4e vidéo solo du Dr. Steve
Pieczenik : « La reprise du pouvoir US
pourrait être proche » (VOSTFR)
« Les États-Unis pourraient faire l’expérience d’une transition de
pouvoir, bien que cette transition ne soit pas abrupte, ni cataclysmique, ni
dénuée de précédent. En faite, dans une république comme la nôtre, le pouvoir
change de main assez souvent.
Dans cette adresse à la nation américaine, le Dr. Steve Pieczenik
partage son expérience unique en tant qu’initié [insider] aux arcanes
politiques américaines, et offre ses conseils concernant la façon de gérer la
transition en approche, sans compromettre la force et l’autonomie de notre
grande nation [américaine].
Plus de renseignements sur http://StevePieczenik.com,
disponible en version française sur « Chroniques
de la Vieille République (CVR) », traduit par Jean-Maxime Corneille,
avec l’autorisation officielle et la bénédiction de Steve Pieczenik himself.
« Ici le Dr. Pieczenik,
Je veux vous parler, Monsieur et Madame “Amérique“, au sujet des cinq
prochains jours qui vont venir [5-10
novembre 2016, élections le 8], dans notre République [américaine].
La plus grande partie d’entre vous a déjà compris, qu’il s’est déroulé un coup [d’État] civil opéré par Hillary Clinton,
à travers ses folles violations qui devaient lui permettre de conquérir la République
américaine.
Comme nous l’avons déjà énoncé auparavant, il y a eu en retour un Contre-coup, initié par ceux d’entre nous au
sein de la Communauté [Américaine] du Renseignement, du FBI, du Département de
Police de New York [NYPD] et de nombreuses autres Institutions/Agences, à la
fois civiles et militaires qui ont été préoccupées par ce que Hillary et ses
amis étaient en train de faire [contre l’Etat].
Ce coup n’a nécessité aucune munition, aucune arme, aucun char ou
soldat : il a été réalisé par la révélation au grand jour d’un nombre
incalculable de courriels, littéralement des milliers, qui ont été rendus
publics par beaucoup de nos amis, au sein du Gouvernement, qui sont préoccupés
par la nature de notre République et ce qui était en train de lui arriver, sous
l’effet de l’action d’Hillary et de
ses cohortes qui étaient en train de corrompre notre système tout entier.
Les cinq prochains jours vont être importants, et en ce sens je veux que vous réfléchissiez avec une
grande attention au sujet de l’État de la République. Ce que je veux dire
en cela, c’est que par le passé nous avons eu des interruptions [situation de vacances
du pouvoir nécessitant d’assurer la continuité
de l’Etat] qui ont été ou bien initiées au sein du Gouvernement, ou bien
qui se sont produites pour d’autres raisons. Laissez-moi vous en donner deux
exemples :
Lorsque j’ai travaillé pour Nixon
dans l’administration Nixon : [au moment du Watergate] nous
avons initié ce qui fut appelé un Coup d’Etat “doux“ [« soft coup »[1]] :
c’est-à-dire que Nixon était incapacité, à la fois physiquement et mentalement,
et nous avons dû remercier Henry Kissinger qui en tant que Secrétaire d’État,
eut littéralement à garantir l’intégrité du pays, et nous donna une posture
vis-à-vis du monde, qui nous permit de maintenir notre suprématie [de maintenir
la continuité de l’État et sauver les apparences][2].
Sous l’administration Reagan : lorsqu’il fut
malheureusement blessé lors d’une tentative
d’assassinat, George
H. W. Bush “Sr.“, Alors qu’il était Vice-président, prit le pouvoir et,
avec George Bush Sr. et James
Baker [“III“, Secrétaire d’État], nous fûmes capables de maintenir la continuité de la République [/de
l’Etat].
À présent ce dont je veux vous parler, c’est de l’importance pour
chacun d’entre nous de réfléchir très sérieusement au sujet des institutions
que nous avons : des institutions que nous n’aimons pas particulièrement
et que nous voulons [re]conquérir.
Mais dans le même temps, nous
avons à être très attentifs, afin de ne pas faire voler en éclats la
structure/Matrice de cette République. Qu’est-ce que j’entends par là ?
J’entends que nous n’avons pas besoin d’armes, nous n’avons pas besoin
de violence : nous avons besoin d’une
protestation responsable comme nous avons pu en voir au nom du peuple
qui travaille avec et derrière Trump,
ou derrière d’autres indépendants qui par exemple croient en Bernie Sanders, et voulaient que ce
soit Bernie Sanders qui émergeât.
[Ce qui va se passer correspond à] une séquence naturelle pour la République,
et c’est un élément de dissension important au sein de notre République : si nous voulions sortir et créer de
l’agitation et des troubles dans les rues, nous serions contre-productifs.
Pourquoi ? Parce que le monde nous regarderait et dirait : « regardez,
ils ne sont pas mieux qu’une république de troisième rang comme le Panama où le
Venezuela ». En effet, ce qui se passe et que, du fait de la bravoure de
beaucoup d’hommes et femmes au sein du FBI, de la CIA, de la DIA [Defense
Intelligence Agency], de la NSA [National Security Agency] et de beaucoup
d’autres [Agences] au sein des 15 Bureaux/Agences [qui composent notre
Communauté Américaine du Renseignement], c’est qu’ils ont/nous sommes sortis de
notre réserve et nous disons : « nous
voulons maintenir l’intégrité de la république et nous allons faire cela d’une
façon pacifique. »
Je partage ce point de vue : quand je dis qu’il y a un coup, je ne
laisse pas entendre qu’il s’agit de tuer des gens, en sortant dans la rue, en
créant par l’agitation propagandaire et en tirant dans les rues, en perturbant
la vie du travail de tous les jours de l’Amérique. Ce que je veux dire, c’est
que nous avons été capables, à
travers Internet, de perturber toutes les activités qui ne bénéficient pas à la
République. Et qui détermine
cela ? Et bien en quelque sorte, c’est vous : le public Américain. Et
quand le public Américain a été perturbé par ce qu’il a entendu et vu, au
regard des activités de Hillary et Bill Clinton, de John Podesta, d’Huma
Abedin, ils ont réagi de façon appropriée.
Je veux remercier la famille
Trump pour s’être avancée et avoir offert leurs services à ce pays, ils n’y
étaient pas obligés : ils n’étaient pas une famille politique, c’était une
famille d’hommes d’affaires, une famille aimable d’entrepreneurs qui ont pris du
temps et fait des efforts, et qui ont aussi
pris des risques, pour présenter leur père en première ligne, et qui ont subi
en retour un lot d’outrages.
Clairement, il [Donald Trump]
n’est pas un saint, mais en même temps il n’est pas non plus un pêcheur : il est quelqu’un qui exprime la voix du
mécontentement dans notre République, et dans le même temps, il y avait Bernie
Sanders qui a exprimé lui aussi ce même mécontentement. Pour quelque
raison que ce soit[3],
il a décidé de se plier et de sortir de la course, malheureusement de mon point
de vue parce que j’avais beaucoup de respect pour lui : je l’avais vu donnant
un discours à Warner, New Hampshire, et j’avais réellement admiré ce qu’il
avait fait. Et donc des deux côtés, avec
Bernie Sanders et Donald Trump, nous avons produit une contestation très efficace
dans cette époque moderne du XXIe siècle.
Mais rappelez-vous : la
corruption fait de toute façon partie de tout système hiérarchique, où que
vous alliez : un certain degré de corruption est inhérent dans tout
système où des humains doivent régir d’autres humains.
Ce qui constitue vraiment un
problème, c’est le montant de cette corruption. Or avec les individus de la
Fondation Clinton, nous avons eu tant de corruption qu’elle aboutissait à
saper et ébranler la République. Obama a été partie intégrante de cette
corruption, et les Bush ont aussi été une partie intégrante de cette corruption
au même titre que Bill Clinton l’a été.
Donc en effet, vous devez comprendre
cette [nouvelle] Révolution [américaine] à partir de toute la période allant
des années 1990 jusqu’à 2016 : quand Bill Clinton a émergé en volant
les élections, puis quand Bush Junior est arrivé en volant à son tour les
élections en Floride. Et à présent c’est
nous, le peuple, qui nous sommes en train de renverser ce droit des Clinton, ou
de n’importe qui d’autre qui prétendraient déterminer notre destin.
Je veux vous remercier tous, au
nom de moi-même et de ceux d’entre nous qui servent ce pays, et continuent de
servir ce pays autant dans les domaines civils que militaires.
Et je veux surtout que vous
compreniez que ce qui va arriver le 8 novembre sera un changement pacifique d’Administration.
Et quoi qu’il puisse se
passer, rappelez-vous que la Révolution n’est pas terminée : la démocratie
requiert une constante vigilance et une dissension [différence d’opinion] qui
constituent justement ce qui nous rend meilleurs.
Mais, je vous avertis : n’exprimez
pas ceci d’une façon hystérique ou d’une façon exagérément agitée : je
vous parle ici d’un mouvement exécuté pacifiquement : exprimons notre
défiance et votons en séquence et avec l’espoir que cette soit si nous
puissions gagner [contre les scélérats].
Merci, Monsieur et Madame Amérique, et Dieu vous bénisse. »
Additif CVR : Rapprocher de la conclusion de l’excellent
documentaire « Why
we Fight » (2005) rappelée ici : « [Zerohedge] Les "élites" de la politique
étrangère américaine attendent avec impatience l’expansion des guerres
extérieures d'Hillary Clinton + "Why we fight?" »
(CVR, 21 octobre 2016) :
Chalimer
Johnson (mort 2010) :
« Aujourd’hui, je
voudrais que les américains comprennent que le prix de la liberté est une vigilance éternelle, et que
nous n’avons pas été assez vigilants depuis que Dwight Eisenhower a lancé sa
mise en garde en 1961 « contre les dangers de la puissance tentaculaire et
non autorisée » du CMI.
Nous ne devons prendre
/considérer rien comme définitivement acquis : seuls des citoyens
vigilants et bien informés, peuvent imposer le bon tissage/équilibre/adéquation
entre la machine industrialo-militaire de la défense et nos objectifs de paix. Donc faisons en
sorte que la sécurité et la liberté puisse toutes deux prospérer ensemble »
« Après 20 ans de
carrière militaire, on est conditionnés à toujours respecter l’autorité et à
jouer le jeu au sein de l’équipe. Quand la guerre a commencé en Iraq, j’ai
amorcé un tournant : mes propres valeurs s’opposaient à celles de ma
fonction d’officier. Je devais me retirer (prendre ma retraite), alors pourquoi
nous battons nous ? Je crois qu’on
se bat parce que trop de gens n’osent pas dire « je refuse de faire ça ».
[1]
NDT : Coup d’Etat doux/larvé/en douce/en coulisse, on dirait plutôt en
français une « révolution de palais ».
[2]
NDT : interprétation tout à fait optimiste du Watergate, de la part de
Pieczenik ici : le Watergate fut une conjuration
orchestrée par Henry Kissinger, en tant que tête de réseau de la finance
spéculative tant de Wall Street que de la City de Londres. Nixon fut
tout d'abord instrumentalisé pour supprimer la convertibilité-or du dollar par
le pétrodollar. Puis une hausse de 400 % des prix du pétrole fut décidée au Bilderberg
de Saltsjöbaden (janvier 1973), et Henry Kissinger orchestra la guerre du
Kippour, par une infâme « diplomatie de la navette ». Cette guerre coûta
bon nombre de vies israéliennes tout en condamnant les pays pétroliers arabes à
devenir les boucs émissaires de la colère mondiale à venir, tandis que les
intérêts financiers anglo-américains responsables restaient tranquillement à
l'arrière-plan. « Étonnamment, la
crise du pétrole atteignit sa pleine ampleur à la fin de l'année 1973, juste au
moment où le président des États-Unis se trouvait impliqué dans ce qui devint « l'affaire
du Watergate », laissant Henry
Kissinger président de fait est seul dirigeant de la politique américaine
pendant la crise » : Kissinger avait manœuvré pour se trouver à
la fois Conseiller à la Sécurité Nationale et Secrétaire d'État, et il disposa
d'un pouvoir rester sans équivalent depuis durant cette période Watergate.
Ironie de l'histoire, le prix Nobel de la paix fut décerné à cet immonde
fauteur de guerre en 1973 (voir F.W. Engdahl, « Pétrole, une guerre d'un siècle », Edit. JC Godefroy, 2007, p.152-163).
[3] NDT : Sanders a subi des pressions, Pieczenik en avait parlé plusieurs fois...
[3] NDT : Sanders a subi des pressions, Pieczenik en avait parlé plusieurs fois...