Trump subjugue le RNC et éviscère les "poseurs" Républicains!
Bernie Sanders va à présent surenchérir[1] à la Convention Démocrate et déloger Hillary Clinton!
Comme je l'ai prédit depuis le tout début, que
Trump allait éviscérer à lui tout seul les 17 autres
candidats présidentiels républicains, inclus les quelques "élus"
cooptés[2]
[par le Système]; de même que subjuguer et finir par contrôler le RNC.
De façon similaire, j'ai prédit
que Bernie Sanders, un "électron libre" concurrent [n'ayant pas été
coopté : un outsider] finirait lui aussi par "jouer"[3]
Billary[4],
la nominée présidentielle désignée pour le Parti Démocrate.
Ce que je veux maintenant, créer une Convention Démocratique disputée[5],
celle qui avait initialement été attendue pour Trump.
Je crois fermement que Hillary,
une créature faite de tromperie et de corruption, a toujours suscité derrière une
énorme perception négative tout au long de sa carrière politique de 40 ans,
perçue comme étant "indigne de confiance" et "dénuée de
scrupules ".
Oh, comme
c'est dommage!
Cette
perfidie dévoreuses de chair qu'elle arbore dans tous les aspects de sa personae[6]
n'est pas suffisante pour contrecarrer la force imminente des jeunes activistes
démocrates qui considèrent à juste titre que le fait d'être une femme en tant
que critère, n'implique qu'un mérite très limité.
Son
histoire émaillée de mauvais calculs grossiers, caractérisée par un entendement
très pauvre et une ineptie totale, transcende
n'importe quelle considération selon laquelle elle pourrait être une adversaire
viable contre Trump.
Les sondages, pontifes experts
et autres critiques ont été constamment dans l'erreur concernant Trump et son
mouvement révolutionnaire[7]
naissant.
De façon similaire, je
considère sans trop m'avancer que le narratif officiel concernant la défaite
annoncée de Bernie, est aussi prématuré
qu'incorrect. Pour avoir questionné un certain nombre de jeunes et moins
jeunes Démocrates, je remarque qu'ils sont comme nous Républicains,
complètement las de tous cet "Etablissement" [les personnes
artificiellement établies par le Système], et spécialement celui qui se dessine
derrière le nom des Clinton.
La Convention démocrate de 2016
qui va se tenir à Philadelphie, la cité de l'amour fraternel[8],
devrait être pleine de consternation si ce n'est de disputes entre d'une part
l'Etablissement Démocrate projeté par la construction incertaine qui en est
l'avatar, les "Super Délégués", et d'autre part le jeune sang chaud
des partisans de Bernie.
Rien n'énerve davantage le
noviciat politique que la notion selon laquelle leur enthousiasme de la
jeunesse serait automatiquement bafoué par une collection présomptive de vieux Démocrates déphasés : des anciens
membres du Congrès, sénateurs, gouverneurs, officiels issus des villes (les
superdélégués) du même type que ceux qui ont pu mourir à Chicago ou NYC [New
York City] durant les dernières 50 années.
Les critiques déclarent qu'il
semble presque impossible pour Bernie de stopper l'assaut des importants
personnages du parti démocrate, qui tiennent inconditionnellement Hillary.
Oh, vraiment?
Pensent-ils vraiment que tout
le monde, spécialement les étudiants de l'Université, accordent une si grande
attention à Obama, Michelle, Bill Clinton, Chelsea[9], ou même à ses supplétifs afro-américains ou hispaniques?[10]
Ma réponse est catégorique :
NON!
Cette "génération du millénaire"[11] a
été biberonnée au confort et socialisée afin de ne connaître que la compétition
dans le verbiage dénué de sens, par la négation des mots qui les indisposent aussi
facile que s'il suffisait de presser simplement le bouton "effacer".
Parallèlement,
les médias alternatifs du côté Démocrate sont devenus actifs et même vociférants
quant au fait que Bernie, comme Trump, représente une révolution politique, bien
qu'elle soit située du côté Démocrate socialiste.
Trump a
dit en de nombreuses occasions qu'il admire Bernie Sanders pour le fait qu'il
est réellement un "électron libre" (outsider), essayant de
dissoudre le « système truqué du parti
Démocrate ». Je pense qu'il incomberait à Bernie de rendre réciproque cette
admiration, sans dénigrer l'un ou l'autre en aucune façon.
D'après
mon raisonnement intuitif concernant mon propre pays, je suis heureux de voir voler
le courant "Trump" vers la victoire après un combat très dur livré
contre l'Etablissement Républicain moribond et ossifié (celui-là même qui a
créé et financé quelques 66.000 pages de publicité anti-Trump à la TV)...
Pourtant, la révolution
politique n'est pas terminée. Nous devons attendre jusqu'à ce que Trump
commence à constituer ses deux équipes politiques : concernant la politique
domestique d'une part et la politique étrangère d'autre part.
J'émets un avertissement!
A Trump : de grâce, ne répétez pas les erreurs du passé, évitez toute association avec les néoconservateurs et les anciens acolytes deBush Jr. Trump. Vous avez déjà été vu en train de courtiser la branche pacifique allant de Zalmay Khalilzad (ancien ambassadeur en Irak et en Afghanistan), l'un des plus méprisables opérationnels de la CIA qui a aidé à initier la mise en scène des attentats du 11 Septembre 2001, de même que la guerre d'Irak avec ses cohortes de cercueils.
À présent, Monsieur Trump, vous
devez montrer à ceux d'entre vous qui vous ont soutenu, que vous savez comment
choisir un type tout à fait différent d'équipe. Il serait alors sage de suivre
ces mots de Napoléon Bonaparte :
« Le cœur d'un homme d'État
devrait être dans sa tête »...
[1] Bernie Sanders will now Trump the
Democratic Convention : jeu de mot avec Trump (nom de Donald Trump, mais
également le verbe "to trump" (dans les jeux de cartes type bridge/atout/poker
: jouer un atout /prendre un atout / surenchérir...
[2] « The chosen few » : les peu
nombreux élus, référence à Matthieu 22:14 : «Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. »
[3] Cf. ibid, même jeu de mot avec
"Trump" / To Trump. Le sens existe en français avec le verbe
"jouer : « nous avons été joués
[dupés]! ».
[4] Autre jeu de
mots : Contraction
de Bill [Clinton] et Hillary, sa femme, appuyant ce que Pieczenik a exprimé de
nombreuses fois, c'est que Bill Clinton comme sa femme Hillary sont depuis bien
longtemps cooptés par le Système qui choisit les Présidents américains avant
qu'ils ne soit élus en en apparence. Souvenons-nous du mot pragmatique de F.D.
Roosevelt : « les Présidents ne sont
pas élus, ils sont choisis »...
[5] Contested : le sens est double ici, à
la fois "disputé", mais aussi "contesté".
[6] L'auteur
utilise le mot latin "personae"
(génitif/datif de Persona), qui à la
base signifiait un masque de théâtre ou un « personnage masqué ». Le
sens est exact ici pour appuyer le fait Hillary Clinton joue en fait un rôle
artificiel pour lequel elle a été cooptée par le système, y a fait des
allusions plus ou moins clair depuis septembre 2012 et il semble très net qu'en
effet Hillary Clinton ait été le produit de programmes de conditionnement
artificiel de personnalité la rendant à la fois docile et dangereuse car
devenue une sociopathe experte...
[7] A comprendre
ici comme une nouvelle Révolution américaine de 1776, confirmée par les
entrevues récentes délivrées par Pieczenik.
[8] Subtile
référence maçonnique ici, puisque la Déclaration
d'Indépendance
fut prononcée à Philadelphie, et qu'elle fût un inspiration indubitablement
maçonnique. Il faut bien comprendre ici que la Révolution américaine initiée en
1776 fut une révolution maçonnique dans son sens authentique, par opposition à
la Révolution française de 1789 qui fut une révolution maçonnique dans un sens
complètement dévoyé, car entre-temps la Franc-Maçonnerie française avait été
largement subvertie...
[9]
Voir la façon dont les médias bâtissent l'image "people" de Chelsea Clinton, la fille de Bill et Hillary :
«Chelsea, fille modèle » (L'Express,
31 mars 2016, L'Express devant être considéré
comme un journal de traître depuis sa création en 1953, pour des raisons qu'il
sera facile à chacun de retrouver à l'occasion de son activisme à peine voilée
contre le général De Gaulle)...
[10] Il importe de
bien comprendre l'idée de Pieczenik ici : à de nombreuses reprises le Système a
recruté tous les supplétifs possibles issus des "minorités" visibles
aux États-Unis (afro-américaines et hispaniques notamment) pour perturber
parfois violemment les réunions politiques de Trump mais aussi de Sanders. Il
s'agit là d'un activisme détestable instrumentalisant les moins lettrés afin de
tuer le cœur de l'intelligence des États-Unis. Cette stratégie de lutte raciale
artificielle n'est pas nouvelle, puisque F. William Engdahl la fait remonter au
début des années 1960, il y avait été confronté en tant que syndicaliste (il faut bien
comprendre que les syndicalistes américains étaient loin de l'activisme
communiste des nôtres en France depuis les années 1930 et après-guerre) : du jour
au lendemain les syndicalistes américains furent médiatiquement considérés
comme racistes, alors qu'ils comprenait très bien l'instrumentalisation des minorités par Wall Street afin de faire baisser les
salaires des classes moyennes américaines. Or ce que l'on sait peu, c'est que parallèlement la
raison principale de l'assassinat du Pacifique Martin Luther King, artisan de
la lutte américaine pour les droits civiques des Noirs, était qu'il voulait
justement syndicalistes et les ouvriers noirs des états du Sud des États-Unis,
ce que Wall Street voyait d'un très mauvais œil... (voir : « Pétrole, une
guerre d'un siècle », chapitre 8, p. 130 et 137 notamment).
Ainsi,
la promotion délibérée des luttes raciales artificielles permet d'occulter la
logique de casse sociale délibérée, autant aux États-Unis qu'en Europe...
Voir à ce sujet nos deux articles traduits précédents : « L'Agit'prop dans le cloaque politique de Chicago, l'instrumentalisation des minorités contre Trump, et le rôle des Bush en sous-main... » (3 mars 2016), et «Le maire de Chicago Rahm Emanuel et Barack Obama : Bonnet blanc et blanc bênet! » 4 janvier 2016.
Connaître aussi le rôle d'Horace Kallen : l'inventeur du multiculturalisme au moment de la fondation du NAACP, en apparence au service des minorités, mais dirigé pendant 30 ans par des cadres et des opérationnels juifs, les noirs instrumentalisés ne faisant qu'office de faire-valoir. C'est toujours le cas, mais ils ont au moins le bon goût de laisser la présidence de ce mouvement à des représentants issus des minorités.
Voir pour un exact parallèle en France : la lucidité du binôme Soral/Dieudonné (concernant l'orientation délibérée de la propagande "anti-coloniale", le Code Noir, ou le réel rapport de domination en France des organisations pro-minorités, quitte à se le voir rappeler vertement ici ou là) qui sont encore persécutés à l'heure actuelle pour oser être lucide face à ces détestables logiques artificielles de "guerre de tous contre tous"...
Voir à ce sujet nos deux articles traduits précédents : « L'Agit'prop dans le cloaque politique de Chicago, l'instrumentalisation des minorités contre Trump, et le rôle des Bush en sous-main... » (3 mars 2016), et «Le maire de Chicago Rahm Emanuel et Barack Obama : Bonnet blanc et blanc bênet! » 4 janvier 2016.
Connaître aussi le rôle d'Horace Kallen : l'inventeur du multiculturalisme au moment de la fondation du NAACP, en apparence au service des minorités, mais dirigé pendant 30 ans par des cadres et des opérationnels juifs, les noirs instrumentalisés ne faisant qu'office de faire-valoir. C'est toujours le cas, mais ils ont au moins le bon goût de laisser la présidence de ce mouvement à des représentants issus des minorités.
Voir pour un exact parallèle en France : la lucidité du binôme Soral/Dieudonné (concernant l'orientation délibérée de la propagande "anti-coloniale", le Code Noir, ou le réel rapport de domination en France des organisations pro-minorités, quitte à se le voir rappeler vertement ici ou là) qui sont encore persécutés à l'heure actuelle pour oser être lucide face à ces détestables logiques artificielles de "guerre de tous contre tous"...
[11] "Millennials": " enfants du millénaires / génération Y", c'est-à-dire la génération devenue adulte
dans les années 2000. Cf. ibid.