts" expliquant doctement aujourd'hui ce qu'ils n'avaient pas compris hier. Laurence Nardon évoque tout de même une marche parallèle des classes moyennes en voie d'éradication, avec Donald Trump côté Républicain, et Bernie Sanders côté Démocrate...  elle ne se rend certainement pas (encore) compte que ceci remet en cause toutes ses analyses récentes pro-Hillary.
                Terminons par cet aveu merveilleux d'Elie Cohen, presque apeuré (7'35''):

            « On n'a pas vu venir, pour deux raisons : on a sous-estimé, sous-évalué le degré de mécontentement des "petits blancs" américains qui ont subi depuis des années une érosion continue de leur pouvoir d'achat, des pertes d'emploi : c'est tout le thème dont débattent actuellement les économistes, du lien entre l'attrition de la classe moyenne dans son rapport avec la mondialisation et la montée des inégalités. Il y a quelque chose qui était en train de bouillir dans la société américaine, et dont Trump et Sanders sont deux formes d'expression symétriques.

            Et le deuxième élément est le désolé et le deuxième élément, il faut être honnête : on pensait qu'il allait être stoppé. On pensait qu'il allait être stoppé par l'appareil du parti Républicain, on pensait qu'il allait être stoppé par les "grands donateurs", on pensait qu'il y avait une sorte de régulation du système des primaires qui faisait que même s'il avait été la révélation de cette campagne, il ne serait pas allé jusqu'à l'investiture »,



                Merveilleux aveu ici, de ce que l'argent et les combines suffisent d'ordinaire à "réguler" les désidératas du peuple américain, permettant à des dynasties stipendiées de faire oublier la démolition délibérée du rêve américain...  Il s'agit de bien comprendre en France ce "duel des destins" qui se joue en ce moment même, afin de contrôler la Vieille République américaine...
                Cette émission était donc une synthèse au sens d'Audiard...


Résumé présentant l'émission :
Qui sera le 45e président des États-Unis ? Alors que Donald Trump est désormais le dernier candidat en lice dans la course à l’investiture républicaine, Barack Obama utilise sa popularité retrouvée pour faire campagne pour son parti, en particulier pour Hillary Clinton, et s’attaque au milliardaire aux phrases chocs qu’il juge inapte pour la fonction présidentielle. "Ce n’est pas du divertissement. Ce n’est pas une émission de télé-réalité " a-t-il prévenu lors d’une conférence de presse. "Nous traversons des moments difficiles et c’est vraiment une fonction sérieuse", a rappelé celui qui pilote l’exécutif américain depuis sept ans.
Avant de se lancer dans la course à la présidentielle, Donald Trump était surtout connu du grand public pour être l’animateur star de l’émission de télé-réalité "The Apprentice", pour avoir présidé les concours Miss Univers pendant de nombreuses années ainsi que pour les tours d’immeuble et casinos à son nom, ou ses divorces.
Peu de personnes considéraient ce magnat de l'immobilier comme un candidat sérieux quand il a lancé sa campagne en juin dernier. Aucun expert ne lui donnait en effet la moindre chance d’emporter l’investiture face aux seize autres prétendants conservateurs aguerris. Tous estimaient que le "clown" à la langue bien pendue allait faire un tour de piste afin d’amuser la galerie, et que les choses sérieuses commenceraient lorsqu’il aurait été reconduit par les électeurs républicains vers la sortie…
Mais depuis sa large victoire dans l’Indiana et le retrait de ses derniers rivaux (Ted Cruz, John Kasich), l’investiture du Grand Old Party pour la présidentielle du 8 novembre tend les bras à celui qui n’a jamais occupé de fonction élective. De quoi diviser davantage un parti déjà secoué par ses propos controversés sur l’immigration, les musulmans, la construction d’un mur à la frontière du Mexique, l’Otan ou le nucléaire, et qui est désormais contraint de se résigner à une candidature improbable.
Alors qui est réellement Donald Trump ? Pourquoi le milliardaire fantasque et populiste fait-il un carton chez les républicains ? Que signifie sa percée aux Etats-Unis ? Après avoir  terrassé ses deux derniers adversaires républicains, il est aujourd’hui en finale, à une marche de la présidence. Mais quelles sont ses chances de remporter le scrutin ? Donald Trump peut-il être élu à la Maison-Blanche ?

Sources additionnelles données :
Médias

·         Libération:
- Donald Trump, un président de moins en moins virtuel ?, par Matthieu Ecoiffier, 4 mai 2016.
Donald Trump, "l’Amérique d’abord", les idées après, par Frédéric Autran, 28 avril 2016.

·         Le Figaro:
Barack Obama fait le show et tance Clinton et Trump, par Maurin Picard , 1er mai 2016.

·         Courrier International:
Trump, tyran en puissance ? (New York Magazine) 9 mai 2016
- Les opinions de Trump à la roulette russe (De Volkskrant) 17 mars  2016.

·         L'Obs:
- Donald Trump dans le texte : ses 17 pires citations (en images).

·         Le Journal du dimanche:
Donald Trump peut-il vraiment gagner ? par François Clemenceau, 8 mai 2016

·         L'Express:
Elections américaines 2016  (dossier).
- Le programme économique de Donald Trump: un grand fourre-tout, par Franck Dedieu,  9 mai  2016.

Voir aussi le forum de l'émission sur ce sujet.