Le Pentagone désireux d'étendre la
médaille d'honneur [Medal of Honor] aux opérateurs de drones, localisés à des
milliers de kilomètres loin des zones de combat !
Le
nouveau type de guerre d'Obama exige de nouvelles médailles pour courage et bravoure [courage and
bravery] au milieu des opérations
de combat, impliquant des guerriers du joystick qui ne verront jamais leur vie
menacée.
Quel est mon degré de louanges pour
ces braves hommes et femmes qui ont juste à s'asseoir dans une pièce surchargée
d'écrans d'ordinateur et de lumière scintiillantes, les aveuglant presque du
fait d'une saturation d'information en temps réel, et qui vont déterminer si oui
ou non, ils vont appuyer sur un bouton selon le commandement que leur aura
donné la CIA... ou les Militaires américains... afin de tuer des personnages
inconnus ("ciblage suggestif" - [suggestive targeting])?
Très franchement, je suis
perplexe!
Le fait est que notre outil militaire a été féminisé, éviscéré, et complètement dénigré jusqu'à devenir l'expression débraillée d'un type de non-guerrier qui a été graduellement élaboré par les médias dans le cadre du suivi quotidien de l'opinion publique américaine, au gré d'une fausse guerre : ou bien si vous préférez, d'une guerre auto-créée contre le terrorisme. Obama a ainsi créé un type existence digne d'"Alice au pays des Merveilles", où le concept de la « bravoure » consiste à « sortir du placard » [“coming out of the closet”, c'est-à-dire à révéler publiquement son homosexualité], et où le terme « guerrier » est surtout caractérisé par l'absence de confrontation avec le danger.
Aujourd'hui, si une personne est assez
chanceuse pour jouer avec un joystick à des milliers de kilomètres de toute zone
de combat, il / elle peut quand même devenir un(e) «héros / héroïne»...
Incroyable !
Mais
que peut-on bien attendre exactement d'un POTUS, ou bien d'un Sec'Def' [Secrétaire à la Défense[1]]
qui n'ont jamais assisté de leurs yeux aux ventres gonflés et à la chair
pourrissante des cadavres en décomposition, dans un désert ou dans la jungle? Je ne peux
pas les en blâmer. En fait,
j'éprouve de la pitié pour leur manque évident de courage. Je les méprise cependant pour leur audace et leur bêtise, supposant que la guerre des drones soit à la fois
efficace et aseptique.
Comme beaucoup de nos anciens et actuels DCI [Directeur de la CIA] l'ont souligné dans l'excellente émission de télévision, « Spymaster [les maîtres espions][2]», beaucoup parmi les plus éclairés d'entre eux ont déclaré catégoriquement que « tuer des soi-disant opérationnels d'Al-Qaïda est, au mieux, contre-productif » . Parce que la partie la plus importante de ce type de guerre contre-terroriste[3] relèvent du Renseignement humain [HUMINT] et des interrogatoires humains.
Comme beaucoup de nos anciens et actuels DCI [Directeur de la CIA] l'ont souligné dans l'excellente émission de télévision, « Spymaster [les maîtres espions][2]», beaucoup parmi les plus éclairés d'entre eux ont déclaré catégoriquement que « tuer des soi-disant opérationnels d'Al-Qaïda est, au mieux, contre-productif » . Parce que la partie la plus importante de ce type de guerre contre-terroriste[3] relèvent du Renseignement humain [HUMINT] et des interrogatoires humains.
[victimes de la guerre des drones]
« Nous ne pouvons pas nous sortir de cette guerre [uniquement] en tuant » (citation tirée du documentaire
“Spymaster”, des frères Naudet).
Dans
tous les cas, revenons aux héros
potentiels de la guerre des drones, et essayons d'imaginer par quels
hasards et vicissitudes ces pauvres guerriers peuvent passer à l'occasion de
leurs tués quotidiens [daily kills[4]]
:
–hémorroïdes
: car le fait de s'asseoir durant des
heures peut s'avérer préjudiciable pour votre anus.
– ténosynovite : aucun doute quant au fait que jouer avec un joystick
pendant trop longtemps, peut provoquer une inflammation des articulations
du poignet / main.
– vision floue : la plupart d'entre nous savent
combien ceci peut s'avérer terrible lorsque nous surfons sans
fin sur Internet des heures durant.
– obésité : rester assis sur une chaise pendant trop longtemps,
sans aucun exercice, peut décidément
s'avérer nocif pour votre santé[5].
Vous
comprenez mon point...
« Terroriste? CIA ou TAlibans? Demandez aux victimes des attaques par
drones »
Les guerriers du fauteuil, incluant Obama, Ashton
Carter, et bien d'autres, ont eu à reconfigurer l'outil militaire américain de
façon à ce qu'il ne soit réellement plus en mesure de gagner une guerre. Alors
que dans le même temps, ils se sont donnés
à eux-mêmes la latitude d'initier des conflits illégaux partout dans le monde,
sous prétexte de « protéger notre Sécurité Nationale », au passage en s'en
mettant plein leur poche, bien sûr.
Pourtant,
ce que nous avons tous manqué dans cette affaire de la "Médaille des
Drones [Drone Award]”, c'est le fait
que les vrais combattants de tous les
conflits actuels (par exemple Benghazi]
sont aujourd'hui les mercenaires
externalisés[6].
Pour des cocontractants privés de la défense, qui payent pour ces "flingues
loués" [hired guns] trois à quatre fois ce qu'un soldat ordinaire parmi
nos militaires pourrait toucher. Ces "Hessois[7]
américains" reçoivent donc leur accolade en tant que "récompense des
guerriers de l'ombre".
À présent, Obama n'a jamais discuté de
cette récompense en public, de peur que nous puissions comprendre que comme les
autres Présidents avant lui, il a court-circuité notre Constitution, de même
que le Congrès. De ce fait ils [Obama et consorts] peuvent répandre leur
désolation à volonté, sans que notre système politique n'ait rien à en
connaître. Ils peuvent ainsi tuer sans aucune
répercussion politico-économique.
Pourquoi donc se soucier de la Constitution,
quand vous pouvez recruter des tueurs provenant de partout dans le monde
(Chili, Bulgarie, Tchétchénie, etc.), afin
de faire les sales boulots du POTUS? Obama est si intelligent que pour
éviter toute mention de la mort possible de militaires américains, ce qui est
présumée comme potentiellement outrageante pour le public américain, de concert avec John Brennan et les
autres DCI, il a envoyé des Forces (d'Opérations) Spéciales [Special Operations
Forces - SOF], et il les a placés sous le commandement secret du SOCOM [Special Operations
Command], rendant compte directement au DCI et
non pas à l'Etat-Major
[JCS - Joint Chiefs of Staff, ou à
une quelconque autre structure régulière de commandement et de contrôle
militaire[8].
« Nous pouvons
tuer n'importe qui !»
Qui est Obama?
Un homme qui croit qu'il peut tuer n'importe qui
(Avez-vous) compris?
Nous jouons des "jeux" avec nos
militaires et perdons les guerres l'une après l'autre. Parce que, personne au
sein de la Maison-Blanche [WH] ou au sein du gouvernement [USG] n'ont aucune
idée de ce qu'ils font réellement. C'est
la raison pour laquelle, je propose une nouvelle récompense pour notre POTUS,
nos Sec'Def', DCI et JCS, quelque chose qui sonnerait comme ceci : « la médaille d'honneur pour la prévarication[9]
et la pusillanimité[10]»
Si nous avions en fait un Ministère de la
Justice [DOJ], une police fédérale [FBI] et une Sécurité [Homeland
Security] ou mêmes des Services secrets efficaces , ces mécréants susmentionnés
auraient été depuis longtemps inculpés sur le fondement des charges de fraude,
et de tort porté à l'ensemble du corps politique [les États-Unis]. Mais je sais, c'est trop demander
à nos superviseurs domestiques et à notre système judiciaire national. Ils sont
bien trop occupés à vouloir harceler des citoyens innocents avec leur mandats,
leurs investigations et leurs faux drapeaux dénués de sens...
Comme
il est triste que les noms suivants : Holder ; Freeh; Webster;
Mueller, et à
présent James Comey...
ne correspondent qu'à des appointements
politiques, qui en tant que tels résonnent à nos oreilles avec violence et
fureur... Ils ne signifient absolument rien d'autre.
T.S. Eliot, le grand écrivain britannique
lâcha un jour les mots suivants :
« La plupart des troubles dans ce
monde sont causés par des gens voulant être importants ».
[1] Ne pas confondre avec l'abréviation en français de
"Secret Défense" (« Sec'Def' »).
[2] « The Spymasters » (2015): documentaire des « Frères Naudet » (Jules et Gédéon, réalisateurs français vivant aux États-Unis, connus pour leurs images inédites du 11 septembre 2001 alors qu'ils tournaient sur place un reportage sur les pompiers de New York). Le documentaire traite du travail intérieur de la CIA ainsi que de son histoire récente et controversée : marquée par l'utilisation de la torture, des prisons secrètes, des guerres non déclarées, des guerres létales par drone, et des assassinats allégués. Est examiné le débat interne parmi les directeurs, concernant l'éthique et la façon dont l'Amérique devrait combattre afin de protéger ses propres citoyens. Des critiques fondamentales associées à la CIA sont également abordées, avec une intelligence certaine dans le traitement du sujet.
[3] Formulation importante ici, car le Dr. Pieczenik a
répété en de nombreuses occasions que par
définition, une guerre contre le terrorisme est un oxymore : on ne fait pas de
guerre contre le terrorisme, mais on déploie toute une gamme d'activités
qui relèvent avant tout du Renseignement
(en distinguant bien la Surveillance spécifique [Renseignement Intérieur] de ce que l'on appelle les « Renseignements
généraux », tradition française qui a été largement mise à mal sous
Nicolas Sarkozy), des opérations de
police [investigation et arrestation], et seulement de façon très
restrictive et en phase finale, des Opérations Spéciales ou
"militaires" à proprement parler, impliquant en effet l'usage de la
force... tout autre type de guerre
contre le terrorisme est contre-productive.
[4] Référence ici tirée du jargon des jeux vidéos : un
"kill" ou un "frag" désigne l'élimination d'un
adversaire dans les jeux vidéos de tir à la première personne (dits aussi en
"vue subjective" |first-person shooter ou FPS]). Le terme a
pour origine l'argot américain apparu durant la guerre du Viêt Nam, où les
grenades défensives (à fragmentations) étaient massivement employées dans la
défense des points d'appui.
[5] Rappelons que Steve Pieczenik est un Docteur en
médecine, qui ne perd jamais son professionnalisme malgré son humour grinçant
d'opérationnel...
[6] Lire sur ce point l'ouvrage précurseur : «Blackwater
: L'ascension de l'armée privée la plus puissante du monde » (Jeremy
Scahill, Actes Sud, 2008), suite à de
nombreux scandales, la firme Blackwater
a été scindée et rebaptisée plusieurs fois. Sans doute afin de faire oublier ce
sujet de l'utilisation de mercenaires dans des guerres illégitimes, en le
camouflant une affaire fictive "grand public" façon "The
Expandable", un film "déflecteur" a été réalisé (BlackWater,
Christian Sesma, 2015), mêlant "gentils" mercenaires et
"méchants" trafiquants de
drogue mexicain...
[7] Référence aux mercenaires allemands de Hess, qui
furent recrutés par les Rothschild, et qui formèrent notamment la l'armature
des "tuniques rouges" : les soldats britanniques qu'eurent à
affronter les "minutemen" américains durant leur Guerre
d'Indépendance, qui vit la naissance des États-Unis d'Amérique avec l'aide des
troupes régulières françaises.
[8] S. Pieczenik à dénoncé tout ceci de façon exactement claire dans plusieurs vidéos, notamment « Benghazi Truth: Obama Was Running Secret Army [la vérité au sujet de Benghazi : Obama supervisait une armée secrète » (Infowars, 9 mai 2013). Le documentaire
[9] La prévarication, délit dont l'origine remonte au droit romain, est une suite
d'actes consistant pour le détenteur d'une charge ou d'un mandat (notamment public),
à ne pas s'acquitter des obligations
résultant de cette charge ou de ce mandat. Le droit pénal français utilise
plutôt le terme de concussion
(malversation dans l'exercice d'une fonction publique, particulièrement dans le
maniement des deniers publics.), bien que la prévarication existe en matière
douanière.
[10] Etre pusillanime, c'est manquer de courage, de caractère,
furent les responsabilités. « Dans tout ce qu'on entreprend, il faut
donner les deux tiers à la raison, et l'autre tiers au hasard. Augmentez la
première fraction, et vous serez pusillanime. Augmentez la seconde, vous
serez téméraire » (Napoléon).