SPECIAL ÉLECTIONS AMERICAINES:
NEW YORK TIMES: "RIVALS FAILED TO GAUGE HIS APPEAL TO
WORKERS [les rivaux n'ont pas réussi à faire appel aux travailleurs]"
et MEA CULPA [de la presse américaine - NYT]
« News Outlets Wonder Where the Predictions Went Wrong »
(NYT, par Jim Rutenberg, Médiateur du NYT, 9 nov
2016)
Le New York
Times a attendu le résultat des élections pour écrire (juste avec 8 mois de
retard, LoL) que les Démocrates n'ont pas compris pourquoi Trump plaisait tant
aux travailleurs. L'analyse montre en effet que ce sont majoritairement les
salariés blancs américains qui l'ont élu. Vous vous rendez-compte ? Le NYT
parle de "travailleurs", un terme que ses journalistes avaient
totalement oublié... ils ont oublié aussi que la très grande majorité des
Américains travaille pour vivre (à la sueur de leur front, c'est le cas de le
dire).
Alors observez
bien le choix de la photo du NYT: Donald Trump, les bras en croix (tel le
Christ vainqueur dans une toile du XVIe siècle) est entouré de ses apôtres : -
) avec comme une nuée de petits anges au-dessus de la scène. Totalement
fascinant et surréaliste. Le NYT s'est aplati devant le vainqueur...
Regardez bien la carte ci-dessous,
région par région (rouge = trump, bleu = clinton), c'est un raz de marée du vote pro-Trump, même si le
système américain, très différent du nôtre, donne un compte légèrement
supérieur à Hillary.
Encore plus étonnant, ce vendredi le rédacteur en chef du NYT Dean Baquet a
reconnu que son quotidien avait une "vue insulaire du monde"
(sic) et que cette vue ne lui a pas
permis de voir ce qui se passait dans le pays...
En clair le New York Times voit la
paille dans les yeux des Démocrates mais ne voit pas la poutre dans les siens. Il a déclaré: « If I have
a mea culpa for journalists and journalism, it's that we've got to do a much
better job of being on the road, out in the country, talking to different kinds
of people than the people we talk to, especially if you happen to be a New
York-based news organization, and remind ourselves that New York is not the
real world [je dois faire mon mea culpa pour les
journalistes pour le journalisme, cela signifie que nous avons à faire un
meilleur travail et à être davantage sur les routes de ce pays, parler avec
différents types de personnes plutôt qu’avec les gens avec lesquels nous parlons [d’habitude], spécialement si il se trouve
que vous êtes une organisation [journal] d’information basée à New York, et
nous rappeler à nous-mêmes que New York n’est pas le monde réel [sic pour la
concordance…]) ».
Wouaa... La belle excuse bidon assortie
d'un mensonge : 3.000 personnes allaient aux meetings de Hillary
contre 20.000 qui allaient à ceux de Trump !
Hey David, we saw it coming even
from Paris !
Ou : les médias ridiculisés,
essaient de rattraper leurs ventes.
Je souligne surtout que Trump
n'a jamais payé des loosers pour manifester dans les meetings de Hillary. En
revanche, George Soros a payé des loosers 15 dollars de l'heure pour "semer la violence et les bagarres"
dans les meetings de Trump.
Mieux : George Soros finance actuellement les manifestations anti-Trump dans
toutes les grandes villes américaines, dans l'espoir de lancer une sorte de
révolution "Orange" à la manière ukrainienne aux USA.
Cela va être intéressant de voir si
Trump
1) va vraiment mettre Hillary
derrière les barreaux,
2) s'il va se venger de Soros, et
3) s'il va construire le fameux mur
entre les US et le Mexique.
S'il ne tient pas ces promesses que tous les Américains ont entendu, comme
Sarkozy avec son Karcher qui s'est transformé en pistolet à eau, eh bien le
même sort l'attend.
Lire ici le mea culpa, maxima culpa du NYT dans le Washington Examiner. Revue de Presse :
« New York Times executive editor: 'New York
is not the real world' [le directeur exécutif du NYT [Dean Backet] : “New
York n’est pas le monde réel“] » (Washington Examiner,10/11/16)