L’atroce « Pizzagate » : un lien avec les récentes
rumeurs de contestation des élections ?
Rappel :
« [Infowars]
Si Hillary Clinton est “incapacitée“, ça sera par le NYPD, pour Pedocriminalité
sataniste ( !!!) » (CVR, 5 novembre 2016, incluant pour une des
seules sources en français : « Les
petites sauteries satanistes de l’oligarchie américaine - Parmi les
invités : le directeur de campagne de Hillary Clinton », ER, 4
novembre 2016).
D’après
notamment :
« 3e
vidéo de Pieczenik : « la « connexion » pédophile des Clinton » (CVR, 3
novembre 2016)
Rapprocher : Nouvelles rumeurs de contestations des élections par Hillary (quand
les médias français en parlent, c’est qu’on en parle déjà depuis quelques jours
aux USA) :
« Hillary
et ses réseaux revenant à la charge : contester l’élection de Trump pour
l’affaiblir ? » (CVR, 24 novembre 2016)
Dès lors, nouveau scandale pédo-sataniste : le Pizzagate !
Texte d’origine :
« “Pizzagate”: How 4Chan Uncovered the Sick World of
Washington’s Occult Elite » (Vigilant Citizen, 15
Novembre 2016)
Traduction par ER :
« "Pizzagate" : les internautes ont-ils
découvert un réseau pédocriminel d’élite impliquant le clan Clinton ? »
(18 novembre 2016) :
« En
conclusion :
Cet
article ne contient que certaines trouvailles dévoilées par des
« enquêteurs privés » en ligne. Ce qui est exposé ici n’est très
probablement que la pointe de l’iceberg d’un immense et complexe réseau aux
multiples ramifications. Chaque lien peut probablement faire l’objet d’une
enquête plus approfondie et mener à des faits encore plus choquants mettant en
cause et encore davantage d’individus puissants.
Parcourir
les éléments de cet article est un processus difficile et douloureux, mais il
met en lumière l’état d’esprit et la philosophie véritables de l’élite occulte.
Ils célèbrent publiquement une culture de la mort, de l’abus et de la
déshumanisation à travers leur art et leurs événements, nous laissant spéculer
sur ce qui peut se passer derrière les portes closes.
Le symbolisme
des images qui précèdent est en parfait accord avec la culture de l’élite
occulte, un cercle de personnalités influentes qui opèrent très au-dessus des
partis politiques, et très au-dessus de la loi. »
(Traduction
E&R)
Les classiques contre-feux des
médias noyant le poisson :
« Le pizzagate, dernière délirante théorie du complot
anti-Clinton » (Slate, 23.11.2016) : « Des emails qui ont fuité semblent indiquer que le directeur de
campagne de Clinton est lié à un bizarre rituel occulte.»
« Pizzagate:
comment une pizzeria pro-Clinton s’est retrouvée accusée d’héberger un réseau
pédophile » (Les Inrocks, 16 nov16 d’après le NYT : « Fake
News Onslaught Targets Pizzeria as Nest of Child-Trafficking », 21 nov
2016 ; Nom initial de l’article : « fact check this pizzeria
is not a child trafficking site ») :
« A l’origine de la rumeur : les emails piratés par
Wikileaks »
« ‘Pizzagate’
shows how fake news hurts real people » (Washington Post, 25nov16)
« "Pizzagate" :
le New York Times et Slate balbutient des contre-feux - Pour la forme, mais
sans fond » (ER, 23 novembre 2016) :
« Depuis
le début du mois de novembre, des utilisateurs américains de réseaux sociaux
enquêtent sur l’existence potentielle d’un réseau pédocriminel d’élite basé à
Washington DC et centré autour de la pizzeria « Comet Ping Pong » –
investigation popularisée sous le nom de pizzagate.
Le résumé de l’affaire est
disponible sur
Égalité & Réconciliation.
Les grands médias américains ont mis
du temps à réagir, hésitant probablement entre la stratégie de l’édredon
(consistant à ne pas en parler du tout) ou l’article ostensiblement hostile. Le
New York Times s’est finalement décidé, le 21 novembre, à publier un article sur la question.
Détail amusant et
significatif : la publication a changé trois fois de titre. L’article fut
d’abord publié sous le titre « Fact Check – This Pizzeria Is Not A
Child Trafficking Site » (« Vérification des faits – Cette
pizzeria n’est pas un lieu de trafic d’enfants », titre toujours visible
dans l’URL). Mais rapidement, la mention « Fact Check » a disparu...
Après une troisième modification, le titre visible aujourd’hui, s’il reste tout
à fait hostile aux internautes, paraît légèrement moins affirmatif :
« Fake News Onslaught Targets Pizzeria as Nest of Child-Trafficking »
(« Des désinformateurs s’en prennent violemment à une pizzeria considérée comme
le nid d’un trafic d’enfants »).
Un article qui n’apporte aucun
argument contre les éléments principaux de l’enquête des internautes (les
publications « spéciales » du propriétaire de la pizzeria sur son
compte Instagram, les logos plus que douteux de Besta Pizza et Terasol, le goût
de Tony Podesta pour la peintre Biljana Djurdjevic, etc.), mais se contente
d’essayer de décrédibiliser les enquêteurs. Une méthode classique, mais
particulièrement contre-productive dans ce cas précis, puisque le contraste
entre l’argumentaire du média mainstream et celui des internautes achèvera de
convaincre l’internaute dubitatif qu’une anguille se trouve bien sous la roche.
Logiquement, Slate.fr, via la
« journaliste » Claire Levenson de New York, a emboîté le pas aujourd’hui
au New York Times et publié à son tour un article absolument vide (voir
ci-après), où l’on se contente de qualifier les recherches des internautes de
« délirante théorie du complot » et d’essayer de les
diaboliser en y associant des relais médiatiques hors système (dont E&R),
sans jamais discuter directement des éléments de l’enquête.
En ces temps de disqualification
totale des médias du système, pas sûr que cette manœuvre suffise à éteindre
l’incendie.
- La rédaction d’E&R -
Mise à jour du 24/11/2016
Sans vérifier ce qu’ils avancent,
les médias belges et suisses
ont commencé à reprendre mécaniquement les propos du New York Times.
Les médias français ne sont pas en
reste : 20minutes (article du 23/11) puis les Inrocks ont à leur tour répété les propos creux du
journal américain, sans jamais proposer d’autre argument que l’origine
« d’extrême droite » des internautes ou encore la négation des faits
par le propriétaire de la pizzeria, James Alefantis. Un bel exemple de
raisonnement journalistique moderne !
On notera également que la section
du réseau social Reddit consacrée au pizzagate a été fermée par les
administrateurs, au motif que certains internautes se livraient à une
« chasse aux sorcières » en diffusant des « informations
personnelles et confidentielles ».