SPECIAL ÉLECTIONS AMERICAINES:
LE TRIOMPHE DE DONALD
TRUMP: LE MEGA-WATERLOO DES MÉDIAS + LA RÉVOLTE DU PEUPLE :
"Plus rien ne sera comme avant". Cette ligne vous l'avez
lue au moment des élections européennes quand le FN a remporté la mise. Vous
l'avez lue aussi quand Nigel Farage a réussi son pari contre la classe
politique et médias européens et anglais : faire triompher le Brexit. Vous
l'avez lue aussi dans la presse américaine la semaine passée avec cette victoire
du peuple yankee contre TOUS LES MEDIAS AMERICAINS, télévisions, presse écrite,
radios, stars, internet, politiques, financiers et surtout sondeurs.
Comme avant le vote du Brexit, les médias nous avaient promis que le monde
allait s'écrouler si l'Angleterre quittait l'Europe, les médias américains
avaient promis l'Apocalypse si par malheur Trump était élu.
Mais de toute manière il n'avait aucune chance : raison
pour laquelle Newsweek a pris la
décision d'imprimer 125.000 exemplaires avec en couverture "Mme La
Présidente" avant les résultats... Raison pour laquelle aussi
BFM-WC, Le Monde, France 2, Bernard-Henry Levy (le DHL de la livraison de
conneries en 24h), etc., etc. vous ont tous garanti sur facture
l'élection à 95% de certitude d'Hillary Clinton, la reine aux pieds desquels
les médias, les banques, Wall Street et les sheiks du Moyen-Orient se roulaient
ouvertement avec le chéquier en mains.
Mais c'était sans compter sur les millions d'Américains qui ne vivent,
pardon, survivent… qu'avec des
chèques sociaux, sans compter les millions de travailleurs et cadres qui ont
perdu leur emploi parce que leur société a décidé de déménager l'usine au
Mexique (à 1 km de la frontière avec les Etats-Unis), les vétérans abandonnés, sans
compter d'autres millions d'Américains obligés d'avoir 3 emplois en même temps,
les millions de gens modestes saisis par les banques entre 2007 et aujourd'hui
(ces banques si proches de Hillary), les millions d'étudiants obligés de
s'endetter presque à vie dès l'âge de 18 ans juste pour obtenir un diplôme qui
ne leur servira à rien...
Tous ces millions de gens, eh bien
les journalistes aux ordres n'ont JAMAIS voulu les voir. Ce sont des gueux, des
cafards, des "rednecks" comme les avait qualifiés Mr [John] Podesta,
l'un des directeurs de campagne de Hillary Clinton. Quant aux Noirs (vous
pouvez voir la vidéo enregistrée par un journaliste) « ils n'ont rien
dans la tête » (sic) selon les mêmes directeurs de campagne.
Les Démocrates américains n'avaient
que mépris pour le peuple (tout en affichant l'attitude contraire), exactement
comme notre bon vieux Jean-François Copé pour qui toute personne qui ne gagne
pas plus de 5.000 euros par mois ne vaut pas grand-chose.
Et puis le peuple (que les sondeurs avaient omis d'interroger, ces mêmes
sondeurs qui nous vendent Alain Juppé et Nicolas Sarkozy en France) a décidé
d'attendre 1h30 dans une file indienne jusqu'aux machines à voter (certaines
ont voté automatiquement pour Clinton) pour donner leur voix à Trump, leur vengeance, leur revanche sur
l'oligarchie médiatique, CNN en tête.
Pourtant, depuis 14 jours tous les
médias leur ont expliqué (sans le dire) que ce n'était pas la peine d'aller
voter, puisque Hillary Clinton va gagner de toute façon.
Mais ces électeurs abandonnés par le
système "médiatico-bancaire" ont voulu quand même déposer leur
microscopique vote, exprimer leur colère... même si elle ne pesait qu'un seul
gramme, contre les millions de tonnes que pèsent les médias pro-Clinton.
Et la rage contre la machine, ie,
"Rage against the machine", additionnée, d'un seul coup A
RENVERSE TOUT LE SYSTEME MEDIATIQUE QUI LEUR DISAIT DE VOTER CONTRE DONALD
TRUMP.
Comme lors du vote anglais pour
"rester dans l'Europe".
Contre toute attente, contre tous
les sondeurs (100% des instituts de sondage avaient donné Hillary gagnante),
les Etats qui changeaient d'opinion d'une élection à l'autre (les fameux "swing
states") ont été remportés massivement par Donald Trump. Même pas de discussion possible, ni besoin
de recompter les voix une par une.
Une victoire claire, nette sans
discussion. Il a même emporté des Etats qui ont toujours voté pour les
Démocrates...
L'humiliation de Hillary Clinton fut
telle qu'elle refusa même de s'exprimer durant la nuit comme le veut pourtant
la tradition américaine : Podesta, le directeur de campagne (le fameux dont les 50.000 mails furent
révélés par Wikeleaks) apparut alors à 2h du matin (heure NY) et demanda aux
supporters en pleurs de "rentrer chez eux" sans plus de
façons, oubliant à cause du choc qu'il était retransmis en direct par toutes
les télévisions.
??? !!!
Hillary Clinton n'a même pas été capable de montrer le minimum syndical de
respect à ses propres supporters, à ses propres électeurs...
Cela vous montre le vrai visage de cette élite
politique totalement corrompue qui fait des sourires aux caméras, mais qui, dès
que la situation ne tourne pas en sa faveur, traite les siens avec le plus
grand mépris. Comme le
couple Sarkozy (livre de Buisson), comme Hollande (livre de Trierweiler).
Le plus drôle est que malgré cette table magistralement renversée par le
Peuple, les médias continuent à traiter Trump comme si rien ne s'était passé,
pire, sans même respecter la démocratie dont ils étaient les premiers à nous
vendre le principe (du moins
tant qu'il allait dans le sens des Clinton).
Attention : le même scénario va se répéter avec les
médias français lors des prochaines élections. Ils nous vendent déjà la
victoire absolue d'Alain Juppé qui aurait dû prendre sa retraite depuis
longtemps. Le système en est là, obligé de vendre un vieillard!
Avec le cas Donald Trump, les médias
français (Canal+, BFM-WC, AFP, France-2, TF1, Le Monde, Figaro, etc.) devraient
pourtant sérieusement se méfier. Des millions de grammes de colère ajoutés
les uns aux autres nous ont montré que le Peuple en colère peut renverser la
table à laquelle seuls ceux qui pensent "correctement" peuvent
s'asseoir. Cela dit, rien que cela, c'est déjà une fabuleuse nouvelle...