Les autres
sont d'accord : « Exécution de Nimr al-Nimr : l'ancien PM d'Irak Nouri al-Maliki déclare que cette mort va "renverser le régime saoudien"»
« Nimr al-Nimr execution: Former Iraq PM al-Maliki saysdeath will 'topple Saudi regime'» (Harriet Sinclair, The Independant,
3 janvier 2016) :
Traduction :
Partout,
des manifestants arborant des portraits du clerc chiite [exécutés en Arabie
Saoudite], ont été impliqué dans des échauffourées avec la police dans le
village d' Abu-Saiba ) à Bahreïn.
L'ancien
Premier Ministre irakien Nouri al-Maliki, a déclaré que l'exécution par
l'Arabie Saoudite du célèbre clerc chiite, le Cheikh Nimr al-Nimr, va signifier la fin du gouvernement saoudien, et la chute du gouvernement du
royaume du golfe,
M.
al-Maliki, qui fut premier ministre d'Irak entre 2006 et 2014, a déclaré que
ces compatriotes « condamnent fortement ces
détestables pratiques sectaires, et affirme que le crime de cette exécution du Cheikh Nimr al-Nimr va
renverser le régime saoudien, de la même manière que les crimes de l'exécution
du martyre al-Sadr amenèrent celle de Saddam Hussein », en se référant
à la mort d'un autre clerc important en Irak en 1980.
Des
centaines de véhicules blindés été envoyé à Qatif en Arabie Saoudite, afin de
contenir les manifestations déclenchées en réponse à l'exécution, tandis que
des manifestants à Bahreïn étaient gazés aux lacrymogènes.
De
nombreuses manifestations de protestation se sont déroulées à Qatif, ville majoritairement
chiite de Bahreïn, par suite de l'exécution du Cheikh Nimr al-Nimr ainsi que 46 autres personnes pour "infraction
de terrorisme". Les manifestants portaient des pancartes représentant le
dignitaire chiite, sont affrontés avec la police dans le village d'Abu-Saiba (Bahreïn),
des dizaines ont été gazés.
Il est à craindre que la mort de ce célèbre
clerc exacerbe les tensions dans la région, nombre d'activistes appelant à
de nouvelles manifestations à Bahreïn, de nombreuses autres manifestations
survenant également dans les provinces de l'Est de l'Arabie Saoudite.
Les véhicules blindés ont été vu
entrant à Qatif, où les groupes de résistances de la zone appellent le peuple à se joindre aux manifestations contre
l'exécution du Cheikh Nimr al-Nimr , qui jouissait d'un soutien populaire
important au sein de la communauté chiite.
Les forces de sécurité dans les autres
zones peuplées de chiite, semblent être en état d'alerte, tandis que de
nombreux postes de police et points de passage ont été fermés à la suite de
l'exécution d'al Nimr, en cas de répercussions
au sein de la communauté chiite d'Arabie Saoudite.
Pourtant, le frère d'al Nimr, Mohammed
al Nimr, a appelé à ce que les réactions à son exécution ne soient que
pacifique. Il a dit à Reuters : « le Cheikh
Nimr jouissait d'une haute estime au sein de sa communauté, et au sein de la
société musulmane en général, il ne fait pas de doute qu'il y aura des
réactions [...]. Nous espérons que les réactions seront confinées dans une
optique pacifique. Personne ne devrait avoir au-delà d'un cadre pacifique.
Assez d'effusion de sang ».